Mikhaïl Tal
joueur d'échecs letton, devenu soviétique comme la Lettonie en 1944 / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Mikhaïl Nekhemievitch Tal (en letton Mihails Tāls ; en russe : Михаил Нехемьевич Таль) est un joueur d'échecs letton né le à Riga (Lettonie), devenu soviétique comme la Lettonie en 1944, et mort le à Moscou (Russie). Il remporta le Championnat du monde d'échecs 1960 à 24 ans.
Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance |
Mikhaïl Nekhemievitch Tal |
Surnom | |
Nationalité | |
Formation |
Université de Lettonie (Staatsexamen (en)) (jusqu'en ) |
Activités | |
Conjoint |
Salli Landau (d) (de à ) |
Sport | |
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Équipes | |
Titres aux échecs |
Maître du sport de l'URSS (jeu d'échecs) (d) (à partir de ), grand maître international (à partir de ) |
Classement Elo | |
Distinctions |
Champion du monde d'échecs de 1960 à 1961, Tal remporta aussi le Championnat du monde de blitz en 1988 et a été six fois champion d'URSS (en 1957, 1958, 1967, 1972, 1974 et 1978).
Champion d'URSS à vingt ans, en 1957, il conserva son titre l'année suivante et se qualifia pour le tournoi interzonal de 1958 qu'il remporta ainsi que le tournoi des candidats l'année suivante (1959). Par sa victoire, il obtint le droit d'affronter le champion du monde Mikhaïl Botvinnik. En 1960, il bat Botvinnik et devient à 23 ans le plus jeune champion du monde (son record de précocité ne fut battu qu'en 1985 avec l'avènement de Garry Kasparov à 22 ans). En 1961, il perdit son titre lors du match revanche contre Botvinnik. Après la perte du titre mondial, Tal disputa huit tournois interzones et participa à cinq cycles des candidats (en 1962, 1965, 1968, 1980 et 1985), mais ne réussit plus, après 1961, à se qualifier pour la finale du championnat du monde d'échecs.
Surnommé « le magicien de Riga », Tal préférait nettement le jeu tactique, et ne reculait devant aucun sacrifice, même le plus risqué. Il était réputé, non pas tant pour ses facilités calculatoires que pour son extraordinaire intuition quand il s'agissait d'attaquer[1].
Fumeur et buveur invétéré, Tal a disputé des compétitions jusqu'à la fin de sa vie, malgré de fréquentes maladies contractées dès 1959. Joueur passionné, il lui arrivait de disputer des parties de blitz dans sa chambre d'hôpital[2], et joua même des parties de compétition alité dans sa chambre d'hôtel[3],[4],[5].
Tal détient deux des plus longues séries d'invincibilité : entre le et le , il joua 86 parties dans diverses compétitions sans perdre. Peu après, d' à , il fut invaincu pendant 93 ou 95 parties (le nombre varie suivant les comptages)[6],[7].
Un tournoi de grands maîtres, le Mémorial Tal, est organisé chaque année à Moscou depuis 2006 en son honneur.
Années de formation
Né en Lettonie indépendante, à Riga, en novembre 1936, d'une famille juive, deux mois avant Boris Spassky, Tal devint Soviétique après l'annexion de son pays par l'URSS en 1944. Sa famille, juive, dut quitter Riga avant l'arrivée des troupes allemandes en 1941. Il apprit à jouer durant la guerre et fut rapidement remarqué pour ses aptitudes. En 1949 débuta une longue collaboration avec Alexandre Koblentz qui resta son entraîneur durant toute sa carrière.
Dans les années 1950, Tal orienta ses études vers la langue et la littérature russes, mais ce furent finalement les échecs qu'il choisit pour profession.
