Jeux olympiques d'hiver de 1988
XVe édition des Jeux olympiques d'hiver, à Calgary, Canada / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
Cher Wikiwand IA, Faisons court en répondant simplement à ces questions clés :
Pouvez-vous énumérer les principaux faits et statistiques sur Jeux olympiques d'hiver de 1988?
Résumez cet article pour un enfant de 10 ans
Vous lisez un « article de qualité » labellisé en 2013.
Pour les articles homonymes, voir Jeux olympiques de 1988.
Les Jeux olympiques d'hiver de 1988, officiellement connus comme les XVes Jeux olympiques d'hiver, ont lieu à Calgary au Canada du 13 au . L'Association de développement olympique de Calgary créée en 1957 prépare des candidatures pour accueillir les Jeux olympiques d'hiver de 1964 puis de 1968, toutes deux en vain. Calgary obtient l'organisation des Jeux d'hiver de 1988 lors de sa troisième candidature en s'imposant face aux villes de Falun en Suède et Cortina d'Ampezzo en Italie. Le Canada accueille les Jeux olympiques pour la deuxième fois après les Jeux d'été de 1976 à Montréal et, après huit candidatures, ses premiers Jeux d'hiver. Tous les sites sont situés à Calgary à part le Centre nordique de Canmore, qui accueille les épreuves de ski de fond et de biathlon, et la station de Nakiska, qui reçoit celles de ski alpin. Le comité d'organisation est aidé par des contributions des gouvernements du Canada, de la province de l'Alberta et de la ville de Calgary pour financer les Jeux. Grâce à un contrat de télédiffusion d'un montant record signé avec la chaîne américaine ABC, il obtient un bénéfice.
Jeux olympiques d'hiver de 1988 | ||||||||||
Localisation | ||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Pays hôte | Canada | |||||||||
Ville hôte | Calgary | |||||||||
Coordonnées | 51° 02′ 42″ N, 114° 03′ 21″ O | |||||||||
Date | Du 13 au | |||||||||
Ouverture officielle par | Jeanne Sauvé Gouverneure générale du Canada |
|||||||||
Participants | ||||||||||
Pays | 57 | |||||||||
Athlètes | 1 423 (1 122 masc. et 301 fém.) |
|||||||||
Compétition | ||||||||||
Nombre de sports | 6 | |||||||||
Nombre de disciplines | 10 | |||||||||
Épreuves | 46 | |||||||||
Symboles | ||||||||||
Serment olympique | Pierre Harvey Skieur de fond |
|||||||||
Flamme olympique | Robyn Perry Écolière |
|||||||||
Mascotte | Les ours polaires Hidy et Howdy | |||||||||
Géolocalisation | ||||||||||
Géolocalisation sur la carte : Calgary
|
||||||||||
Chronologie | ||||||||||
| ||||||||||
modifier |
Les Jeux rassemblent 1 423 athlètes de 52 pays, ce qui constitue un record à l'époque pour les Jeux d'hiver. Ils participent dans six sports et dix disciplines qui regroupent 46 épreuves officielles, soit 7 de plus qu'en 1984. De plus, le curling, le patinage de vitesse sur piste courte, le ski acrobatique et le ski pour handicapés figurent au programme en tant que démonstrations. Ces Jeux d'hiver sont les premiers à s'étendre sur seize jours. Six nations font leurs débuts aux Jeux d'hiver : les Antilles néerlandaises, les Fidji, Guam, le Guatemala, les Îles Vierges des États-Unis et la Jamaïque. En revanche, ces Jeux marquent les dernières participations de l'Union soviétique avant sa dislocation et de l'Allemagne de l'Est et l'Allemagne de l'Ouest avant leur réunification.
