Coupe du monde féminine de football
compétition de football des équipes nationales féminines / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
Cher Wikiwand IA, Faisons court en répondant simplement à ces questions clés :
Pouvez-vous énumérer les principaux faits et statistiques sur Coupe du monde féminine de football?
Résumez cet article pour un enfant de 10 ans
Cet article traite de la Coupe du monde féminine de football. Pour la Coupe du monde masculine de football, voir Coupe du monde de football.
La Coupe du monde féminine de football ou Coupe du monde féminine de la FIFA est une compétition internationale de football qui se déroule ordinairement tous les quatre ans. Elle est organisée par la FIFA et met aux prises des sélections nationales. Il s'agit de l'équivalent féminin de la Coupe du monde de football masculine. La première édition officielle se déroule en 1991 en Chine, dont les États-Unis sortent vainqueur. À noter qu'avant 1991 quelques tournois mondiaux sans caractère officiel avaient déjà été organisés.
Sport | Football |
---|---|
Création | 1970 |
Organisateur(s) | FIFA (depuis 1991) |
Périodicité | 4 ans |
Participants | 32 qualifiés[1] |
Site web officiel | fr.fifa.com/womensworldcup |
Tenant du titre | Espagne |
---|---|
Plus titré(s) | États-Unis (4 titres) |
Meilleure(s) buteuse(s) | Marta (17 buts) |
Cinq nations sont au palmarès de la Coupe du monde. Les États-Unis détiennent le record avec quatre titres, suivis de l'Allemagne, deux victoires en finale. La Norvège, le Japon et l’Espagne remportent chacune une fois la Coupe du monde.
Le titre de champion du monde féminin de football est détenu par l'Espagne depuis 2023. La Coupe du monde féminine de football 2023 s'est disputée en Australie et en Nouvelle-Zélande.
Origine de la compétition
Après plusieurs compétitions organisées sans l'aval de la FIFA[2], et réunissant des équipes internationales dans les années 1970-1980[3] (dont la première Coppa del Mondo 1970 puis le Mundialito de 1981 à 1988), la FIFA décide lors du déroulement de la Coupe du monde de football de 1986 au Mexique d'étudier la mise en place d'une véritable Coupe du monde féminine de football réunissant donc les meilleures sélections féminines mondiales. La FIFA organise dans un premier temps en 1988 en Chine un Tournoi international féminin, disputé sous forme amicale, qui permet de tester et valider le projet. La première édition officielle est programmée pour 1991. La périodicité du mondial féminin est normalement fixée à 4 ans, en année impaire suivant immédiatement la tenue du mondial masculin.
Les années 1990 dominées par les États-Unis
Premier tournoi mondial officiel de football féminin, organisé par la FIFA, la Coupe du monde féminine de 1991 se déroule en Chine avec un plateau composé de douze nations. La FIFA décide également d'incorporer pour la première fois dans une compétition internationale des femmes au sein du corps arbitral. Cette édition voit le couronnement des États-Unis emmenés par le trio Michelle Akers, Carin Jennings et April Heinrichs (qui ont inscrit vingt buts à elles trois) face à la Norvège en finale sur le score de 2 à 1.
En 1995, la Norvège prend sa revanche en Suède en battant en finale l'Allemagne 2 à 0.
Après avoir été accueillie en Asie et en Europe, la Coupe du monde a lieu sur le continent nord-américain en 1999 aux États-Unis. Les Américaines remportent pour la deuxième fois le trophée à la suite d’un 0 à 0 en prolongations, après une séance de tirs au but contre la Chine en finale sur un 5 à 4, confirmant ainsi leur suprématie sur le football féminin dans les années 1990, à la suite de leur titre olympique de 1996 déjà obtenu à domicile, à Atlanta.
Les années 2000 dominées par l'Allemagne
Dans les années 2000, l'hégémonie américaine est mise à mal par l'équipe d'Allemagne. Tout d'abord en 2003, où la phase finale est de nouveau organisée aux États-Unis avec un report après l'alerte au SRAS en Chine qui devait a priori organiser l'événement, l'Allemagne s'empare du titre après avoir vaincu les États-Unis 3 à 0 en demi-finale puis la Suède 2 à 1 après prolongations en finale.
En 2007 en Chine, l'Allemagne conserve son titre contre un Brésil surprenant 2 à 0 après avoir largement dominé un tournoi où elle n'aura pas encaissé le moindre but.
Les années 2010 à nouveau dominées par les États-Unis
En 2011, l'Allemagne accueille la compétition avec l'espoir de remporter un troisième titre consécutif. Cependant, malgré trois victoires en trois matches au premier tour, la sélection allemande se trouve soudainement en manque de réussite offensive et se fait contre toute attente éliminer en quart de finale par le Japon, sur le score de 1 à 0 à l'issue de la prolongation. Ce qui permet aux Japonaises de retrouver les Américaines en finale. Malgré l’expérience des Stars and Stripes les Japonaises remportent le trophée après un score de 2 à 2 en prolongation, à l’issue de la séance de tirs au but avec un 3 à 1 en faveur du Japon.