Champion de Lettonie à seize ans (1953)
Tal participa pour la première fois au championnat de Lettonie adultes en 1951, il termina 11e-14e en marquant 9 points sur 19. L'année suivante, en 1952, il finit 7e, avec 10 points sur 17. En février-mars 1953, il remporta le titre de champion avec 14,5 points sur 19. Cependant, en 1955, il ne fut que deuxième (14 / 19) et, en 1958, après avoir remporté deux titres de champion d'URSS, il termina seulement troisième avec 16,5 points sur 19. Après la victoire au championnat du monde, Tal ne revint au championnat de Lettonie qu'en 1965 : il remporta un deuxième titre avec 11 points sur 14 (+8 =6).
La conquête du championnat du monde (1957–1961)
Champion d'URSS 1957 et 1958
En 1955, Tal termina 3e-4e du tournoi baltique, disputé à Vilnius, qui faisait office de quart de finale du championnat d'URSS.
Sur le plan national, Mikhaïl Tal commença son activité échiquéenne à haut niveau à la fin de l'année 1955 quand, à 19 ans, il gagna la demi-finale du championnat d'URSS à Riga, puis, en janvier-février 1956, il finit 5e-7e du XXIIIe championnat disputé à Leningrad. La même année, il finit 5e-6e de la demi-finale du XXIVe championnat (1956-1957), se qualifiant de justesse pour la finale qu'il remporta à Moscou, à vingt ans, en février 1957. La Fédération internationale des échecs lui décerna le titre de grand maître international à la fin de l'année.
L'année suivante, en 1958, il renouvela son exploit en remportant un deuxième titre de champion d'URSS.
1958-1959 : vainqueur du tournoi des candidats
Le deuxième titre de Champion d'URSS de Tal, en 1958, le qualifia pour le tournoi interzonal du cycle 1958-1960 de sélection pour le championnat du monde. Dès lors, il fit partie de l'élite mondiale des échecs qu'il ne quitta plus jusqu'à sa mort.
Sa première participation à un tournoi interzonal s'acheva par une première place au tournoi interzonal de Portorož de 1958 (+8, –1 =11). Ce succès le qualifiait pour le tournoi des candidats de 1959 qui devait déterminer qui affronterait Mikhail Botvinnik et lui disputerait le titre de Champion du monde. Le tournoi des candidats se jouait en quatre tours, Tal rencontrant quatre fois les sept autres participants. Il eut lieu dans trois villes de Yougoslavie (à Bled, Zagreb et Belgrade).
Tal termina premier avec 20 points sur 28 après avoir battu Vassily Smyslov (+2, –1 =1), Bobby Fischer (4-0), Svetozar Gligoric, Fridrik Olafsson et Pal Benko (+3, –0 =1), annulé avec Tigran Petrossian (+0, –0 =4) et perdu contre Paul Keres (+1, –3 =0).
Par cette victoire, Tal acquit le droit d'affronter Botvinnik en 1960.
Matchs de championnat du monde (1960 et 1961)
À Moscou en 1960, le jeune Tal (23 ans) domina largement la légende des échecs soviétiques Mikhaïl Botvinnik (48 ans) 12,5 à 8,5 (+6, –2 =13) pour devenir le huitième champion du monde. Curieusement, les deux joueurs ne s'étaient jamais rencontrés devant l'échiquier avant la première partie de ce match. La différence d'âge (25 ans) et l'opposition de style entre le stratège, partisan de la méthode scientifique, Botvinnik et le « brillant tacticien » Tal, a fait qualifier ce match de « match du siècle[8] ».
L'ex-champion du monde déchu avait droit à un match revanche. Quelques semaines avant ce match, Tal souffrit de coliques néphrétiques, subit une attaque cardiaque bénigne[9] et fut hospitalisé. Il ne put se préparer convenablement en vue du match-revanche. En conséquence, durant la revanche disputée à Moscou en 1961, il n'opposa pas une bien forte résistance à la préparation « scientifique » de Botvinnik qui récupéra son titre. Tal perdit +5, –10 =6.
Malgré cette lourde défaite, il ne perdit jamais l'espoir de reconquérir un jour sa couronne.
En 1978, il fit partie de l'équipe des secondants d'Anatoli Karpov lors du championnat du monde 1978 à Baguio.
