Seigneurie de Sainte-Anne-de-la-Pérade
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La Seigneurie de Sainte-Anne-de-la-Pérade était située sur la rive-nord du fleuve Saint-Laurent, entre Trois-Rivières et Québec, en la province de Québec, Canada. Le front sud de la seigneurie était en bordure du fleuve Saint-Laurent. La profondeur de la seigneurie se dirigeait vers le nord, en parallèle à la Seigneurie de Batiscan (côté ouest). La limite nord de la Seigneurie de Sainte-Anne-de-la-Pérade s'arrêtait à la limite nord-ouest du rang Saint-Joseph, à Sainte-Thècle. En comparaison, la seigneurie de Batiscan s'étendait sur 20 lieues[1], au-delà de la rivière Saint-Maurice. La limite ouest de la seigneurie coupait la rivière Batiscan à la hauteur des rapides du Manitou, entre Saint-Adelphe et Saint-Stanislas (Les Chenaux). Les seigneuries de la rive-nord du fleuve Saint-Laurent relevaient de la division administrative seigneuriale de Trois-Rivières.
Pays | Canada |
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Région/Province | Mauricie |
Statut | Seigneurie |
Date de fondation | |
Concessionnaire | Jean Talon |
Coordonnées | 46° 41′ 00″ N, 72° 25′ 00″ O |
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La Seigneurie de Sainte-Anne-de-la-Pérade était subdivisée en deux:
1. moitié Ouest de la Seigneurie était située entre la Seigneurie de Sainte-Marie, la Seigneurie de Batiscan (à l'ouest) et de la moitié Est de la Seigneurie de Sainte-Anne-de-la-Pérade;
2. moitié Est de la Seigneurie longeait la moitié Ouest.
Ces deux territoires relèvent aujourd'hui de la municipalité de Sainte-Anne-de-la-Pérade, dans la MRC Les Chenaux, dans la région administrative de la Mauricie.
Établi en 1627 en Nouvelle-France et aboli en 1854, le régime seigneurial permettait à l'État de diviser le territoire en fiefs et seigneuries afin de soutenir l'élan de colonisation. Cette institution seigneuriale permettait la distribution et l'occupation des terres en contrôlant le développement. Dans chaque fiefs ou seigneuries, les seigneurs attribuaient par actes notariés[2] des lots aux colons les plus offrants (système de redevances). Ces derniers pouvaient les relouer à d'autres colons. La personne qui se faisait octroyé par l'État un territoire devenait seigneur. Le contrat de concession l'obligeait à mettre en exploitation sa seigneurie[3].
Le régime seigneurial s'inspire du système féodal qui assujettissait le censitaire (désigné "habitant" en Nouvelle-France) au seigneur. Basé sur le principe de l'entreprenariat[Quoi ?], le régime seigneurial stimulait les efforts de colonisation.