Rafle du 26 août 1942
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La rafle du 26 août 1942 est une vaste rafle organisée en zone libre, survenue six semaines après la rafle du Vélodrome d'Hiver, à l'initiative du Régime de Vichy après les exigences allemandes en matière d'arrestation des Juifs présentées pour la première fois le . À la suite des conversations, début juillet, entre autorités allemandes et françaises, le gouvernement de Vichy s'était engagé à arrêter 10 000 Juifs apatrides en zone libre.
Rafle du 26 août 1942 | |
Vichy, promenade du Parc des Sources, plaque commémorative de la rafle | |
Type | Rafle (Shoah en France) |
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Pays | France |
Localisation | zone non occupée |
Organisateur | Régime de Vichy |
Participant(s) | police française |
Répression | |
Arrestations | Juifs apatrides et leurs enfants |
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6 584 Juifs apatrides et leurs enfants sont arrêtés ce jour-là, puis transférés dans les semaines qui suivent vers le camp de Drancy, d’où ils seront déportés vers Auschwitz et, pour la plupart, immédiatement assassinés. 4 000 Juifs apatrides déjà enfermés dans les camps de la zone sud les avaient précédés depuis les premiers jours d'.
Souvent passée sous silence, cette rafle est pourtant importante du fait de la responsabilité exclusive de la France quant à son exécution, au contraire de la rafle du Vel' d'Hiv[1],[2], et du fait du rôle qu'elle va jouer dans la prise de conscience d'une partie de la population sur la réalité des déportations[3], le régime de Vichy ne pouvant plus en dissimuler l'extension[4].