Les tentatives de reconquête (tournois interzonaux et matchs des candidats)
1962-1965 : finaliste des candidats
Après qu'il eut perdu le titre de champion du monde en 1961, Tal participa au tournoi des candidats de 1962, à Curaçao. Son état de santé l'obligea à se retirer après trois tours (21 parties). Il n'avait alors marqué que 7 points (+3, –10 =8).
Lors du cycle suivant (1964-1966), la Fédération internationale le dispensa de disputer un tournoi zonal et le sélectionna pour le tournoi interzonal. Au tournoi interzonal d'Amsterdam, en 1964, il termina 1er-4e ex æquo avec Larsen, Spassky et Smyslov (+11 =12). En 1965, au cours des matchs des candidats, il battit Portisch (+4, –1 =3) en quart de finale, puis Larsen (+3, –2 =5) en demi-finale avant de perdre en finale contre Spassky (+1, –4 =6).
1968-1969 : demi-finaliste des candidats
Son statut de finaliste du cycle précédent lui évita de disputer le tournoi interzonal de Sousse, en 1967, et Tal fut directement qualifié pour les matchs des candidats. En 1968, il élimina Gligoric (+3, –1 =5) en quart de finale des candidats, mais fut battu par Kortchnoï (+1, –2 =7) en demi-finale. Puis, en 1969, en prévision d'un possible désistement d'un candidat au cours du cycle suivant et afin de le pallier, il dut disputer contre Larsen un match pour la troisième place, match qu'il perdit (+1, –4 =3).
De graves ennuis de santé empêchèrent Tal de participer au tournoi interzonal de 1970 : lors du championnat d'URSS d'octobre 1969 qui était un tournoi zonal, Tal, qui avait retardé une opération du rein, termina 14e-15e et fut éliminé. Un mois après, en novembre 1969, Tal se faisait opérer d'un rein et commença une nouvelle phase de sa carrière.
1973-1980 : quart-de-finaliste des candidats
Sélectionné en 1972 grâce à son classement Elo, Tal fut de retour au tournoi interzonal de Léningrad en juin 1973. Encore mal rétabli après une nouvelle hospitalisation, il finit à une décevante 8e-10e place (+6, –5 =5).
Tal recouvra sa forme passée au tournoi interzonal de Bienne en 1976 avec une 2e-4e place (+6, –1 =12) qui lui permit de disputer un match-tournoi de barrage. À l'issue de celui-ci contre Tigran Petrossian (=4) et Lajos Portisch (+0, –1 =3), il fut éliminé et ne participa pas aux matchs des candidats de 1977.
En 1979, il écrasa la concurrence au tournoi interzonal de Riga où, devant son public, il remporta la première place avec 2½ points d'avance sur le second (+11 =6). En 1980, il fut éliminé dès les quarts de finale par Lev Polougaïevski (+0, –3 =5).
1982-1990 : cinquième du tournoi des candidats
À Moscou en 1982, l'année du début de l'ascension de Garry Kasparov qui remporta le tournoi interzonal, puis le championnat du monde, Tal termina à la 3e-4e place (+4, –1 =8), manquant ainsi les deux places qualificatives pour les matchs des candidats (prises par Kasparov et Beliavski).
Au tournoi interzonal du cycle suivant, à Taxco, en 1985, il s'adjugea la 3e place (+5 =10), se qualifiant ainsi pour le tournoi des candidats de Montpellier. En novembre 1985, à Montpellier, il finit 4e-5e (+3, –1 =11) ex æquo avec Jan Timman et fut éliminé après un match de départage contre ce dernier (+1, –1 =4). Timman fut qualifié car il avait obtenu plus de victoires au cours du tournoi.
À l'interzonal de Subotica, en 1987, Tal finit à la 4e-5e place (+6, –1 =8) et fut éliminé. Sa défaite contre l'avant-dernier du tournoi l'empêcha de remporter la première place.
