José Rondeau
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José Casimiro Rondeau (Buenos Aires, 1773 – Montevideo, 1844) est un militaire et homme politique argentin et uruguayen, qui joua un rôle de premier plan lors de la guerre d’indépendance des Provinces-Unies du Río de la Plata, laquelle fit suite à la révolution de Mai de 1810.
José Rondeau | |
Fonctions | |
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Directeur suprême des Provinces-Unies du Río de la Plata | |
– (7 mois et 23 jours) |
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Prédécesseur | Juan Martín de Pueyrredón |
Successeur | Juan Pedro Aguirre |
– (1 jour) |
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Prédécesseur | Juan José Viamonte |
Successeur | Ignacio Álvarez Thomas (Intérim) Antonio González Balcarce |
Biographie | |
Nom de naissance | José Casimiro Rondeau |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Buenos Aires (Vice-royauté du Pérou) |
Date de décès | (à 71 ans) |
Lieu de décès | Montevideo (Empire du Brésil) |
Nationalité | Argentin |
Parti politique | Parti Colorado |
Profession | Militaire |
Religion | Catholicisme |
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En 1812, il participa au siège de Montevideo, place forte alors tenue par les Espagnols, puis s'appliqua à contrecarrer les aspirations à l’autonomie de la Province orientale. En 1815, succédant à Alvear, il fut nommé une première fois au poste de Directeur suprême. Il se fit toutefois représenter à Buenos Aires par Ignacio Álvarez Thomas, et en 1815 mena dans le Haut-Pérou la troisième campagne de l’armée du Nord, dont l’issue sera désastreuse pour la jeune république. Commis désormais à la défense de la frontière nord, il réussit à mettre en échec la puissante armée espagnole, mais dut en 1816 céder le poste de Directeur suprême à Pueyrredón et le commandement de l’armée à Belgrano. Élu gouverneur de Buenos Aires en 1819, puis quelques mois plus tard, Directeur suprême pour la seconde fois, il eut les plus grandes peines à affirmer l’autorité du pouvoir central sur les provinces de l’intérieur, et finit par succomber en 1820 sous les attaques des caudillos fédéralistes López et Ramírez, originaires resp. de Santa Fe et d'Entre Ríos. Sous le gouverneur de Buenos Aires Martín Rodríguez, il vint à occuper de nouveau les plus hautes fonctions militaires, mais démissionna en 1828 lorsque la république d’Uruguay nouvellement constituée l’appela au poste de chef d’État à titre provisoire. Nommé ministre de la guerre, il participa en 1843, quoique de santé très affaiblie, à la défense de Montevideo contre les assaillants argentins.