Coupe des confédérations
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La Coupe des confédérations est une compétition internationale de football créée en 1992 et disparue en 2017 s'adressant aux sélections nationales masculines. À partir de 1997, outre l'équipe nationale du pays hôte du tournoi et les champions continentaux des six confédérations de football, l'équipe championne du monde est également conviée à participer à la compétition. Les représentants continentaux sont donc les vainqueurs de la Coupe d'Afrique des nations, de la Coupe d'Asie des nations, du Championnat d'Europe, de la Coupe d'Océanie, de la Copa América et de la Gold Cup, ces deux dernières étant respectivement les compétitions continentales de la confédération sud-américaine (CONMEBOL) et de la confédération d'Amérique du Nord et centrale et de la Caraïbe (CONCACAF).
Sport | Football |
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Création | 1992 |
Disparition | 2017 |
Autre(s) nom(s) | Coupe intercontinentale des nations (1985 et 1993), Championnat intercontinental ou Coupe du Roi Fahd d'Arabie Saoudite (1992 et 1995) |
Organisateur(s) | FIFA |
Éditions | 10 |
Périodicité | 4 ans (2005-2017) |
Participants | 8 équipes (1997-2017) |
Site web officiel | sur fifa.com |
Plus titré(s) | Brésil (4) |
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Les deux premières éditions de la compétition dénommée « Championnat intercontinental - Coupe du Roi Fahd » ont lieu en 1992 et 1995, et s'inscrivent dans la lignée de la Coupe intercontinentale des nations qui oppose en 1985 et 1993 les sélections championnes d'Europe et d'Amérique du Sud. La Fédération internationale de football association (FIFA) prend officiellement en main le tournoi à partir de 1997 et le renomme « Coupe des confédérations », l'élargissant à huit participants. L'épreuve se déroule alors tous les deux ans jusqu'en 2005. Par la suite, la compétition se joue tous les quatre ans, un an avant la Coupe du monde dans le pays organisateur de cette dernière. La Coupe des confédérations fait ainsi figure de répétition générale pour le pays hôte de la Coupe du monde.
L'équipe du Brésil est la meilleure nation au palmarès de la Coupe des confédérations puisqu'elle remporte en 1997, 2005, 2009 et 2013, quatre des dix titres mis en jeu. L'équipe de France se classe deuxième avec deux victoires en deux participations en 2001 et 2003, alors que quatre autres sélections gagnent un tournoi : l'Argentine en 1992, le Danemark en 1995, le Mexique en 1999 et l'Allemagne en 2017. Si les équipes participantes ont un niveau disparate, l'épreuve permet aux meilleures équipes de chaque continent de disputer un tournoi de niveau mondial.
Le 15 mars 2019, le Conseil de la FIFA décide d'abandonner la Coupe des confédérations et de la remplacer dans le calendrier par la Coupe du monde des clubs, laquelle est prevue d'être élargie à 24 équipes en 2021, sans concrétisation, puis finalement à 32 en 2025. Cette mesure marque la fin du tournoi inter-continental.
Avant la première édition officielle de la Coupe des confédérations de la FIFA en 1997[1], la compétition se déroule deux fois en 1992 et 1995 en tant que championnat intercontinental[1] ou Coupe du Roi Fahd[2]. Ces deux premiers tournois seront rétrospectivement reclassés en Coupe des confédérations par la FIFA. Quelques années plus tôt en 1985 a également lieu la Coupe intercontinentale des nations, qui est considérée comme précurseur ou ancêtre de la Coupe des confédérations[3],[4].
Le précurseur, la Coupe intercontinentale des nations (1985-1993)
La Coupe intercontinentale des nations, ou Trophée Artemio Franchi, est créée sur le modèle de la Coupe intercontinentale, une compétition inter clubs existant depuis 1960 et opposant les clubs champion d'Amérique du Sud et champion d'Europe.
