Thuin
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Thuin (prononcé [tɥɛ̃] ou [twɛ̃]; en wallon Twin) est une ville francophone de Belgique située en Région wallonne, chef-lieu d'arrondissement en province de Hainaut, au cœur de la Thudinie et au confluent de la Sambre et de la Biesmelle. Elle jouxte les communes de Beaumont, Fontaine-l'Évêque, Ham-sur-Heure-Nalinnes, Lobbes, Merbes-le-Château, Montigny-le-Tilleul et Walcourt. La commune est une capitale de la batellerie puisque bon nombre de propriétaires de péniches en sont originaires et qu'ils choisissent ce lieu de séjour quand sonne l'heure de la retraite. Son beffroi figure au patrimoine mondial de l'UNESCO[2]. C'est également sur le territoire de l'entité, à Gozée, que se situent les vestiges de l'abbaye d'Aulne.
Thuin | |||||
La ville haute, le beffroi et les jardins suspendus. | |||||
Héraldique |
Drapeau |
||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | Belgique | ||||
Région | Région wallonne | ||||
Communauté | Communauté française | ||||
Province | Province de Hainaut | ||||
Arrondissement | Thuin | ||||
Bourgmestre | Marie-Ève Van Laethem (PS) | ||||
Majorité | PS-IC | ||||
Sièges MR Ecolo PS IC |
23 5 2 12 4 |
||||
Section | Code postal | ||||
Thuin Leers-et-Fosteau Biesme-sous-Thuin Ragnies Biercée Gozée Donstiennes Thuillies |
6530 6530 6531 6532 6533 6534 6536 6536 | ||||
Code INS | 56078 | ||||
Zone téléphonique | 071 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Thudinien(ne)[1] | ||||
Population – Hommes – Femmes Densité |
14 907 () 48,82 % 51,18 % 194,38 hab./km2 |
||||
Pyramide des âges – 0–17 ans – 18–64 ans – 65 ans et + |
() 19,99 % 63,79 % 16,22 % | ||||
Étrangers | 4,32 % () | ||||
Taux de chômage | 13,30 % (octobre 2013) | ||||
Revenu annuel moyen | 20 648 €/hab. (2021) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 20′ 23″ nord, 4° 17′ 13″ est | ||||
Superficie – Terr. non-bâtis – Terrains bâtis – Divers |
76,65 km2 (2021) 85,71 % 5,9 % 8,39 % |
||||
Localisation | |||||
Situation de la ville au sein de son arrondissement et de la province de Hainaut | |||||
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : Région wallonne
Géolocalisation sur la carte : Hainaut
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Liens | |||||
Site officiel | thuin.be | ||||
modifier |
La première attestation de ce toponyme remonte à 868 sous la forme in Tudinio (polyptyque de l'abbaye de Lobbes). Il est formé d'un anthroponyme, Tudo, Theodo (issu du germanique commun *theud « peuple ») ou peut-être Tutus (cognomen latin), et du suffixe -inium et signifie donc « propriété de Tudo, Theodo ou Tutus »[3].
Capitale de la Thudinie, cette ville se situe au confluent de la Sambre et de la Biesmelle. Thuin s'étage sur plusieurs plateaux et sur plusieurs vallées.
Sections de commune
# | Nom | Superf. (km²)[4] | Habitants (2020)[4] | Habitants par km² | Code INS |
---|---|---|---|---|---|
1 | Thuin | 15,51 | 5.914 | 381 | 56078A |
2 | Gozée | 18,81 | 4.108 | 218 | 56078B |
3 | Biesme-sous-Thuin | 4,64 | 565 | 122 | 56078C |
4 | Thuillies | 14,23 | 1.979 | 139 | 56078D |
5 | Donstiennes | 4,55 | 227 | 50 | 56078E |
6 | Ragnies | 13,47 | 437 | 32 | 56078F |
7 | Leers-et-Fosteau | 2,01 | 374 | 186 | 56078G |
8 | Biercée | 3,46 | 1.098 | 317 | 56078H |
Communes limitrophes
Lobbes Fontaine-l'Évêque Montigny-le-Tilleul | ||
Lobbes Merbes-le-Château |
Ham-sur-Heure-Nalinnes | |
Beaumont Walcourt |
Topographie
Quartiers, hameaux et lieux-dits
Quartiers
- Ville haute.