Le Finlandais Matti Nykänen devient le premier athlète à remporter les deux épreuves individuelles de saut à ski et obtient également l'or dans l'épreuve par équipes, disputée pour la première fois. Il est l'athlète le plus médaillé de ces Jeux en compagnie de la Néerlandaise Yvonne van Gennip, qui s'adjuge trois des cinq courses féminines de patinage de vitesse. L'équipe jamaïcaine de bobsleigh à quatre ne termine pas la compétition, mais est très médiatisée et inspire le film Rasta Rockett ; de même, le film Eddie the Eagle est consacré au dernier de l'épreuve de saut à ski. L'Union soviétique domine le tableau des médailles avec 29 récompenses dont 11 en or. Elle est suivie de l'Allemagne de l'Est et de la Suisse qui en gagnent respectivement 25 et 15. Comme lors des Jeux d'été de 1976, le Canada ne remporte pas de médaille d'or. Il termine au 13e rang du classement. Les compétitions sont perturbées par les conditions météorologiques ; le chinook, vent chaud issu des Montagnes Rocheuses provoque le report de 30 épreuves et les températures varient de -28 à +22 degrés Celsius. Les Jeux olympiques laissent d'importantes retombées économiques et sportives. Vingt-cinq ans après leur déroulement, les cinq sites construits pour les épreuves olympiques sont toujours utilisés tant par les meilleurs athlètes canadiens que par les sportifs amateurs.
Après les échecs de Montréal pour obtenir les Jeux d'hiver de 1932, de 1936 et de 1956, l'Association de développement olympique de Calgary (Calgary Olympic Development Association, CODA) est créée en 1957 afin de préparer la première candidature de Calgary, pour ceux de 1964[1]. Cette ville perd alors contre Innsbruck, en Autriche, qui obtient 49 voix sur 58 parmi les membres du Comité international olympique (CIO). À nouveau candidate pour les Jeux d'hiver de 1968, Calgary perd cette fois de peu contre Grenoble, en France, qui gagne par 27 voix contre 24 au troisième tour[2]. Pour les Jeux d'hiver de 1972, la CODA envisage d'organiser la compétition dans le parc national de Banff, proche de Calgary, mais des organisations environnementales craignent que les Jeux ne provoquent des dégâts environnementaux irréparables[3]. Cette candidature échoue alors contre la ville japonaise de Sapporo par 32 voix contre 16 au premier tour[2]. Après ces trois échecs, la CODA est dissoute en 1968 quand Vancouver est choisie comme candidature canadienne pour les Jeux d'hiver de 1976[4]. Vancouver n'obtient pas les Jeux de 1976[2] et se retire juste avant le vote pour ceux de 1980[5].
Recréée en 1978, la CODA prépare une candidature de Calgary pour les Jeux d'hiver de 1988. Elle est soutenue par des personnalités de l'économie et de la politique locales qui dépensent 2,5 millions de dollars canadiens pour promouvoir cette candidature[b 1]. En 1979, le Comité olympique canadien préfère Calgary à Vancouver, qui proposait un budget presque trois fois moins élevé, comme candidature canadienne[6]. Le projet obtient également le soutien de la population locale, 80 000 habitants sur les 600 000 que compte Calgary adhérant à la CODA[7], ainsi que de l'état canadien qui a l'intention de consacrer 200 millions de dollars aux Jeux[1]. Il s'agit de la huitième candidature canadienne pour les Jeux d'hiver et de la troisième de Calgary[2]. Le , la 84e session du CIO se tient à Baden-Baden, en Allemagne de l'Ouest. La candidature de Calgary se trouve face à celles de Cortina d'Ampezzo en Italie, qui a organisé les Jeux d'hiver de 1956, et de Falun en Suède. Au deuxième tour, la ville canadienne est préférée à la candidature suédoise par 48 voix contre 31[2]. Calgary devient ainsi la deuxième ville hôte des Jeux olympiques au Canada après Montréal lors des Jeux d'été de 1976 et la première ville du pays à accueillir les Jeux d'hiver[8].
Le Comité d'organisation des XVes Jeux Olympiques d'hiver (Olympiques Calgary Olympics, OCO) est mis en place en [a 1]. Son président est Bill Pratt et il est composé de huit groupes : haute direction, communications, finances, commercialisation, préparation des activités, sports, services aux dignitaires, employés, bénévoles et contractuels, et technologie. Un vice-président est à la tête de chacun des groupes à part la haute direction. Le conseil d'administration de l'OCO, présidé par l'ingénieur chimique et pétrolier Frank King, s'assure du bon déroulement des Jeux[a 2],[a 3]. Il est composé de 29 membres et comprend notamment des avocats, des juges, des hommes d'affaires et des politiciens[b 2]. Au total, l'OCO compte 758 employés et 9 615 bénévoles au début des Jeux[a 4].
