33e division SS Charlemagne
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La 33e division SS « Charlemagne » — ou « 33. Waffen-Grenadier-Division der SS Charlemagne (französische Nr. 1) » en allemand — nommée le plus souvent dans la littérature française d'après-guerre la « division Charlemagne » par simplification, est l'une des divisions d'infanterie de la Waffen-SS de la Seconde Guerre mondiale. Elle est constituée majoritairement de Français engagés volontaires pour combattre sous uniforme allemand avec les forces armées du Troisième Reich.
33e division SS « Charlemagne » | |
Création | |
---|---|
Dissolution | |
Pays | France |
Allégeance | Reich allemand |
Branche | Waffen-SS |
Type | Division SS |
Rôle | Combattre aux côtés des forces armées du Troisième Reich |
Effectif | 7 340 (décembre 44) |
Ancienne dénomination | « Infanterie Regiment 638 » (en allemand) |
Surnom | « Division Charlemagne » |
Devise | « Mon honneur s'appelle fidélité » (en allemand : Meine Ehre heißt Treue) |
Marche | SS marschiert Horst-Wessel-Lied Notre drapeau |
Guerres | Seconde Guerre mondiale |
Batailles | bataille de Köslin bataille de Belgard bataille de Kolberg bataille de Dantzig bataille de Berlin |
Commandant historique | Edgar Puaud SS-Brigadeführer Gustav Krukenberg |
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La première unité de SS français est d'abord nommée en allemand « Französische (SS) Freiwilligen-Sturmbrigade », avec le numéro 8[1] — en français : Brigade d'assaut des volontaires français (de la SS)[2] — ou « Sturmbrigade (SS) Frankreich ». Celle-ci est engagée en Pologne contre l'offensive Lvov-Sandomir en août 1944. Retirée en raison des pertes, elle est transformée en division à l'automne 1944 en regroupant tous les volontaires français (Kriegsmarine, LVF, etc.) qui combattent pour le Troisième Reich, auxquels s'ajoutent des hommes de la Milice française.
Bien que la division n'ait pas terminé sa formation et soit dépourvue d'armes lourdes‚ elle est engagée contre l'offensive de Poméranie orientale fin février 1945 où elle est détruite en quelques jours. Le bataillon Charlemagne est levé parmi les rescapés afin d'être engagé dans la bataille de Berlin où il combat et est défait, du 24 avril au 2 mai 1945 quand l'Allemagne nazie capitule.