- Ville basse.
- Le Berceau.
- Les Waibes.
- La Demi-Lune.
Hameaux
- Le Néspériat.
- Hauts de Sambre.
- Le Parnasse.
- Saint-Jean.
- L'Alouette.
- Les Hauts Trieux.
- Les Marwèles.
- Ermitage.
- Hourpes.
Lieux-dits
- Stoupré.
- Forestaille.
- Le Gibet.
- Petit Courant.
- La Celle.
- La Maladrie.
Bois
- Bois des Waibes.
- Bois de Biesme.
- Bois de Reumont.
- Bois de la Frégenne.
- Bois Jean Bonival.
- Bois de Fontaine.
- Bois de Lobbes.
Entreprises
La plupart des entreprise sont situés dans le zoning Lobbes-Thuin.
- Bidfood, service de distribution.
- Full Logistic Thuin SA.
- Drinks Distri Boissons Lobbes.
- Full Mazout.
- Intérieur et Chaleur, entreprise de chauffage.
- Multi-Service Découpe SA.
- Full Logistic Thuin SA (service de transport).
- Acos-Visoderm (laboratoire de cosmétique).
Voies de communication
Sans être un nœud de communication important, Thuin peut être rallié à l'aide de bon nombre de moyens de transport.
Bateau
La Sambre, canalisée au gabarit 38,50 m depuis 1829, traverse la ville en offrant de très jolis paysages depuis sa vallée. Quatre écluses (n° 5, 6, 7 et 8) sont situées sur le territoire de la commune.
En , la navigation y est devenue anecdotique car des ouvrages d'art situés en territoire français, sur le canal de la Sambre à l'Oise, risquaient de s'effondrer. De la sorte, il était impossible d'effectuer le voyage vers la vallée de l'Oise et donc d'arriver à Paris. Les travaux de rénovation de ces ouvrages ont eu lieu entre 2019 et 2021, et la réouverture du canal a eu lieu en juillet 2021[5].
Train
La ville dispose de la gare de Thuin (anciennement Thuin-Nord) sur la ligne 130A de Charleroi à Erquelinnes (frontière) et est bien desservie par ce moyen de transport. Cette ligne fut ouverte en 1852 et fut électrifiée en 1962. Voici peu de temps encore, avant l'apparition du Thalys, elle servait aux relations ferroviaires entre Paris, le sillon Sambre-et-Meuse et l'Allemagne du Nord.
Jusqu'au milieu des années 1960, la ville disposait également d'une autre gare (Thuin-Ouest) qui était desservie par la ligne 109 (Mons-Chimay). Cette ligne fut ouverte à l'exploitation complètement en 1882. Le , la ligne 109 a été fermée définitivement.
Routes
Thuin se trouve sur la nationale 59 (Seneffe-Gozée), qui rejoint à Gozée la nationale 53 reliant Charleroi à Chimay. Abordant la ville par le côté Nord, la route doit traverser la vallée de la Sambre pour rejoindre le plateau Sud où se situe le centre de la ville haute. Autrefois ce passage s'effectuait par une route en lacets, par un passage à niveau et par un pont à tablier ridiculement étroit sur la Sambre, occasionnant ainsi des embouteillages quotidiens importants en même temps que des difficultés de navigation dangereuses quand la Sambre était en crue. Depuis la fin des années soixante un pont en « S » enjambe la voie ferrée et le cours de la rivière.
