Tour d'Italie 2015
édition 2015 du Tour d'Italie, course cycliste italienne / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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La 98e édition du Tour d'Italie, l'un des trois grands tours, s'est déroulée du 9 au . Il s'agit de la 15e épreuve de l'UCI World Tour 2015. Le Giro part de San Lorenzo al Mare, le 9 mai, avec un contre-la-montre par équipes de 17,6 km et se termine à Milan, le 31 mai, avec une étape de plaine de 185 km. 197 coureurs répartis en 22 équipes participent au premier grand tour de la saison. La course est remportée pour la deuxième fois de sa carrière par l'Espagnol Alberto Contador, de l'équipe Tinkoff-Saxo. Il devance deux coureurs de l'équipe Astana, l'Italien Fabio Aru et l'Espagnol Mikel Landa.
Course |
98e Tour d'Italie |
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Compétition | |
Étapes | |
Date | |
Distance |
3 481,8 km |
Pays | |
Lieu de départ | |
Lieu d'arrivée | |
Équipes | |
Partants | |
Vitesse moyenne |
39,399 km/h |
Vainqueur | |
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Deuxième | |
Troisième | |
Classement par points | |
Meilleur grimpeur | |
Meilleur sprinteur | |
Meilleur jeune | |
Super-combatif | |
Meilleure équipe |
Contador s'empare de la tête du classement général à l'issue de la première arrivée au sommet de la course lors de la cinquième étape. Sa défense du maillot rose est remise en cause lorsqu'il se démet l'épaule gauche à la suite d'une chute au cours du sprint de la sixième étape. Il continue finalement la course et réussit à maintenir son avance jusqu'à la treizième étape où il est victime d'un autre accident. Il perd du temps et son maillot rose au profit de Fabio Aru. Cependant, lors du long contre-la-montre individuel de 59,4 km disputé le lendemain, il reprend un avantage considérable sur l'ensemble de ses rivaux et récupère le maillot rose, qu'il conserve jusqu'à l'arrivée à Milan. Il remporte son deuxième Giro, après le Tour d'Italie 2008. Il a aussi remporté la course 2011 avant d'être déclassé en raison d'un contrôle positif au clenbutérol. Comme en 2008, Contador n'a remporté aucune étape pendant le Giro, mais ses bons classements sur chaque étape de montagne lui ont permis de conserver une avance supérieure à deux minutes par rapport à son dauphin. La deuxième place revient à Fabio Aru, qui, en dépit d'une contre-performance sur le contre-la-montre individuel et une mauvaise performance lors de l'ascension du col du Mortirolo, a remporté les 19e et 20e étapes. Le podium est complété par la révélation de la course, Mikel Landa, qui a également remporté deux étapes.
Parmi les autres classements de la course, l'Italien Giacomo Nizzolo de la Trek Factory Racing s'adjuge le classement par points, sans avoir gagné d'étape. Le coureur de la Movistar Giovanni Visconti remporte le classement de la montagne après s'être emparé du maillot bleu lors de la 19e étape composée de trois ascensions de première catégorie. Aru termine également meilleur jeune de ce Giro (coureur de 25 ans le mieux classé au classement général), avec près de deux heures d'avance sur son dauphin. Enfin, l'équipe kazakhe Astana remporte les deux classements par équipes (aux temps et aux points).
Parcours
L'épreuve débute par un contre-la-montre par équipe de 17,6 km, puis une étape de plaine. S'ensuivra une étape de moyenne montagne, dont les 25 derniers kilomètres sont plats, et une étape vraiment vallonnée, avec le sommet de la dernière côte à 10 km de l'arrivée. Après une arrivée au sommet de la longue montée vers Abetone, les sprinteurs auront une opportunité avec la 6e étape, puis ce sera au tour des puncheurs, avec une étape longue de 263 km et deux côtes non-répertoriées dans les 15 derniers kilomètres.
