Quotas laitiers en Europe
politique de droits à produire en France, puis dans l'UE, dans le cadre de la PAC, à partir de 1984 / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Cet article concerne les quotas dans l’Union européenne. Pour les quotas au Canada, voir Quota laitier au Canada.
Le régime des quotas laitiers est une politique de droits à produire[1] mise en place en France puis dans l'Union européenne, dans le cadre de la politique agricole commune, à partir de 1984 pour limiter et stabiliser la production laitière (lait de vache) qui était alors fortement excédentaire (du point de vue de l'offre et de la demande, vue par le marché de plus en plus internationalisé du lait[2]), afin de contrer l'effondrement du prix du lait et du beurre, qui menaçait la survie économique d'une grande partie des éleveurs de vaches laitières.
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Pour les économistes, les quotas font partie des « instruments de maîtrise quantitative » et de « maitrise de la gestion de l'offre »[3] d'un marché[4] (le marché du lait dans ce cas, mais au Québec par exemple, les marchés des œufs de consommation, des œufs d’incubation, du poulet et du dindon ont aussi été soumis à quotas[5], pour les mêmes raisons). Ils nécessitent d'être mis en place à de grandes échelles géographiques (nationales, européennes...) afin que le marché puisse supporter la concurrence des prix des marchés supranationaux et mondiaux. Les quotas peuvent eux-mêmes, comme au Canada, être négociés et mis en vente sur le marché libre, avec toutefois une législation régulatrices visant à ne pas rendre plus vulnérables certaines zones défavorisées[4].
Les quotas laitiers sont finalement abolis en [6] ce qui entraine une crise du revenu des éleveurs.