Chemin de fer vicinal (tramway)
Thuin possède un tramway historique qui rejoint Lobbes. En outre, un musée du tramway est implanté sur le site de l'ancienne gare de Thuin-Ouest, près du terminus de la ville basse. Cette voie étroite est un des ultimes reliquats du vicinal qui autrefois couvrait toute la Belgique. Ce tramway touristique est géré par l'ASBL ASVi (Association pour la Sauvegarde du Vicinal). Deux lignes de tram avaient leur terminus à la place de la Ville-Basse :
- la ligne 92 (Charleroi Eden-Marchienne-Fontaine-l'Évêque-Anderlues-Jonction-Lobbes-Bonniers-Lobbes-Thuin) ;
- la ligne 91 (Anderlues-Lobbes-Thuin ). Le numéro 91 a été conservé comme numéro de ligne de substitution en autobus Tec ( Chapelle-Lez-Herlaimont-Piéton-Anderlues-Lobbes- Thuin-Gozée- Montigny-le-Tilleul ).
- Le , dernier jour du tram régulier.
Préhistoire
De nombreuses traces d'occupations préhistoriques sont présentes dans la commune et aux environs.
Environ 300 outils en silex et plusieurs centaines d’éclats ont été récoltés lors des campagnes de fouilles de l'U.L.B. en 2018 et en 2019. « Ces objets se rattachent tous à une époque bien précise du Néolithique appelée le «Michelsberg» (4300/4200 à 3700/3600 av. J.-C.). Il s’agit principalement de haches et d’herminettes polies, de grandes lames retouchées, de percuteurs, d’armatures de flèches, de tranchets et de grattoirs »[6].
Dans les années 1980, le site avait déjà livré un trésor, notamment en statères, des pièces de monnaie gauloise en or, qui datent du premier siècle avant notre ère. Les statères en électrum (50% d'or, argent et cuivre), datant plus exactement de -70 à -50 av. JC, se composent de 70 pièces (frappées au marteau) et correspondent pour la plupart à un type de pièce gauloise bien connu dit « à l’epsilon »[7].
Le territoire communal abrite notamment dans le bois du Grand Bon Dieu les restes d'un retranchement préhistorique[8] qui a été réutilisé au Moyen Âge. Le lieu aurait été l'oppidum de la tribu des Aduatuques.
Moyen Âge
Possession de la principauté de Liège depuis 889, dont elle devenait une des vingt-trois Bonnes Villes, la ville a suivi le destin de cette principauté tout au long de son histoire.
Située aux limites de la Principauté, la ville fut soumise à de nombreux sièges. Le prince-évêque Notger la fit fortifier au Xe siècle.
En 1048, Adalbert de Lorraine y fut tué par Godefroy II de Basse-Lotharingie, lors de la bataille de Thuin.
Les comtes de Hainaut s'en emparent en 1053, en 1298 et en 1408.
Temps modernes
En 1654, les troupes espagnoles, sous les ordres du prince de Condé, entreprennent le siège de la ville mais sans pouvoir concrétiser. Le Spantôle, ancienne pièce à feu en fer forgé qui trône dans la ville et qui a donné son nom à une spécialité pâtissière, aurait été capturé à cette occasion, mais l'objet est bien plus ancien[9].
Depuis cette date 1654, tous les ans, immanquablement le troisième dimanche de mai, s'y déroule une procession qui a pris plutôt l'allure d'une marche militaire en l'honneur de saint Roch. Parmi tous les uniformes portés par les participants, ce sont les uniformes des soldats du Premier Empire qui ont la faveur des marcheurs et du public.
Cette marche (Saint-Roch) fait partie des quinze marches de l'Entre-Sambre-et-Meuse qui ont été reconnues en comme chef-d'œuvre du patrimoine oral et immatériel de l'humanité par l'UNESCO[10]. En 1675, les troupes françaises occupent la ville jusqu'à la paix de Nimègue (1678).
C'est apparemment au cours de cette période (XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles) que la ville connut son âge d'or puisque c'est à ce moment que sont construits les édifices qui constituent la majeure partie du patrimoine architectural de la ville (ancien hôtel des postes, beffroi, maison espagnole, église Notre-Dame-du-Mont-Carmel, ancien couvent des oratoriens, extension de l'abbaye d'Aulne...).
