Guerre de Gaza de 2008-2009
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La guerre de Gaza de 2008-2009, ou opération Plomb durci (en hébreu מבצע עופרת יצוקה), est une opération militaire israélienne[8] dans la bande de Gaza, qui débuta le à 11 h 30 du matin UTC+2 (9 h 30 du matin UTC) en riposte à des attaques du Hamas, caractérisée d'abord par des raids aériens elle est suivie par une offensive terrestre lancée le vers 19 heures 30 (heure normale d'Europe centrale)[9],[10]. L'objectif déclaré de l'armée israélienne est de mettre fin aux tirs de roquettes Qassam du Hamas lancés depuis la bande de Gaza sur les populations israéliennes, en particulier sur la ville voisine de Sdérot, et à son réapprovisionnement en armement, en s'en prenant aux militants du Hamas et en détruisant des infrastructures qu'il utilise[11], en particulier les centaines de tunnels creusés sous la frontière entre la bande de Gaza et le Sinaï.
Date |
- (22 jours) |
---|---|
Lieu | Bande de Gaza |
Issue |
Victoire militaire israélienne |
Ehud Olmert (Premier ministre) Ehud Barak (Ministre de la défense) Gabi Ashkenazi Yoav Galant Ido Nehoshtan Eli Marom Eyal Eisenberg (en) Yuval Diskin |
Ismaël Haniyeh Mahmoud al-Zahar Khaled Mechaal Nizar Rayyan † Osama Mazini (en) Tawfik Jaber † Ismaïl Jaabari † Ahmed Jaabari Mohammed Deïf Saïd Seyam † Ihab al-Ghussein Ramadan Shallah Abdelaziz Awda |
Armée de l'air israélienne : 80 chasseurs-bombardiers F-15, F-16, hélicoptères de combat AH-1 Cobra, AH-64 ; Mazi : 2 000 chars de combat ; Marine israélienne : frégates, corvettes, patrouilleurs ; Effectifs totaux de l'armée israélienne : 161 000 hommes et 465 000 réservistes | 20 000 hommes ; lance-roquettes Qassam, mortiers, engins explosifs improvisés |
10 soldats tués 3 civils tués Total : 13 morts |
167 policiers tués (PCHR) 223 combattants tués (PCHR), 700 selon Israël, 600 à 700 militants et membres des forces de sécurité selon le ministre de l'intérieur du Hamas[5] 895 civils tués (PCHR) Total : 1 330 morts[6],[7] |
1 garde-frontière égyptien tué
Batailles
- Émeutes de Jérusalem (1920)
- Émeutes de Jaffa (1921)
- Massacre d'Hébron (1929)
- Grande Révolte arabe (1936-1939)
- Guerre civile (1947-1948)
- Guerre israélo-arabe de 1948
- Guerre israélo-arabe (1948-1949)
- Guerre des Six Jours (1967)
- Opération Colère de Dieu (1972-1992)
- Crise du canal de Suez (1956-1957)
- Guerre d'usure (1967-1970)
- Guerre du Kippour (1973)
- Attaque contre un poste-frontière (2012)
- Première guerre du Liban (1975-1990)
- Opération Litani (1978)
- Intervention militaire israélienne au Liban (1982)
- Opération Raisins de la colère (1996)
- Deuxième guerre du Liban (2006)
- Première intifada (1987-1993)
- Seconde intifada (2000-2005)
- Opération Arc-en-ciel (2004)
- Opération Jours de pénitence (2004)
- Opération Pluies d'été (2006)
- Blocus de la bande de Gaza (2007-)
- Guerre de Gaza (2008-2009)
- Abordage de la flottille pour Gaza (2010)
- Confrontation israélo-palestinienne (2011)
- Opération Pilier de défense (2012)
- Guerre de Gaza (2014)
- Regain de violence (2015-2017)
- Marche du retour (2018-2019)
- Crise israélo-palestinienne (2021)
- Guerre entre Israël et le Hamas (2023)
- Massacre de Munich (1972)
- Massacre de Sabra et Chatila (1982)
Le au matin, un cessez-le-feu est annoncé par le gouvernement israélien, qui dit avoir atteint ses objectifs[12]. Quelques heures plus tard, le Hamas annonce à son tour un cessez-le-feu[13] d'une semaine afin de laisser le temps aux forces israéliennes de se retirer de la bande de Gaza et d'ouvrir ses points de passage pour l'aide humanitaire et les produits de première nécessité[14], mais Israël dit que le retrait se fera sans prendre en compte ce délai ; d'après des responsables israéliens, toutes les troupes israéliennes ont quitté le territoire palestinien dès le [15]. Le Hamas déclare lui aussi avoir gagné la guerre[16], avançant notamment que « notre peuple ne s'est pas rendu », et qu'il va se réarmer et que la fabrication d’« armes saintes » est son objectif[17]. En pratique, le cessez-le-feu n'a cependant pas totalement mis fin aux tirs de roquettes[18].
Cette opération militaire a suscité des réprobations, citant le caractère jugé disproportionné de la riposte israélienne, du nombre de victimes civiles parmi les Palestiniens, et des controverses sur l'armement israélien. Cependant, les gouvernements de divers pays restent nuancés dans leur réactions diplomatiques, par exemple : le gouvernement égyptien de l'époque Moubarak qui se montra très critique vis-à-vis du Hamas[19] ou le gouvernement allemand pour qui le Hamas a « rompu unilatéralement le cessez-le-feu[20] ».