La Coupe intercontinentale des nations 1985 voit ainsi s'affronter au Parc des Princes de Paris et devant 20 405 spectateurs l'équipe de France à l'Uruguay, respectivement vainqueur du Championnat d'Europe de football 1984[5] et de la Copa América 1983[6]. Le sélectionneur français Henri Michel fait jouer son équipe dans un schéma de jeu en 4-4-2, où les deux avants-centre Dominique Rocheteau et José Touré jouent sans ailier sur les côtés. Ces deux joueurs marquent deux buts qui permettent à la France de remporter le match 2-0. Dominique Rocheteau, lancé par le milieu de terrain Michel Platini, marque de près à la 5e minute de jeu. José Touré double ensuite le score en deuxième mi-temps à 2-0 sur une reprise de volée à six mètres du but après un amorti d'un centre d'Alain Giresse précédé d'une ouverture de quarante mètres de Michel Platini. La rencontre est totalement dominée par la France, dont le jeu a « rarement [...] été aussi fluide » selon Alain Giresse[7]. Quant à l'équipe uruguayenne, elle comprend notamment le milieu offensif Enzo Francescoli du Club Atlético River Plate[3],[f 1],[8].
Une deuxième et dernière édition de cette Coupe intercontinentale des nations a lieu le 24 février 1993 au stade José Maria Minella de Mar del Plata entre l'Argentine et le Danemark. 34 683 spectateurs assistent à la rencontre qui se termine sur le score de 1-1 avec un but danois marqué par l'Argentin Néstor Craviotto contre son camp puis une égalisation de Claudio Caniggia à la 30e minute de jeu. Le gain du match se décide aux tirs au but. Diego Maradona marque le premier tir pour les Sud-Américains qui s'imposent finalement 5-4 grâce à leur gardien de but Sergio Goycochea, lequel arrête deux tirs adverses contre un seul arrêt du Danois Peter Schmeichel[9],[10].
Le championnat intercontinental ou Coupe du Roi Fahd (1992-1995)
Quatre sélections nationales participent au championnat intercontinental 1992. La sélection hôte du tournoi est l'équipe d'Arabie saoudite, vainqueur de la Coupe d'Asie des nations de football 1988[11]. Elle est accompagnée de l'Argentine, vainqueur de la Copa América 1991[6], de la Côte d'Ivoire, vainqueur de la Coupe d'Afrique des nations 1992[12], et des États-Unis qui viennent de remporter la Gold Cup 1991[13]. Les quatre nations participantes sont ainsi les champions en titre des confédérations de football asiatique (AFC), sud-américaine (CONMEBOL), africaine (CAF) et nord-américaine (CONCACAF) respectivement. Seules les confédérations européenne (UEFA) et océanienne (OFC) ne sont pas représentées. Tandis que le Danemark est champion d'Europe 1992[5], il n'existe aucun champion en titre en Océanie car l'OFC n'organise pas de compétition continentale pendant la période 1980-1996[14].
Le championnat intercontinental 1992 se déroule à Riyad en Arabie saoudite du 15 au 20 octobre. Le favori est l'Argentine, vice-championne du monde deux ans plus tôt. Si Diego Maradona n'est pas présent, le sélectionneur sud-américain Alfio Basile emmène tout de même une « équipe de stars »[1] autour de Gabriel Batistuta, Claudio Caniggia, Fernando Redondo et Diego Simeone pour préparer notamment la Copa América 1993 et les éliminatoires de la Coupe du monde 1994, qui ont tous les deux lieu pendant l'été 1993[2]. Les Argentins remportent facilement le tournoi en battant la Côte d'Ivoire 4-0 en demi-finale, puis l'Arabie saoudite 3-1 en finale[2],[15].
Le championnat intercontinental 1995 s'installe une nouvelle fois en Arabie saoudite. Le tournoi passe à six équipes et accueille les champions continentaux de toutes les confédérations à l'exception de l'Océanie[16]. Le pays hôte est le seul à ne pas être champion continental en titre. Le Japon et l'Arabie saoudite sont éliminés sans gloire dès le premier tour[17]. Le Mexique se classe troisième tandis que les deux favoris[17], le Danemark et l'Argentine, se retrouvent en finale. L'équipe d'Argentine se base sur une nouvelle génération incarnée par les joueurs Roberto Ayala, Ariel Ortega et Javier Zanetti[17], alors que les Danois sont emmenés par les frères Brian et Michael Laudrup. Dans cette finale, les hommes du sélectionneur danois Richard Møller Nielsen prennent rapidement l'avantage 1-0 sur un penalty transformé par Michael Laudrup à la 8e minute de jeu. Les Européens confirment ensuite leur « évidente supériorité »[17] dans le jeu en remportant le trophée 2-0 à la suite d'un but en seconde mi-temps de l'attaquant Peter Rasmussen[18].
