Point de vue du Magistère catholique sur l'esclavage
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Ce n'est que progressivement que la condamnation de l'esclavage est apparue dans le Magistère catholique et y a revêtu un caractère doctrinal.
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En 1435, Eugène IV publie l'encyclique Sicut dudum, condamnant l'esclavage des indigènes des îles Canaries[1],[2]. En 1537, dans Veritas ipsa le pape Paul III interdit l'esclavage des Amérindiens et de tout autre peuple qui viendrait à être découvert. La bulle In Supremo Apostolatus de Grégoire XVI en 1839, mais plus encore les années 1890 et les deux encycliques de Léon XIII, apportent des clarifications.
A contrario, en 1454, le pape Nicolas V dans Romanus pontifex, à la suite de la prise de Constantinople par les Ottomans, autorise la mise en esclavage des infidèles afin de les employer comme rameurs sur les navires de guerre. En 1866 le pape Pie IX justifie certaines formes d'esclavage.
La condamnation solennelle par l'Église catholique intervient d'abord en 1965 dans la constitution pastorale Gaudium et Spes (publiée lors du concile Vatican II) avec un élargissement par une synthèse de plusieurs doctrines sur la dignité humaine et les atteintes aux droits de l'Homme, puis en 1992 par la repentance formelle du pape Jean-Paul II.