Aspects économiques
Dans la candidature et pendant la construction des infrastructures, les organisateurs soulignent que les Jeux de Calgary ne provoqueraient pas les mêmes problèmes financiers que les Jeux d'été de 1976 à Montréal, qui ont laissé un déficit de presque un milliard de dollars canadiens. Plusieurs années avant les Jeux, le comité d'organisation prévoit déjà d'engranger un bénéfice qui sera finalement de 32 millions[b 2],[9],[a 5].
Les infrastructures et aménagements pour les Jeux de Calgary coûtent au total 766 millions de dollars canadiens[1]. Le gouvernement canadien fournit 200 millions de dollars provenant de la vente de pièces et de timbres produits pour les Jeux et d'un fond alimenté par les loteries provinciales[a 6]. La province de l'Alberta finance les installations pour 130 millions de dollars puisés dans le fonds du patrimoine albertain et la ville de Calgary investit quant à elle 43 millions de dollars[a 5]. Les dépenses du comité d'organisation des Jeux sont de 527 millions de dollars dont 96 millions de frais d'exploitation, 88,4 millions pour les installations, 65,4 millions pour la technologie et 62,2 millions pour le marketing[a 7]. Les recettes atteignent 559 millions de dollars. Elles proviennent en grande partie des droits de télédiffusion, qui sont de 325,9 millions, alors que les sponsors rapportent 88 millions et la vente des billets 41,9 millions. Le comité d'organisation obtient donc un bénéfice de 32 millions de dollars[a 5].
Le site sportif le plus cher est le Saddledome olympique, qui accueille les épreuves de hockey sur glace et de patinage artistique. D'abord budgété à 83,4 millions de dollars, sa construction coûte finalement 97,7 millions versés par les gouvernements du Canada, de l'Alberta et de Calgary et par le comité d'organisation[a 8]. Cette augmentation de 13 % provoque une controverse parmi le public et une enquête interne est menée[a 9]. Le Parc olympique du Canada, qui contient notamment les tremplins de saut à ski et la piste de bobsleigh et de luge, représente également un investissement important. L'État canadien prend en charge les 72,2 millions de frais[a 10]. Le gouvernement de l'Alberta finance presque entièrement la construction de trois des principaux sites : la station de ski de Nakiska d'un coût de 27,1 millions[a 11], le Centre nordique de Canmore qui nécessite un investissement de 17,3 millions[a 12] et l'Anneau olympique coûtant 40 millions[a 13]. Le comité d’organisation et le gouvernement de l'Alberta dépensent au total 16,3 millions pour la rénovation du Stade McMahon qui accueille les cérémonies d'ouverture et de clôture[a 14]. Le village olympique de l'Université de Calgary coûte 10,5 millions, payés par le comité d'organisation et l'Université[a 15] tandis que celui de Canmore est financé par la ville pour 3,2 millions[a 16]. Enfin, la ville de Calgary et le comité d'organisation dépensent environ 8,5 millions pour l'amélioration du réseau de transports de Calgary[a 17].
Marketing
L'emblème des Jeux est choisi par le comité d'organisation. Il représente un flocon de neige stylisé faisant référence aux Jeux olympiques d'hiver, mais peut aussi être vu comme une feuille d'érable, emblème du Canada. Il est composé de petits C pour Calgary et de grands C pour le Canada et les C entrecroisés rappellent le thème des Jeux : « Rassemblez-vous à Calgary ». Cet emblème est utilisé avec les anneaux olympiques pour la commercialisation et la communication sur les Jeux[a 1]. Le groupe des communications choisit les ours polaires Hidy et Howdy comme mascottes. Ils débutent à la cérémonie de clôture des Jeux d'hiver de 1984 et font ensuite 2 375 apparitions pendant les 14 mois précédant les Jeux et 425 pendant les Jeux[a 18]. Le comité protège les 200 symboles et mots ayant une relation avec les Jeux olympiques en enquêtant auprès de 300 entreprises et personnes et en lançant 52 procès[b 3].