Le , les troupes françaises du général Marceau s'emparent de la ville.
Époque contemporaine
De très violents combats s'y sont déroulés le (bataille de Charleroi), plus particulièrement à Gozée et à Biesme-sous-Thuin, lorsque la 5e armée française faillit se faire encercler par les Ire, IIe et IIIe armées allemandes[11].
Les régiments français qui, le , ont combattu sur le territoire de la commune sont le 12e RI (Tarbes), le 18e RI (Pau), le 34e RI (Mont-de-Marsan), le 49e RI (Bayonne) et le 144e RI (Bordeaux).
Toutes ces unités faisaient partie du 18e Corps d'Armée (Bordeaux) qui constituait le flanc gauche de la 5e armée française et était placé sous les ordres du Gal de Mas-Latrie[12].
Devant l'ampleur des pertes françaises — 983 soldats et officiers du seul 49e RI ont perdu la vie ce jour-là à Thuin —, le chef de la 5e armée, le général Lanrezac prit l'initiative — en désobéissant au généralissime Joffre — de faire reculer ses troupes. Cette désobéissance lui permit de sauver l'essentiel de ses forces et fut, de ce fait, l'une des raisons de la victoire de la Marne qui eut lieu quelques semaines plus tard.
Lors de la Seconde Guerre mondiale, Thuin a été bombardé le ainsi que les jours suivants, ce qui a entraîné un exode d'une très large partie de la population vers la France[13]. Les Allemands entreront dans une ville presque déserte le . Thuin sera libérée par les Alliés le .
Les bourgmestres et coalitions qui ont dirigé Thuin :
Avant la fusion des communes
Sous le régime français et le Royaume uni des Pays-Bas :
- 1814-1818 : Albert Gérard Martin
- 1818-1830 : Albert Gérard Martin
Depuis l'indépendance belge :
- 1830-1844 : Georges-Louis Liégeois (Parti catholique)
- 1844-1845 : Alphonse Augustin Liégeois (Parti catholique)
- 1845-1852 : Auguste Maillard (Parti catholique)
- 1852-1878 : Omer Ladeuze (Parti libéral)
- 1878-1895 : Jean-Baptiste t'Serstevens (Parti libéral)
- 1895-1921 : Victor Vilain (Parti libéral)
- 1921-1946 : Paul Gendebien (Parti catholique)
- 1946-1952 : Charles Gendebien (PSC)
- 1952-1959 : Martial Bourgeois (cartel libéraux-socialistes)
- 1959-1964 : Marc Dagnelies (cartel libéraux-socialistes)
- 1964-1970 : Charles Gendebien (PSC)
- 1970-1976 : Julien Brochard (PSB).
Depuis la fusion des communes
- 1976-1982 : Pierre Trogh (GCA -PSC).
- 1982-1988 : Julien Brochard (PS).
- 1988-1994 : Daniel Ducarme (PRL-PSC [cartel Mieux]).
- 1994-2000 : Daniel Ducarme (PRL-PSC [cartel Mieux], puis renversement d'alliance avec majorité PRL-PS).
- 2000-2006 : Paul Furlan (PS-MR [cartel Com.une]).
- 2006-2009 : Paul Furlan (PS-MR).
- 2009-2012 : Philippe Blanchart, bourgmestre faisant fonction (PS-MR).
- 2012- 2020 : Paul Furlan (PS-MR-Intérêts Communaux, puis PS-Intérêts Communaux).
- depuis 2020 : Marie-Ève Van Laethem (PS-MR-Intérêts Communaux, puis PS-Intérêts Communaux).