Lors de son dernier tournoi interzonal à Manille, en 1990, qui était un système suisse, Tal termina à la 29e-39e place avec 6,5 points sur 13[10].
Victoires au championnat d'URSS (1967-1979 et 1991)
Tal conquit six fois le titre de Champion d'URSS, égalant ainsi le record que Mikhail Botvinnik avait établi auparavant.
- 1957, à Moscou : +9, –2 =10
- 1958, à Riga : +10, –3 =5
- 1967, invaincu à Kharkov, système suisse à 126 participants : +7 =6 ; ex æquo avec Lev Polougaïevski
- 1972, invaincu à Bakou : +9 =12
- 1974, Leningrad : +6, –2 =7 ; ex æquo avec Alexandre Beliavski
- 1978, invaincu à Tbilissi : +5 =12 ; ex æquo avec Vitali Tsechkovski
En outre, Tal a terminé 2e-3e en 1959, 1962 et 1971 ; 3e en 1964-1965 et 2e-4e en 1975. Il participa pour la dernière fois lors du dernier championnat d'échecs d'URSS en 1991, sept mois avant sa mort.
Séries d'invincibilité
Si Petrossian était réputé le joueur le plus difficile à battre dans les années 1950 et 1960 (il termina six fois invaincu du championnat d'URSS), Tal remporta trois fois le championnat d'URSS sans concéder de défaite (en 1967, 1972 et 1978) et réalisa, dans les années 1970 et 1980, trois des plus longues séries d'invincibilité[6],[7].
Juillet 1972 - avril 1973
Entre le (tournoi de Viljandi en Estonie) et le (tournoi par équipe des générations d'URSS), Tal joua 86 parties dans diverses compétitions sans perdre : 47 victoires et 39 nulles (74,5 %).
Il fut invaincu lors de cinq compétitions :
- au tournoi de Soukhoumi (août-) ;
- à l'olympiade de Skopje (septembre-) ;
- au championnat d'URSS (novembre-) ;
- au tournoi de Wijk aan Zee () ;
- au tournoi de Tallinn (février-).
La série se termina au tournoi des générations à Moscou, en 1973, où il perdit deux parties contre Balachov. Peu après, il perdit six parties au tournoi interzonal de Leningrad, puis quatre parties lors du championnat d'URSS 1973.
Octobre 1973 - octobre 1974
Après sa défaite dans la 15e ronde du championnat d'URSS, contre Petrossian, le 1973, Tal fut invaincu jusqu'en octobre 1974 :
- au match-tournoi Lettonie-Russie à Riga () ;
- au tournoi de Doubna () ;
- au tournoi de Hastings 1973-1974 ;
- à l'olympiade de Nice () ;
- au tournoi de Lublin () ;
- à la coupe d'URSS des clubs à Moscou ;
- au tournoi de Halle.
Nino Kirov Ivanov arrêta la série de Tal le dans la 4e ronde du tournoi de Novi Sad (tournoi que Tal remporta).
Tal ne donne pas le nombre de parties où il fut invaincu dans sa biographie parue en 1975. Le nombre de 93 parties (+45 =48, 74,2 %) est donné par Kasparov[11]. Tal disputa également deux parties non publiées contre Kogan avant l'olympiade de Nice (une victoire et une partie nulle) lors du match entre le club Avangard et l'équipe de Daougava. Ce match est cité par Gipslis dans une revue d'échecs de Riga[12]. Le nombre de 95 parties sans défaite (+46 =49) est donné par le magazine New in Chess[13].
Tibor Karolyi arrive, dans son étude de la carrière de Tal, à un total de 97 parties sans défaites (47 victoires et 50 nulles)[14]. L'incertitude sur le nombre de parties vient du fait que Tal arriva en retard au tournoi de Novi Sad, juste à temps pour disputer la troisième ronde. Les parties des deux premières rondes (une nulle suivie d'une victoire) furent rattrapées à une date inconnue (avant ou après la quatrième ronde et la défaite contre Kirov Ivanov). De plus, une partie (nulle) contre Tchebanenko lors de la coupe d'URSS des clubs de 1974 n'a jamais été publiée[15]. Karolyi note également que la partie disputée contre Adamski lors du tournoi de Lublin fut adjugée gagnée par Tal parce que le drapeau de la pendule de son adversaire tomba, alors que Tal allait abandonner la partie[16].
