Hocine Aït Ahmed
homme politique algérien / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Hocine Aït Ahmed (en kabyle : Ḥusin At Ḥmed, en tifinagh : ⵃⵓⵙⵉⵏ ⴰⵜ ⵃⵎⴻⴷ, en arabe : حسين آيت أحمد), né le à Aït Yahia (Ain-El-Hammam), dans l'actuelle wilaya de Tizi Ouzou, en Algérie, et mort le à Lausanne, en Suisse, est un homme politique algérien.
Hocine Aït Ahmed | |
Hocine Aït Ahmed en 1965. | |
Fonctions | |
---|---|
Président du Front des forces socialistes[N 1],[1] | |
– (49 ans, 7 mois et 22 jours) |
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Prédécesseur | Création du parti |
Successeur | Instance présidentielle collégiale |
Député | |
– (11 mois et 26 jours) |
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Élection | 20 septembre 1962 |
Groupe politique | FLN |
Ministre d'État du Gouvernement provisoire de la République algérienne | |
– (4 ans et 8 jours) |
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Président | Ferhat Abbas Benyoucef Benkhedda |
Gouvernement | 1er Gouvernement provisoire de la République algérienne 2e Gouvernement provisoire de la République algérienne 3e Gouvernement provisoire de la République algérienne |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Aït Yahia (Ain-El-Hammam) Kabylie, Algérie |
Date de décès | (à 89 ans) |
Lieu de décès | Lausanne (Suisse) |
Nationalité | Algérienne |
Parti politique | PPA (1942-1946) MTLD (1946-1954) FLN (1954-1963) FFS (1963-2015) |
Diplômé de | Université de Lausanne Université Nancy-II |
Religion | Islam |
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Dès l'âge de 16 ans, il rejoint le Parti du peuple algérien (PPA), dont il devint rapidement un des dirigeants les plus en vue. Membre fondateur de l'Organisation spéciale, qu'il pensa et dont il prit la direction à la mort de Mohamed Belouizdad. C'est à ce titre qu'il présente au Comité Central du parti réuni à Zeddine le rapport du même nom, où il démontra l'inéluctabilité de la lutte armée et définit les meilleurs moyens pour la réussite de celle-ci. Exilé au Caire, il fait partie des 9 dirigeants du Front de libération nationale historique dont il sera le fer de lance de la diplomatie durant toutes les années de lutte pour l'indépendance. Hocine Aït Ahmed démissionne du gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) et de tous les organes du nouveau pouvoir au lendemain de l'indépendance lors de la crise dite de l'été 1962, mais garde son mandat de député à l'Assemblée constituante où il mène un travail acharné pour le pluralisme et la démocratie. Mis en minorité, il crée en , le Front des forces socialistes (FFS), qui réclame le pluralisme politique face au verrouillage de la vie politique imposé par le système du Parti unique.
Arrêté et condamné à mort en 1964, il s'évade de la prison d'El-Harrach le . Exilé en Suisse, il ne retourne en Algérie qu'après les émeutes de 1988 mais quitte de nouveau son pays après l'assassinat du président Mohamed Boudiaf, en 1992.
Il revient par la suite à plusieurs reprises en Algérie, notamment à l'occasion du 50e anniversaire du déclenchement de la guerre de libération (), et lança plusieurs initiatives politiques de sortie de crise qui seront rejetées ou simplement ignorées par le pouvoir en place.