Situation politique en Afrique française libérée
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La situation politique dans les territoires français d'Afrique, entre novembre 1942 et avril 1943, notamment en Afrique française du Nord, est confuse, complexe et instable.
À la suite de l'opération Torch et du débarquement allié (principalement américain) en , et alors que la campagne de Tunisie se poursuit, l'Afrique française du Nord libérée — et donc sous contrôle allié — reste pourtant soumise au régime de Vichy et à toutes ses mesures discriminatoires durant plusieurs mois : d’abord sous l’autorité de l'amiral Darlan, capturé par les alliés et forcé de changer de camp, puis sous l’égide du général Henri Giraud, chef du Commandement en chef français civil et militaire[N 1]. Cette situation était qualifiée par Roosevelt de « Military expediencies » (trad. « Opportunités militaires »)[1]. Jusqu'au printemps 1943, cette situation constitue par son caractère particulier une « survie artificielle de la révolution nationale » selon Jacques Cantier[2].
L'Afrique subsaharienne est quant à elle dans la situation suivante : l'Afrique-Occidentale française, dont Darlan a obtenu le ralliement, est dans le camp giraudiste[3], tandis que l'Afrique-Équatoriale française est passée depuis 1940 dans le camp de la France libre du général de Gaulle. Le camp gaulliste prend également le contrôle, fin 1942, de La Réunion et de la Côte française des Somalis. Madagascar, où les Britanniques ont débarqué sans prévenir les gaullistes, représente un cas à part : après la capitulation des vichystes en [4], les Britanniques administrent l'île durant plusieurs mois et n'en cèdent le contrôle à la France libre qu'en .
La situation des possessions africaines de la France, qui se joue politiquement en Afrique française du Nord (AFN), se stabilise progressivement avec la fusion des autorités de Brazzaville (France libre) et d'Alger (Commandement en chef français civil et militaire) au sein du Comité français de la Libération nationale en .