Janvier 1978 - février 1979
En 1978, Tal fut invaincu pendant 43 parties disputées :
- au tournoi de Bugojno ;
- lors de la coupe d'Europe des clubs ;
- lors du tournoi d'entraînement entre les sélections des républiques soviétiques ;
- au championnat d'URSS (covainqueur).
Au début 1979, il perdit lors de la 16e et dernière ronde du tournoi de Tallinn (en ) contre Božidar Ivanović, arrêtant sa série de 58 parties sans défaite. Puis il fut invaincu pendant les 18 rondes du super-tournoi de Montréal et invaincu pendant les deux premières rondes du match Yougoslavie-URSS (en ). Il réalisa donc de fin 1977 à 1979 une série de 79 parties en n'en perdant qu'une seule.
Janvier 1981 - janvier 1982
Tal réalisa une dernière série de 80 parties sans défaite en 1981-1982 (invaincu en 1981) : +35 =45 (70,1 %) qui s'arrêta après le tournoi de Porz 1981-1982, lors de la première ronde du tournoi de Wijk aan Zee 1982.
Champion du monde en blitz (1988)
En 1970, Tal avait terminé deuxième derrière Bobby Fischer du championnat du monde officieux de blitz (seul Spassky n'y participait pas) à Herceg Novi. En 1988, il conquit le premier titre officiel de champion du monde de blitz en battant en quarts de finale Youssoupov, en demi-finale Tchernine et en finale Vaganian. Garry Kasparov avait été éliminé en quart de finale et Anatoli Karpov en huitième de finale.
Problèmes de santé
Mikhaïl Tal était un gros fumeur et buvait souvent. Il souffrait d'une malformation congénitale qui ne lui laissait que trois doigts à la main droite.
En 1959, alors qu'il participait au championnat de Moscou de blitz, deux semaines avant le tournoi des candidats, Tal eut une attaque et perdit dix parties[17]. Retourné à Riga, il est transporté à la clinique et on lui enlève son appendice. Pendant près de deux années après l'opération, ses problèmes de rein cessèrent. Lors du championnat du monde à Moscou en 1960, il commença à fumer.
À la fin du tournoi du nouvel an à Stockholm (1960-1961), quelques semaines avant le match revanche contre Botvinnik, Tal fut atteint de coliques néphrétiques et la fédération internationale envisagea de reporter le match de championnat du monde, mais le match eut lieu à la date prévue.
En 1961, après le championnat d'URSS de Bakou, les coliques recommencèrent[18]. Il se fait opérer du rein mais les médecins ne diagnostiquent pas la bonne maladie.
En 1962, lors du tournoi des candidats de Curaçao, il est hospitalisé[19] et doit abandonner le tournoi après 21 parties. En 1963, peu avant le match Botvinnik — Petrossian, un examen révéla qu'une opération était nécessaire[20] ; elle réussit parfaitement. En 1964-1965, lors du championnat d'URSS, sur le conseil des médecins, il disputa des parties alité dans sa chambre d'hôtel.
En 1969, il décida de reporter son opération du rein pour participer au championnat d'URSS de novembre, tournoi zonal qualificatif pour le championnat du monde ; il termina seulement 14e-15e. Un mois après, les médecins lui retirèrent un rein et Tal remporta le tournoi de Tbilissi à la fin de l'année.
En 1973, il est à nouveau hospitalisé et réalise des contre-performances au tournoi interzonal et au championnat d'URSS.
Mikhaïl Tal meurt le à 55 ans, des suites d'une insuffisance rénale. Il est inhumé au cimetière juif dans le quartier Šmerlis de Riga.