Pêche à la ligne aux Jeux olympiques de 1900
discipline des Jeux Olympiques / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
Cher Wikiwand IA, Faisons court en répondant simplement à ces questions clés :
Pouvez-vous énumérer les principaux faits et statistiques sur Pêche à la ligne aux Jeux olympiques de 1900?
Résumez cet article pour un enfant de 10 ans
Vous lisez un « bon article » labellisé en 2019.
La pêche à la ligne est une des épreuves des Jeux olympiques de 1900, organisés dans le cadre de l'Exposition universelle de Paris. La présence d'un concours de pêche parmi les épreuves sportives occasionne un débat entre les organisateurs de l'Exposition et le comité d'organisation des « sports nautiques ». La pêche, très pratiquée par les classes populaires, est présentée comme un moyen de les attirer vers des concours qui pourraient autrement apparaître comme réservés à l'élite sociale. Bien qu'aucune distinction entre les différents sports ne soit faite sur le moment, la pêche à la ligne n'est pas considérée comme une épreuve officielle des Jeux de 1900.
Lieu(x) | Paris, France |
---|---|
Date | au |
Participants | 600 |
Épreuves | 6 séries et une finale (« concours d'honneur ») |
Site(s) | Île aux Cygnes, Seine |
Le concours de pêche est organisé à Paris, sur l'île aux Cygnes, le long de la Seine. Il attire 600 concurrents, dont au moins une femme, et un total de 20 000 spectateurs sur les quatre jours de compétition. En tout, 2 051 poissons sont capturés, dont 881 par les 57 concurrents de la finale le mercredi . Les membres des sociétés de pêche parisiennes doivent se contenter des places d'honneur, même si M. Goethiers, épicier à Bougival et sociétaire à Louveciennes, se classe premier en nombre de prises. Les Parisiens sont supplantés par les pêcheurs de la Ligue picarde, venus en force et très organisés. Ainsi, Élie Lesueur reçoit le titre de « champion du monde » ainsi qu'une coupe des mains d'Émile Loubet, le président de la République, pour avoir sorti le plus gros poisson, et son coéquipier Hyacinthe Lalanne, grâce à ses 47 prises, reçoit une médaille d'or et un diplôme de « premier du monde ». La représentante féminine de la Ligue picarde, Madame B., a aussi les honneurs de la presse sportive avec sa photo dans le no 101 de La Vie au grand air du qui consacre plusieurs pages au concours.
L'organisation du concours s'avère déficitaire : elle reçoit 14 000 francs de subvention de l'organisation de l'Exposition universelle, mais elle coûte un peu plus de 18 000 francs, dont 5 600 francs en prix. Elle ne perçoit par ailleurs guère plus de 1 500 francs, principalement en frais d'inscription.