Pour le deuxième week-end de course, les organisateurs ont programmé deux nouvelles étapes difficiles : la 8e étape se termine au sommet de la montée vers Campitello Matese, après deux autres montées répertoriées, notamment le long Forca d'Acero dans la première moitié de l'étape ; la 9e étape comprend de nombreuses ascensions, dont la dernière répertoriée voit son sommet placé à 12 km de la ligne. Après le premier jour de repos et une étape de plaine, la 11e étape se termine par trois tours de circuit autour d'Imola, avec une ascension (Tre Monti) et une arrivée sur le circuit automobile. Les coureurs arriveront ensuite au sommet de la courte mais explosive montée vers le Sanctuaire de la Madone de Monte Berico, puis feront une étape toute plate.
Un contre-la-montre de près de 60 km avec deux bosses est ensuite au programme, puis ce sera la première étape de haute montagne, avec trois cols dont l'enchaînement du passo Daone et de la montée finale vers Madonna di Campiglio. La deuxième journée de repos est suivie par l'étape-reine de la course : les coureurs enchaînent le Campo Carlo Magno, le passo del Tonale, la montée vers Aprica, le très difficile Mortirolo (12,8 km à 10,1 %, une pente maximale de 18 %) et la montée finale vers Aprica. L'étape suivante est assez plate et arrive à Lugano, en Suisse. Le final de la 18e étape est marqué par le monte Ologno et la descente vers l'arrivée à Verbania. Les coureurs affrontent alors deux nouvelles étapes très difficiles. La 19e étape comprend l'enchaînement du Saint-Barthélémy, le Col de Saint-Pantaléon et l'ascension finale vers Cervinia. La 20e étape enchaîne le Colle delle Finestre et ses portions non-asphaltées, Cima Coppi, et la montée finale vers Sestrières, comme en 2005 et 2011. La course se conclut par une étape de plaine entre Turin et Milan[1],[2]. Les 3 481,8 km de l'épreuve se répartissent donc entre sept étapes de plaine, sept étapes de moyenne montagne, cinq étapes de montagne, un contre-la-montre par équipe et un contre-la-montre individuel, avec une dernière semaine particulièrement difficile comme à l'accoutumée[3].
Dans les semaines précédant la présentation du parcours, Vincenzo Nibali et Alberto Contador ont fait part de leurs envies de doubler en 2015 le Giro avec le Tour de France. Le parcours ajouterait du piment à ce duel, car avec un très long contre-la-montre et de difficiles enchaînement de cols, il n'avantage aucun des deux coureurs. L'organisation a proposé un parcours varié et complet, « typique de grand tour » et qui avantage les grimpeurs grâce au fait que « dès la troisième étape, il devrait y avoir du tri au classement général, moins de tension et donc moins de danger »[4]. Pour les coureurs et l'organisation, les points-clé du parcours sont le contre-la-montre individuel particulièrement long et la dernière semaine très montagneuse : cela devrait favoriser des coureurs complets[5], permettre « une course fantastique » pour le président de l'UCI Brian Cookson, tandis que la météo aura aussi son importance selon Contador et pour Fabio Aru cela rendra la course « encore plus belle »[6].
Équipes
L'organisateur RCS Sport a communiqué la liste des cinq équipes invitées le [7]. Vingt-deux équipes participent à ce Tour d'Italie - dix-sept WorldTeams et cinq équipes continentales professionnelles :
UCI WorldTeams | ||
---|---|---|
Nom de l'équipe | Pays | Code |
AG2R La Mondiale | France | ALM |
Astana | Kazakhstan | AST |
BMC Racing | États-Unis | BMC |
Cannondale-Garmin | États-Unis | TCG |
Etixx-Quick Step | Belgique | EQS |
FDJ | France | FDJ |
Giant-Alpecin | Allemagne | TGA |
IAM | Suisse | IAM |
Katusha | Russie | KAT |
Lampre-Merida | Italie | LAM |
Lotto NL-Jumbo | Pays-Bas | TLJ |
Lotto-Soudal | Belgique | LTS |
Movistar | Espagne | MOV |
Orica-GreenEDGE | Australie | OGE |
Sky | Royaume-Uni | SKY |
Tinkoff-Saxo | Russie | TCS |
Trek Factory Racing | États-Unis | TFR |
Équipes continentales professionnelles | ||
---|---|---|
Nom de l'équipe | Pays | Code |
Androni Giocattoli-Sidermec | Italie | AND |
Bardiani CSF | Italie | BAR |
CCC Sprandi Polkowice | Pologne | CCC |
Nippo-Vini Fantini | Italie | NIP |
Southeast | Italie | STH |
Coureurs
Hommage
Le dossard 108 est retiré pour la quatrième année consécutive en hommage au Belge Wouter Weylandt décédé sur les routes du Tour d'Italie 2011 avec ce même dossard[8],[9].
