Discussion:Pharisiens
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... le présente comme un homme fat et superficiel attaché ...
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Est-ce que quelqu'un pourrait m'éclairer sur cet adjectif ? --Fredo 16 août 2005 à 15:26 (CEST)
- Le nom commun fat s'utilise pour désigner une personne prétentieuse et vaine.
«Un fat est celui que les sots croient un homme de mérite.» (Jean de La Bruyère)
Christianisme
Le passage relié au christianisme est rempli d'erreur. Etant Galiléen, Jésus Christ était certainement un zélote (mouvement religio-politique de cette région), un mouvement différent, surtout politiquement, mais pas tout à fait opposé aux pharisiens en terme théologique. A plusieurs reprise dans les Evangiles, le Christ va critiquer très fortement les pharisiens et même à son climax dire cela : "Mais le Seigneur lui dit: «Vous, pharisiens, vous nettoyez l'extérieur de la coupe et du plat, mais à l'intérieur vous êtes pleins d'avidité et de méchanceté." Luc 11,39 Mais les critiques du Christ sont dans la droite ligne des critiques d'Isaïe critiquant ceux qui accomplissent les rites sans suivre la loi dans leurs actes quotidiens. "Ne continuez pas de m'apporter de vaines oblations ; l'encens m'est en abomination ; quant aux nouvelles lunes, aux sabbats et aux convocations, je ne puis voir ensemble le crime et l'assemblée solennelle." Isaïe 1,13 Ce qui de fait, peut-être simplement vu comme une critique interne ne cherchant pas nécessairement à "démolir" un courant.
"Lors de la destruction du Temple de Jérusalem par les Romains (70 ap.J.C) et de la dispersion des Juifs, seuls subsisteront les Pharisiens. Ils sont les seuls en effet à être en mesure de s'accommoder de la disparition du Temple et à disposer d'une structure alternative pour cultiver la tradition. Dès lors, le terme de pharisaïsme tombe en désuétude puisqu'il se confond avec le judaïsme." Ce n'est pas du tout ça ! La destruction du second Temple intervient après une émeute des zélotes fortement opposé à la présence de Rome pour des raisons économiques et aussi théologiques. Les pharisiens qui négociaient de longue date avec les romains ont réussi à ne pas être amalgamé et à pouvoir s'en sortir. Il est vrai cependant que les Sadducéens ne pouvaient pas survivre sans la centralité.
St Paul était effectivement un pharisien dont il serait bon dans la partie "christianisme" de stipuler que son premier role était d'éliminer physiquement les primo-chrétiens, jusqu'à ce que conscient de l'horreur commise, il retourne sa veste. Par la suite, il est aussi fait état d'une erreur, Paul n'a jamais cherché à nier la doxa en place dans le judaïsme en la libérant de certaines lois lourdes. Non, devant la rapide propagation des paroles portées par le Christ en dehors des terres juives, Paul s'est retrouvé coincé, dirigeant une communauté qui avait d'elle même choisi de ne pas se suivre les lois lourdes comme la circoncision. Toute la doctrine de Paul sera alors un esprit de conciliation demandant une reconnaissance de parenté entre ces primo-chrétiens et le judaïsme. Cette parenté lui sera refusé au fameux Concile de Jérusalem et permis le massacre des chrétiens par Rome pour une bête question administrative.
A décharge des pharisiens dans ces histoire sordides, le judaïsme à l'époque était toléré difficilement par Rome (car il refusait de rendre un culte divin à César). Les tenants, élites, de la communauté juive, les pharisiens, avaient extrêmement peur que les mouvements chrétiens d'inspiration politique zélote (très opposé à Rome)ne finissent de convaincre Rome de virer les juifs de Jérusalem. Ils n'ont d'ailleurs pas eu tellement tort, seulement 70 ans après la naissance du christianisme, Rome démolissa le seconde Temple.