Devadâsî
danseuse du temple, Inde / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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En Inde du Sud, les devadasi — littéralement servante de la divinité — étaient, dans l'hindouisme[1], des femmes consacrées au temple dès leur plus jeune âge, considérées comme des épouses de la divinité, surnommées « femmes à jamais favorables » (leur mari, le dieu, ne pouvant mourir de leur vivant) qui jouissaient de libertés sexuelles auxquelles les femmes mariées à un « mortel » n'avaient pas accès : leur statut est celui, avant tout, d'être artistes cultivées (lettrées, danseuses, chanteuses, peintres, etc.).
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Le gouvernement indien a interdit les pratiques de prostitution, au sein de cette tradition, dans les années 1880, sous l'influence de l'action de Mohandas Karamchand Gandhi refusant que certains temples soient des « bordels » comme il y en avait tant en Europe à cette époque. Cette tradition continue d'exister, en particulier dans les villes et villages des États du Karnataka et de l'Andhra Pradesh (mais également au Népal)[2]. La pratique dévoyée de cette tradition est très éloignée des coutumes antiques (du fait des invasions islamiques, qui mirent en esclavage les danseuses de temples, et de la colonisation européenne, demandeuse de prostituées majeures ou mineures, et organisant des castes au profit des seuls intérêts de cette colonisation), et a dérivé vers des pratiques de prostitution de rue [3]. Every Child est une ONG internationale qui travaille sur cette question avec les femmes indiennes[4]. Les peines de prison concernant le viol, en Inde, sont de l'ordre de la perpétuité, et autant si le viol est commis sur des personnes majeures ou mineures, tous sexes confondus (contrairement au Sri Lanka, Etat non-laïc adepte d'un nationalisme bouddhiste en lien avec des missions protestantes caritatives, qui ne reconnaît pas possible que l'on puisse violer des hommes mineurs, et, de ce fait, ne condamne pas le viol dans ce cadre-là).