Résultats des élections de 1976 | ||
---|---|---|
Parti | Voix | Sièges |
PS | 3 084 (39,7 %) | 9 |
GGA | 2 709 (34,9 %) | 8 |
PSC | 1 654 (21,3 %) | 4 |
IC76 | 259 (3,3 %) | 0 |
Résultats des élections de 1982 | ||
---|---|---|
Parti | Voix | Sièges |
PS | 3 710 (42,1 %) | 12 |
PRL | 2 202 (25,0 %) | 6 |
IC | 1 843 (20,9 %) | 5 |
UDPW | 544 (6,2 %) | 0 |
Résultats des élections de 1988 | ||
---|---|---|
Parti | Voix | Sièges |
Mieux | 5 050 (55,0 %) | 13 |
PS | 3 456 (37,6 %) | 9 |
Écolo | 678 (7,4 %) | 1 |
Résultats des élections de 1994 | ||
---|---|---|
Parti | Voix | Sièges |
Mieux | 4 623 (48,58 %) | 13 |
PS | 2 845 (29,9 %) | 8 |
Ici | 1 206 (12,67 %) | 2 |
Écolo | 565 (5,93 %) | 0 |
Résultats des élections de 2000 | ||
---|---|---|
Parti | Voix | Sièges |
Com.une | 4 765 (52,19 %) | 14 |
PSC | 2 185 (23,93 %) | 5 |
Éco-Ici | 1 896 (20,76 %) | 4 |
Geste | 283 (3,1 %) | 0 |
Résultats des élections de 2006 | ||
---|---|---|
Parti | Voix | Sièges |
PS | 5 351 (53,85 %) | 15 |
MR | 1 840 (18,52 %) | 4 |
CDH | 1 495 (15,04 %) | 3 |
Écolo | 905 (9,11 %) | 1 |
Résultats des élections de 2018 | ||
---|---|---|
Parti | Voix | Sièges |
PS | 41,88 % | 12 |
MR | 21,27 % | 5 |
IC | 19,08 % | 4 |
Écolo | 9,9 % | 2 |
Jumelages
La ville de Thuin est jumelée avec :
L'ancienne commune de Gozée est jumelée avec Chamboulive (France)
Elle comptait, au , 14 922 habitants (7 258 hommes et 7 664 femmes), soit une densité de 194,5 habitants/km²[14] pour une superficie de 76,65 km².
Démographie: Avant la fusion des communes
- Source: DGS recensements population
Démographie : Commune fusionnée
En tenant compte des anciennes communes entraînées dans la fusion de communes de 1977, on peut dresser l'évolution suivante:
Les chiffres des années 1831 à 1970 tiennent compte des chiffres des anciennes communes fusionnées.
- Source: DGS , de 1831 à 1981=recensements population; à partir de 1990 = nombre d'habitants chaque 1 janvier
Année | Population |
---|---|
1992 | 14 324 |
1993 | 14 476 |
1994 | 14 491 |
1995 | 14 484 |
1996 | 14 510 |
1997 | 14 527 |
1998 | 14 559 |
1999 | 14 589 |
2000 | 14 603 |
2001 | 14 612 |
2002 | 14 674 |
2003 | 14 679 |
2004 | 14 652 |
2005 | 14 638 |
2006 | 14 625 |
2007 | 14 606 |
2008 | 14 672 |
2009 | 14 645 |
2010 | 14 691 |
2011 | 14 613 |
2012 | 14 565 |
2013 | 14 662 |
2014 | 14 530 |
2015 | 14 539 |
2016 | 14 494 |
2017 | 14 600 |
2018 | 14 671 |
2019 | 14 702 |
2020 | 14 703 |
2021 | 14 787 |
2022 | 14 907 |
2023 | 14 922 |
- Vallée de la Sambre et la collégiale Saint-Ursmer de Lobbes.
- La ville-haute vu de la ville-basse.
- Les Jardins suspendus.
- Château d'Hourpes.
- Église Notre-Dame des Carmes.
- La vieille ville (ville-haute).
- Le château Beauregard.
- La Sambre.
- La place de la ville-haute.
- La ville-haute et le beffroi.