Robert Mercer (homme d'affaires)
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Robert Mercer, souvent appelé « Bob » par ses proches, né le à San José en Californie, est un informaticien américain ayant fait partie des premiers chercheurs et développeurs en intelligence artificielle. C'est aussi un homme politique, homme d'affaires et un gestionnaire de fonds spéculatifs américains (ancien co-PDG de la société de fonds spéculatifs Renaissance Technologies)[1],[2],[3]. Il a été à l'origine (et principal investisseur) de la création de Cambridge Analytica et de sa sœur canadienne AggregateIQ[4].
Naissance | |
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Nom de naissance | |
Nationalité | |
Domicile | |
Formation |
Université du Nouveau-Mexique Université de l'Illinois à Urbana-Champaign Sandia High School (en) |
Activités |
Informaticien, entrepreneur, banquier, manager de hedge fund |
Conjoint |
Diana Lynne Mercer (d) |
Enfants |
Rebekah Mercer Heather Sue Mercer (d) Jennifer Mercer (d) |
A travaillé pour | |
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Parti politique | |
Distinction |
Milliardaire passionné dit-on de trains miniatures[5], il fuit les médias et les photographes, et à la différence de la plupart de ses pairs milliardaires, il n'investit pas dans les projets sociaux ni dans l'action caritative. Seuls quelques photos de lui sont connus, dont lors de tournois de poker ou d'événements caritatifs scientifiques organisés par James Simons (milliardaire fondateur de « Renaissance »)[5]. Il est plus connu des grands élus conservateurs pour son soutien financier massif à leurs campagnes politiques conservatrices et libertarienne de droite, parfois combiné à des soutiens stratégiques secrets, comme pour l'élection de Ted Cruz[6] (qu'il a soutenu à hauteur de 13 millions de dollars)[7] puis de l'élection de Donald Trump en 2016[8], qui ont bénéficié du pouvoir d'analyse et d'influence de l'intelligence artificielle de la « plateforme logicielle Ripon » crée par Cambridge Analytica et AggregateIQ, deux officines mises en place par Mercer et Steve Bannon avec le Groupe SCL (officine crée par Bannon et Nigel Oakes) pour influencer les élections. Il a aussi massivement financé la lutte contre les politiques environnementales et le négationnisme des sciences du climat. Plus largement, il est l'un des principaux bailleurs de fonds d'organisations soutenant des causes politiques de droite aux États-Unis (ex : Breitbart News)[6]. Il est le principal bienfaiteur du super PAC Make America Number 1[9].
Il s'est aussi immiscé dans les affaires européennes en jouant un rôle-clé en avantageant les partisans du Brexit lors du référendum sur le Brexit ; il a notamment fait don à Nigel Farage de services d'influence (création de profil psychologique, de type psychographie, avec Propagande de type astroturfing) basés sur l'analyse du big data notamment illégalement extrait de comptes Facebook privés[2],[10].
Mercer a été longtemps co-CEO du hedge fund Renaissance Technologies. En novembre 2017, il a annoncé qu'il quitterait cette entreprise, et vendrait sa participation dans Breitbart News à ses filles[11].