Favoris pour le classement général
Le tenant du titre, le Colombien Nairo Quintana a choisi de ne pas défendre son titre afin de se concentrer sur le Tour de France. Avant le début de la course, l'Espagnol Alberto Contador est considéré comme le principal favori pour gagner la course[10]. Contador espère gagner l'édition de cette année du Giro ainsi que le Tour de France (qui commence en juillet), pour succèder à l'Italien Marco Pantani dernier coureur à avoir réalisé le doublé Giro-Tour en 1998[11]. Néanmoins, son début de saison est jugé décevant, avec seulement une seule victoire lors de la troisième étape du Tour d'Andalousie, même si Contador « s'attendait à ne pas avoir des résultats aussi brillant que les années précédentes »[12]. Son principal adversaire sera l'Australien Richie Porte. Ce dernier réalise un début de saison solide en remportant le championnat d'Australie du contre-la-montre[13], Paris-Nice (plus deux victoires d'étapes), le Tour de Catalogne et le Tour du Trentin (plus une victoire d'étape). Porte est en très grande forme, dans « la forme de sa vie »[14], d'après Contador. Il bénéficie de la présence à ses côtés de Leopold König, septième du dernier Tour de France, et d'autres bons grimpeurs comme Mikel Nieve ou Sebastian Henao[15].
D'autres coureurs sont attendus pour se jouer la victoire au classement général. Parmi eux, le Colombien Rigoberto Urán, deuxième du Giro en 2013 et 2014 et l'Italien Fabio Aru, troisième de l'épreuve l'année dernière[16].
Les outsiders pour viser un bon classement sont l'Italien Domenico Pozzovivo (cinquième l'année dernière), le Belge Jurgen Van den Broeck (auteur d'un top 10 sur les trois grands tours), le Russe Ilnur Zakarin (vainqueur du récent Tour de Romandie) et le Canadien Ryder Hesjedal (vainqueur du Tour d'Italie en 2012)[17],[18].
Favoris pour le classement par points
Pour le maillot rouge récompensant le vainqueur du classement par points, les favoris sont les sprinteurs.
Le principal sprinteur engagé dans la course est l'Allemand André Greipel. Ses principaux concurrents sont des sprinteurs italiens Elia Viviani, Sacha Modolo, Giacomo Nizzolo, Roberto Ferrari, Matteo Pelucchi ou Fabio Felline, l'Australien Michael Matthews, le Slovène Luka Mezgec ou le Néerlandais Moreno Hofland[19]. D'autres coureurs, plus complets, peuvent également faire de ce classement un objectif, comme le Belge Philippe Gilbert, l'Espagnol Juan José Lobato ou l'Italien Diego Ulissi[20].
Favoris pour le classement de la montagne
Le Colombien Julián Arredondo a remporté le classement de la montagne lors du Tour d'Italie précédent. Il ne défend pas son titre puisqu'il vise le Tour de France cette année. Le maillot de meilleur grimpeur est souvent gagné par un bon grimpeur qui ne vise pas le classement général. De cette façon, le coureur obtient plus de liberté et peut lancer des attaques de loin, pour collecter les points sur les montées parsemées tout le long du parcours.
Parmi les principaux prétendants, on retrouve un ancien vainqueur l'Italien Stefano Pirazzi lauréat en 2013, ainsi que ses coéquipiers Francesco Manuel Bongiorno et Edoardo Zardini ou d'autres coureurs réputés bons grimpeurs comme Damiano Cunego, Giovanni Visconti, Igor Antón, Dayer Quintana voire Ryder Hesjedal s'il perd du temps au général.