Reprise en main par la FIFA (1997-1999)
La Fédération internationale de football association, qui régit le football au niveau mondial, décide d'organiser elle-même le tournoi à partir de 1997 de manière à lui donner une « base formelle à long terme » pour que la compétition puisse « s'imposer dans le calendrier international ». L'objectif pour la FIFA est de permettre aux meilleures équipes de chaque continent de s'illustrer à l'échelon mondial même si elles n'appartiennent pas à l'élite du football mondial. Le tournoi est à cette occasion renommé en Coupe des confédérations[19],[1] et quelque peu réformé. Il est ainsi élargit à huit sélections. Outre les six champions continentaux, le pays organisateur désigné par la FIFA ainsi que le champion du monde en titre sont conviés à prendre part à la compétition. Pour compléter le tableau si besoin, en cas de forfait ou de doublon (un champion continental qui est également champion du monde ou un champion continental en titre qui est pays organisateur), la FIFA procède par invitation (généralement le premier choix se porte sur le finaliste de l'une ou l'autre des compétitions continentales).
La Coupe des confédérations 1997 (officiellement la première) a lieu en en Arabie saoudite, dont la sélection est champion d'Asie en titre. Celle-ci est éliminée dès le premier tour en se classant dernière d'un groupe A remporté par le Brésil devant l'Australie. Le groupe B est dominé par l'équipe d'Uruguay, qui comprend une grande majorité de jeunes joueurs finalistes de la Coupe du monde des moins de 20 ans 1997 en Malaisie[20]. La sélection tchèque se classe deuxième de ce groupe en infligeant notamment une défaite 6-1 aux Émirats arabes unis. Le Brésil bat la Tchéquie 2-0 dans la première demi-finale en se basant sur un jeu technique, des « passes rapides » et des « changements de rythme »[21]. L'Uruguay est considéré comme la plus grande surprise[22] du tournoi mais est éliminé par l'Australie dans l'autre demi-finale 1-0 sur un but en or inscrit en prolongation par le joueur du Leeds United Football Club Harry Kewell. L'Australie, qui représente le continent océanien, parvient en finale et est l'autre surprise du tournoi[22]. Après le match nul 0-0 entre l'Australie et la Seleção au premier tour, le Brésil s'impose largement en finale sur le score de 6-0. Les attaquants Romário et Ronaldo inscrivent chacun trois buts et concrétisent la nette domination sud-américaine[20].
Le Mexique accueille l'édition 1999 du tournoi. Les matchs ont lieu dans le stade Azteca de Mexico et dans le stade Jalisco de Guadalajara[23]. Toutes les équipes participent à la compétition avec leurs meilleurs joueurs à l'exception de l'Allemagne, éliminée dès le premier tour, et du Brésil[24]. Le tournoi est dominé par les sélections nord et centrale américaines de la CONCACAF[25] : une première demi-finale oppose en effet les États-Unis au Mexique, l'équipe hôte se qualifiant difficilement 1-0 par un but en or de Cuauhtémoc Blanco marqué dans la prolongation[26]. Dans l'autre demi-finale, le Brésil prend le dessus sur le secteur défensif de l'Arabie saoudite en remportant une très large victoire 8-2 avec notamment un triplé de Ronaldinho. Dans une finale à rebondissements, Miguel Zepeda et José Manuel Abundis donnent un avantage 2-0 au Mexique. Le Brésil revient dans la partie sur un penalty (2-1) et égalise dès l'entame de la deuxième mi-temps. Le Mexique se détache ensuite 4-2 et parvient à gagner finalement 4-3 dans un stade Azteca « en ébullition »[27].