L’édition 2015 au Canada voit sa finale devenir une redite de la précédente. Seulement au niveau de l’affiche toutefois, le score final étant bien différent cette fois-ci. L’affaire étant pliée au bout de seize petites minutes, avec un 4 à 0 pour les États-Unis. Le score final sera toutefois de 5 à 2, les Américaines remportent leur troisième sacre mondial[4].
Lors de la Coupe du monde 2019, en France, on retrouve encore les Stars and Stripes en finale du tournoi. Toutefois, les Pays-Bas atteignent pour la première fois de leur histoire le dernier match de la compétition. Malgré leur bonne volonté, les Oranje craquent sur pénalty à la 61e minute, et s’inclinent finalement 2 à 0. Les Américaines sont sacrées championnes du monde pour la quatrième fois, un record en si peu d’éditions[5].
À l'occasion de la Coupe du monde 2023, en Australie et Nouvelle-Zélande, l'Espagne se hisse en finale pour la première fois de son histoire et après seulement trois participations dans le tournoi. Lors de la Finale, les Espagnoles défont les Anglaises par un score de 1-0, remportant ainsi leur premier sacre mondial chez les séniors. L'après-match est marqué par la controverse entourant le président de la fédération espagnole de football Luis Rubiales et son baiser forcé à la joueuse Jennifer Hermoso, provoquant de nombreuses réactions en Espagne et dans le monde.
Format de la compétition
Les deux premières éditions en 1991 et 1995 réunissent chacune douze équipes qui lors d'un premier tour sont réparties en trois groupes de quatre, les premières, deuxièmes et les deux meilleures troisièmes se qualifiant pour les quarts de finale. En 1999, le nombre de participants augmente à seize équipes, réparties en quatre groupes de quatre au premier tour, les deux premiers de chaque poule se qualifiant pour les quarts de finale. Cette formule est reconduite jusqu'en 2011. En 2015 et en 2019 le tournoi réunit 24 équipes, réparties en six groupes de quatre. En plus des deux premiers de chaque groupe qualifiés pour le tour suivant, les quatre meilleurs troisièmes sont repêchés afin de compléter le tableau des huitièmes de finale. Un match pour la troisième place est disputé entre les deux équipes écartées de la course au titre en demi-finales. Pour accéder à la Coupe du monde, les équipes doivent obtenir leur qualification en disputant des tours préliminaires organisés localement par les fédérations continentales (l'UEFA, l'OFC, l'AFC, la CAF, le CONMEBOL et la CONCACAF). Enfin, le pays organisateur est d'office qualifié pour la phase finale.
La première Coupe du monde s'est déroulée en Chine en 1991, la suivante en Suède en 1995, avant d'être disputée à deux reprises aux États-Unis en 1999 et 2003. Initialement prévue en Chine, l'édition de 2003 a en effet été ré-attribuée par la FIFA aux États-Unis, forts du succès de l'édition précédente, en raison de l'apparition en Asie du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) cette année-là. En compensation la FIFA attribua l'édition suivante de 2007 à la Chine. Les pays se succédant dans les années deux-mille-dix pour l'organisation de la Coupe du monde sont l'Allemagne[6] en 2011, le Canada en 2015 et la France en 2019[7]. La FIFA décide à la fin de l'année 2010 de faire passer le nombre d'équipes participantes à 24 pour les éditions futures (à partir de 2015). Le développement du football féminin et le relèvement du niveau global durant la décennie encourage la FIFA à étoffer une nouvelle fois le tournoi féminin. Peu après la fin de la Coupe du monde 2019 en France qui a rencontré un succès populaire prometteur, la Fédération Internationale prend la décision de porter à 32 le nombre de nations en phase finale. Le 25 juin 2020, le Conseil choisit la candidature commune de l'Australie et de la Nouvelle-Zélande comme pays hôtes de la compétition en 2023.
Années | Équipes | Stade de compétition[8] | |||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Phase de poules | 8e de finale | 1/4 de finale | 1/2 finale | 3e / 4e Place[9] | Finale | ||
1991 et 1995 | 12 | 3 poules de 4 : 1res, 2es et 2 meilleures 3es qualifiées. |
- | ||||
1999 à 2011 | 16 | 4 poules de 4 : 1res et 2es qualifiées. |
- | ||||
2015 et 2019 | 24 | 6 poules de 4 : 1res, 2es et 4 meilleures 3es qualifiées. |
|||||
2023 | 32 | 8 poules de 4 : 1res et 2es qualifiées. |
Trophée
Le trophée actuel est conçu par William Sawaya et fabriqué à la main par les spécialistes milanais Sawaya & Moroni. Le trophée reflète l'athlétisme, le dynamisme et l'élégance du football féminin. En bronze plaqué or, aluminium poli et granit Verde Candeias, il mesure 47 cm de haut et pèse 4,6 kg. Posé sur un pied conique renforçant l'esprit d'élévation du design, il s'étire vers le ciel en une spirale qui enveloppe un ballon de football en son sommet. Il se distingue par sa forme assez étirée et fine. Les noms des pays ayant gagné le tournoi sont gravés sous la base[10].