Le comité d'organisation dépense plus de 62 millions de dollars pour le marketing[a 7]. Le service de la production et de la publicité contrôle l'aspect graphique de toute la documentation du comité d'organisation. Il s'occupe de la publicité dans la presse et du matériel de promotion. Ce service produit notamment un film officiel et publie plus de 70 ouvrages[a 19],[a 20]. Par ailleurs, le service des relations avec les collectivités distribue 1,7 million d'articles gratuits comprenant par exemple des affiches, des brochures et des drapeaux[a 21].
Les Jeux sont sponsorisés par 169 entreprises qui rapportent environ 90 millions de dollars au comité d'organisation et qui lui fournissent des services et des biens. En échange, ces entreprises peuvent utiliser les symboles olympiques pour leur publicité et reçoivent des billets pour les compétitions ainsi que des chambres d'hôtels. Parmi les 169 sponsors, 21 grandes entreprises ont le statut de « commanditaires officiels » qui versent chacune au moins deux millions de dollars, pour un total de 57 millions. Les 157 sociétés canadiennes génèrent 66 % des recettes[a 22],[a 23].
Ventes des billets
Le comité d'organisation vend plus d'un million et demi de billets pour les compétitions sportives et les cérémonies. Ce nombre dépasse de loin la quantité de tickets vendus lors des précédents Jeux d'hiver. Les ventes sont ouvertes le , et 77,3 % d'entre elles ont lieu en Alberta. Les demandes de tickets sont très fortes pour certaines épreuves et plusieurs controverses éclatent pendant leur distribution[a 24],[a 25]. Des irrégularités dans les ventes aux États-Unis par la société World Tickets sont repérées. James McGregor, manager des tickets et propriétaire de la société, est ensuite accusé de fraude et de vol[b 4]. De plus, alors que le comité a promis au départ que 90 % des places seraient attribuées au public, le superviseur des tickets Kenneth Melnyk annonce que 50 % des tickets des épreuves les plus populaires sont réservées à la famille olympique comprenant le CIO, les fédérations sportives internationales, les comités nationaux olympiques et les sponsors. Cela provoque de nombreuses protestations dans le public et le comité est obligé de redistribuer des tickets. Il augmente aussi la capacité de certains sites, notamment de ceux du saut à ski, du ski alpin, du hockey sur glace et du patinage artistique[b 4],[a 26]. Finalement, le public reçoit 79 % des tickets mais a une réaction plutôt négative envers le système de billetterie à cause d'une mauvaise planification et d'une communication peu efficace[a 27].
Les ventes totales sont de 1 507 376 tickets pour 1 936 330 places, ce qui représente un taux d'occupation de 77,8 %. Les 42 matches de hockey sur glace (le sport le plus suivi) représentent 484 800 billets vendus pour 623 853 places, soit 32 % du total des billets attribués. Les autres sports attirant au moins cent mille spectateurs sont le ski alpin (163 015), le patinage artistique (135 026), le saut à ski (122 153) et le bobsleigh (100 927). Le sport pour lequel le taux d'occupation est le plus élevé est le bobsleigh ; 95,7 % des 105 520 billets mis en vente sont écoulés. En revanche, seuls 29,8 % des 132 878 places disponibles pour le combiné nordique et 36,4 % des 115 832 places pour le ski de fond sont occupées[a 25]. L'épreuve attirant le plus de spectateurs est celle du grand tremplin en saut à ski, qui rassemble une foule de 80 000 personnes[a 28].