Doublé de l'équipe de France (2001-2003)
L'organisation de la Coupe des confédérations 2001 est confiée à la Corée du Sud et au Japon, où se déroulent un an plus tard la Coupe du monde de football 2002. Les matchs se disputent dans trois stades de chaque pays. Le tenant du titre mexicain est éliminé dès le premier tour après trois défaites dans le groupe A remporté par la France, championne du monde 1998 et favorite[28]. La France corrige[29] la Corée du Sud 5-0[f 2] et le Mexique 4-0[f 3], mais perd « à la surprise générale »[29] face à l'Australie 1-0[f 4]. Dans l'autre groupe, le Brésil se classe deuxième derrière le Japon, surprise du tournoi[29]. En demi-finale, le Japonais Hidetoshi Nakata marque le seul but du match contre l'Australie sur un coup franc des 18 mètres tiré à ras de terre[30]. Les Australiens dominent globalement la rencontre mais ne peuvent refaire leur retard. L'autre demi-finale entre la France et le Brésil, revanche de la finale de la Coupe du monde 1998, est le sommet du tournoi. Le Brésil répond à la demi-heure de jeu à l'ouverture du score de Robert Pirès. À la 54e minute de jeu Marcel Desailly reprend victorieusement un coup franc de la tête 2-1. Les tentatives des Brésiliens pour revenir au score se heurtent ensuite à la défense tricolore bien en place autour de Marcel Desailly et Willy Sagnol[31],[f 5]. En finale, Patrick Vieira concrétise la nette domination française d'un lob de la tête sur le gardien de but Yoshikatsu Kawaguchi (1-0). En deuxième mi-temps les Japonais resserrent leur défense et reviennent dans le match grâce à leurs milieux de terrain Atsuhiro Miura et Hidetoshi Nakata. La France conserve son avantage et remporte le trophée[32],[f 6].
La France, vainqueur en 2001, organise l'épreuve en 2003. Après une élimination précoce au premier tour de la Coupe du monde 2002, l'équipe de France gagne ses trois matchs du premier tour[f 7],[f 8],[f 9] et se classe première de son groupe devant la Colombie, une équipe solide grâce à son jeu de passes courtes[33] et sa défense serrée[34]. Dans l'autre groupe, le Cameroun surprend le Brésil 1-0 sur un but de Samuel Eto'o en fin de match et se qualifie en battant la Turquie lors de son deuxième match. La dernière rencontre entre le Brésil et la Turquie désigne le dernier demi-finaliste. Le football d'attaque rapide[33] des Turcs leur permet de marquer par Gökdeniz Karadeniz et Okan Yılmaz et d'obtenir un match nul 2-2 qui les qualifie au nombre total de buts marqués dans la compétition (4 contre 3 au Brésil). La première demi-finale remportée par le Cameroun contre la Colombie 1-0 est endeuillée par la mort du joueur Marc-Vivien Foé : il s'écroule sur le terrain en plein match et meurt d'une crise cardiaque consécutive à une malformation cardiaque[35],[36]. Dans l'autre demi-finale européenne, la France prend l'avantage en première mi-temps 3-1 sur des buts de Thierry Henry, Robert Pires et Sylvain Wiltord. La Turquie réduit l'écart à 3-2 par Tuncay Şanlı mais est éliminée[f 10]. Un hommage à Marc-Vivien Foé est rendu avant la finale, au cours de laquelle la France et le Cameroun n'arrivent pas à se départager. Thierry Henry donne le titre à la France en marquant (1-0) dans la prolongation un but en or sur un centre de la droite de Lilian Thuram. À l'issue de la rencontre, les capitaines des deux équipes Marcel Desailly et Rigobert Song brandissent le trophée du vainqueur en souvenir du joueur camerounais décédé quelques jours plus tôt[34],[f 11].
Triplé brésilien (2005-2013)
Un an avant la Coupe du monde de football de 2006, l'Allemagne organise la Coupe des confédérations 2005. Dans le groupe A, l'Allemagne et l'Argentine se qualifient pour les demi-finales en battant chacun la Tunisie et l'Australie, avant de faire match nul 2-2 dans leur confrontation directe[37]. L'autre groupe est dominé par les deux équipes du continent américain, le Mexique et le Brésil. Les Mexicains se classent premier en dominant les favoris brésiliens 1-0 sur un but de l'attaquant Jared Borgetti dans une rencontre de haut niveau[38]. Dans la première demi-finale, les Allemands Lukas Podolski et Michael Ballack répliquent aux Brésiliens Adriano et Ronaldinho pour atteindre la mi-temps sur le score de 2-2. Les qualités individuelles des Sud-Américains leur permettent de gagner ensuite 3-2[39]. Dans l'autre match, le Mexique marque en prolongation mais Luciano Gabriel Figueroa égalise à 1-1 pour l'Argentine, qui s'impose aux tirs au but[40]. En finale les Brésiliens ne laissent aucune chance à l'Argentine : ils mènent rapidement 2-0 après 16 minutes de jeu, puis gagnent finalement 4-1[40]. Ils remportent le titre en se basant sur un bloc défensif de six joueurs, les milieux Kaká et Ronaldinho et les attaquants Adriano et Robinho se chargeant de l'animation offensive[41],[42].
