Char Leclerc
char de combat français des années 1990 / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Le char Leclerc est un char de combat français de troisième génération[6]. Il est fabriqué à l'arsenal de Roanne par GIAT Industries, devenu Nexter, jusqu'en . Il a été nommé en l'honneur du maréchal Leclerc.
Char Leclerc | ||||||||
Leclerc SXXI en 2018 | ||||||||
Caractéristiques de service | ||||||||
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Service | 1993 au 501/503e RCC de Mourmelon | |||||||
Utilisateurs | France Émirats arabes unis Jordanie |
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Conflits | Kosovo (OTAN), Liban (ONU) et Yémen (version EAU) | |||||||
Production | ||||||||
Concepteur | GIAT Industries, devenu Nexter (France) | |||||||
Année de conception | 1978-1990 | |||||||
Constructeur | GIAT Industries, devenu Nexter | |||||||
Production | 876 exemplaires | |||||||
Caractéristiques générales | ||||||||
Équipage | Trois hommes (chef de char, conducteur, opérateur en tourelle) | |||||||
Longueur | EMAT : 6,88 m (10,61 m avec le canon et les fûts largables) Tropicalisé : 7,03 m (10,08 m avec le canon) |
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Largeur | 3,60 m | |||||||
Hauteur | 3,06 m (2,53 m toit tourelle)[1] | |||||||
Masse au combat | série 1 : 54,5 tonnes série 2 : 56,3 tonnes série XXI : 57,7 tonnes[2] Tropicalisé : 57 tonnes |
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Blindage (épaisseur/inclinaison) | ||||||||
Type | Blindage composite
Série XXI : Renforcé à l'aide de titane. Les modules couvrant les flancs de l'arrière de la tourelle comprennent une couche semi-réactive[2],[3]. |
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Armement | ||||||||
Armement principal | Un canon GIAT CN120-26/52 à âme lisse de 120 mm à chargement automatique (40 obus dont 22 préchargés) | |||||||
Armement secondaire | Une mitrailleuse coaxiale Browning M2 de 12,7 mm (800 cartouches)
Une mitrailleuse AANF1 de 7,62 mm anti-aérienne sur la tourelle (3 000 cartouches) |
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Mobilité | ||||||||
Moteur | EMAT : moteur Diesel SACM (maintenant Cummins Wärtsilä) V8X-1500 Hyperbar doté d’une turbomachine Turboméca TM-307B. Tropicalisé : moteur Diesel MTU 883 Ka-500, V12 à refroidissement liquide |
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Puissance | 1 500 ch (1 100 kW) (à 2 500 tr/min) |
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Transmission | EMAT : SESM ESM 500[4] (automatique à 5 rapports avant et 2 rapports arrière)
Tropicalisé : Renk HSWL 295 TM (automatique à 5 rapports avant et 5 rapports arrière) |
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Suspension | Oléopneumatique, débattement vertical des suspensions : 435 mm (300 mm en compression et 135 mm en détente) | |||||||
Vitesse sur route | 71 km/h[5] | |||||||
Puissance massique | 26,3 ch/t (SXXI) à 27,52 ch/t (Série 1) | |||||||
Réservoir | 1 240 l (1 640 l avec deux fûts supplémentaires largables) | |||||||
Autonomie | De 470 km à 550 km, portée à 650 km lorsque le char est équipé de réservoirs supplémentaires largables de 200 l chacun) | |||||||
Chronologie des modèles | ||||||||
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Malgré une mise au point longue, il devient l'unique char de combat des forces blindées françaises, permettant d'assurer la relève des AMX-30 B, AMX-30 B2 et AMX-30 Brenus (les AMX-32 et AMX-40 étant développés pour l'exportation commerciale). Bien que prévu à l'origine pour contrer les divisions blindées du pacte de Varsovie (URSS), il est utilisé depuis 30 ans comme fer de lance dans des opérations de dissuasion[pas clair], de maintien de la paix de l'ONU, expéditionnaires (OPEX) ou dans des manoeuvres de l'OTAN. Suivant plusieurs programmes de rénovation et de modernisation, dont le programme Scorpion, il est prévu qu'il reste en service jusqu'en 2040. Il devrait être alors remplacé par le futur SPCT (Système Principal de Combat Terrestre, MGCS en anglais), qui devrait être franco-allemand et de 4e génération.