Transports et tourisme
Plusieurs améliorations au réseau de transports de Calgary sont effectuées pour les Jeux. Pour un montant de 4,4 millions de dollars, l'autoroute transcanadienne est rénovée entre le village olympique de Calgary et le Parc olympique du Canada afin de faciliter l'accès à ce dernier. La route de Barlow Trail, qui relie le centre-ville à l'Aéroport international de Calgary, est également rénovée pour un montant de 2,7 millions et la gare du C-Train du parc Stampede est agrandie pour un coût de 1,1 million. Le réseau de pistes cyclables est étendu vers l'Ouest pour qu'il soit raccordé au Parc Olympique du Canada[a 17]. Le nombre de bus est augmenté et des bus spéciaux vers les sites olympiques sont mis à disposition du public avant et après les épreuves. Plus de quatre millions de déplacements sont effectués pendant les Jeux dans le réseau de transports en commun, qui comprend le métro léger C-Train et les autobus[a 29]. Le comité d'organisation dispose de 1 070 véhicules, dont 500 automobiles et 450 camionnettes, pour le transport des athlètes, de la famille olympique et des journalistes[a 30]. Presque 1 500 bénévoles dont environ 1 000 chauffeurs sont engagés par le service des transports[a 31]. L'Aéroport international de Calgary reçoit presque deux fois plus de passagers qu'habituellement durant les compétitions[10]. Parmi les visiteurs à Calgary pendant les Jeux, on trouve 77 % d'Albertains, 7 % d'autres Canadiens et 16 % d'étrangers[11].
Nations participantes
Cinquante-sept nations envoient une délégation à Calgary, pour un total de 1 423 athlètes dont 1 122 hommes et 301 femmes[12]. Avec huit pays et 151 athlètes de plus que lors des Jeux de 1984, cela constitue un record de participation pour les Jeux d'hiver à l'époque[1]. Soixante pays sont inscrits en , mais deux d'entre eux ne peuvent pas participer car ils ne sont pas représentés par un comité national à l'Union internationale de patinage et deux autres pays se retirent par la suite, tandis qu'un pays supplémentaire est autorisé à concourir par la Fédération internationale de bobsleigh et de tobogganing[a 6]. Six nations prennent part aux Jeux olympiques d'hiver pour la première fois : les Antilles néerlandaises, les Fidji, Guam, le Guatemala, les Îles Vierges des États-Unis et la Jamaïque. Le Luxembourg revient aux Jeux d'hiver après 52 ans d'absence, le Portugal après 36 ans, le Danemark et l'Inde après 20 ans et les Philippines sont de retour après 16 ans d'absence tandis que l'Égypte, le Sénégal et les Îles Vierges britanniques, présents aux Jeux de 1984, ne participent pas en 1988[13],[14],[15],[16],[17],[18],[19],[20]. Ces Jeux marquent la dernière participation aux Jeux d'hiver de l'Union soviétique avant sa dislocation. Les athlètes de ce pays participeront en 1992 avec l'Équipe unifiée, l'Estonie, la Lettonie et la Lituanie. De plus, l'Allemagne de l'Est et de l'Allemagne de l'Ouest concourent séparément pour la dernière fois avant la Réunification de 1990[21].
Le nombre indiqué entre parenthèses est le nombre d'athlètes engagés dans les épreuves officielles pour chaque pays[22].
- Allemagne de l'Est (53)
- Allemagne de l'Ouest (90)
- Andorre (4)
- Antilles néerlandaises (2)
- Argentine (15)
- Australie (19)
- Autriche (81)
- Belgique (1)
- Bolivie (6)
- Bulgarie (26)
- Canada (112)
- Chili (5)
- Chine (13)
- Chypre (3)
- Corée du Nord (6)
- Corée du Sud (22)
- Costa Rica (2)
- Danemark (1)
- Espagne (12)
- États-Unis (117)
- Fidji (1)
- Finlande (53)
- France (68)
- Grande-Bretagne (48)
- Grèce (6)
- Guam (1)
- Guatemala (6)
- Hongrie (5)
- Inde (6)
- Islande (3)
- Îles Vierges des États-Unis (3)
- Italie (58)
- Jamaïque (4)
- Japon (48)
- Liban (4)
- Liechtenstein (13)
- Luxembourg (1)
- Maroc (3)
- Mexique (11)
- Monaco (3)
- Mongolie (3)
- Norvège (63)
- Nouvelle-Zélande (9)
- Pays-Bas (11)
- Philippines (1)
- Pologne (32)
- Porto Rico (9)
- Portugal (5)
- Roumanie (11)
- Saint-Marin (5)
- Suède (67)
- Suisse (70)
- Taipei chinois (13)
- Tchécoslovaquie (59)
- Turquie (8)
- Union soviétique (101)
- Yougoslavie (22)