La Coupe des confédérations 2009 en Afrique du Sud est marquée par l'utilisation dans les tribunes des vuvuzelas, une corne utilisée habituellement par les supporters sud-africains dont le bourdonnement incessant est sujet à controverses[43]. Pour sa première participation, l'Espagne vainqueur de l'Euro 2008 remporte son groupe devant l'Afrique du Sud[44]. En gagnant ses trois matchs du premier tour, l'équipe ibérique bat le record de victoires consécutives d'une sélection nationale avec quinze succès de rang[45]. La déception du tournoi est l'équipe d'Italie[45] championne du monde en titre. Elle est éliminée dès le premier tour en étant devancée par le Brésil, qui totalise trois victoires et dix buts marqués, et les États-Unis, qui se qualifient miraculeusement[45] après pourtant deux défaites initiales[46]. La surprise des demi-finales est la victoire des États-Unis 2-0 sur l'Espagne, dont c'est la première défaite en 36 matchs[45]. Après un premier but de Jozy Altidore, les Espagnols dominent la rencontre avec leur jeu en mouvement et leurs passes précises mais ce sont les Américains qui confirment leur victoire en marquant un second but par Clint Dempsey[47]. L'autre demi-finale est remportée logiquement par les Brésiliens 1-0 contre la nation hôte[48]. Après 27 minutes de jeu en finale, les États-Unis mènent « à la surprise générale »[48] 2-0 sur deux buts de Clint Dempsey et Landon Donovan. Le Brésil revient dans le match en deuxième mi-temps grâce à deux buts de Luís Fabiano avant de gagner le match 3-2 sur une tête du capitaine Lúcio consécutive à un corner tiré par Elano Blumer[48].
En 2013, le Brésil termine premier de sa phase poule devant l'Italie, le Mexique et le Japon en battant ses opposants respectivement 4-2, 2-0 et 3-0. L'Espagne, elle, termine devant l'Uruguay, le Nigeria et Tahiti. Les demi-finales opposent le Brésil à l'Uruguay, menée par son trio Cavani-Suárez-Forlán[49]. L'Uruguay, compacte, est solide défensivement mais ne parvient à éviter le but de Fred à la 41e minute. Cavani marque dès le retour de la pause et redonne espoir aux siens à la 48e. Après un match compliqué des deux parties et grâce à Paulinho bien servi par Neymar, la Seleçao finit par s'imposer 2-1 à la 86e minute[50]. L'Espagne, de son côté, fait 0-0 contre l'Italie, et gagne aux tirs au but (7 à 6)[51]. Le Brésil, mené par Neymar, affronte l'Espagne en finale. La finale démarre par un but de Fred à la deuxième minute. Neymar marque ensuite un deuxième but à la suite d'une frappe du pied gauche juste avant la mi-temps. Au retour des vestiaires, Fred inscrit le dernier but de la rencontre, bien servi par Hulk et s'offrant ainsi un doublé. Le Brésil réalise le triplé (2005, 2009, 2013) et remporte la quatrième Coupe des confédérations de son histoire[52].
Le sacre allemand en 2017 et la fin de la compétition
La Coupe des confédérations 2017 est marquée par l'absence du triple tenant du titre brésilien, une première depuis 1995, et par l'apparition de l'assistance vidéo à l'arbitrage. L'Allemagne, championne du monde en titre, remporte en Russie la Coupe des confédérations avec une équipe remaniée, battant en finale le Chili sur le score de 1-0, entrant ainsi pour la première fois dans le palmarès de la compétition[53].
En février 2015, le secrétaire général de la FIFA Jérôme Valcke annonce que le Qatar, pays accueillant la Coupe du monde 2022, n'organiserait pas l'édition 2021, évoquant les conditions climatiques dans le Golfe persique en été[54]. En 2017, la FIFA envisage de supprimer définitivement la compétition pour la remplacer par un nouveau format de la Coupe du monde des clubs (finalement repoussé)[55]. Cette décision est officialisée par le Conseil de la FIFA, le [56].