Les principaux favoris pour le classement général Alberto Contador, Richie Porte, Fabio Aru, Rigoberto Urán et Domenico Pozzovivo sont des candidats naturels au maillot bleu grâce au nombre important d'arrivées au sommet[21],[22].
39 ascensions sont répertoriées pour le classement de la montagne. La Cima Coppi est le col du Finestre qui est au programme de l'avant dernière étape. En plus, les coureurs franchissent neuf cols de première catégorie, huit de deuxième catégorie, treize de troisième catégorie et huit de quatrième catégorie[23].
Étape | Col | Altitude (m) | Catégorie | Longueur | Dénivelé moyen (%) | Pente maximum (%) | Coureur passé en tête |
---|---|---|---|---|---|---|---|
2e | Pratozanino | 206 | 4e | 4,2 km | 4,9 % | 10 % | Bert-Jan Lindeman |
3e | Colle Caprile | 470 | 3e | 11,8 km | 3,8 % | 9 % | Edoardo Zardini |
Barbagelata | 1.115 | 2e | 5,7 % | 8,1 % | 12% | Pavel Kochetkov | |
4e | Colla di Velva | 536 | 3e | 14,2 km | 3,5 % | 9 % | Edoardo Zardini |
Passo del Termine | 548 | 3e | 8,8 km | 6,1 % | 10 % | Davide Formolo | |
Biassa | 323 | 3e | 3,4 km | 8,9 % | 14 % | Davide Formolo | |
5e | Foce Carpinelli | 839 | 3e | 10,1 km | 5 % | 9 % | Axel Domont |
Abetone | 1.386 | 2e | 17,3 km | 5,4 % | 10 % | Jan Polanc | |
6e | Pomarance | 364 | 4e | 6,3 km | 4,4 % | 11 % | Alessandro Malaguti |
7e | Monterotondo | 156 | 4e | 2,5 km | 5,1 % | 9 % | Pierpaolo De Negri |
8e | Forca d'Acero | 1.530 | 2e | 26 km | 5 % | 9 % | Steven Kruijswijk |
Campitello Matese | 1.430 | 1re | 13 km | 6,9 % | 12 % | Beñat Intxausti | |
9e | Monte Terminio | 1.240 | 2e | 20 km | 4,2 % | 9 % | Simon Geschke |
Colle Molella | 1.087 | 1re | 9,5 km | 6,3 % | 12 % | Simon Geschke | |
Passo Serra | 584 | 2e | 3,6 km | 8 % | 13 % | Tom-Jelte Slagter | |
10e | Monte di Bartolo | 169 | 4e | 4,8 km | 3,5 % | 9 % | Alessandro Malaguti |
11e | Passo del Trebbio | 565 | 3e | 6,3 km | 6,3 % | 11 % | Beñat Intxausti |
Valico del Prugno | 533 | 3e | 5,6 km | 6,2 % | 9 % | Carlos Betancur | |
Tre Monti | 252 | 4e | 4,4 km | 4,1 % | 10 % | Ilnur Zakarin | |
12e | Castelnuovo | 290 | 4e | 5,4 km | 5 % | 11 % | Simon Geschke |
Crosara | 397 | 3e | 3,7 km | 9,1 % | 17 % | Beñat Intxausti | |
Monte Berico | 123 | 4e | 1,2 km | 7,1 % | 11 % | Philippe Gilbert | |
14e | San Pietro di Feletto | 266 | 4e | 4,9 km | 3,8 % | 9 % | Vasil Kiryienka |
15e | La Fricca | 1.096 | 2e | 11,3 km | 5,1 % | 10 % | Beñat Intxausti |
Passo Daone | 1.298 | 1re | 8,4 km | 9,2 % | 14 % | Giovanni Visconti | |
Madonna di Campiglio | 1.715 | 1re | 15,5 km | 5,9 % | 12 % | Mikel Landa | |
16e | Campo Carlo Magno | 1.681 | 2e | 13 km | 6,7 % | 12 % | Carlos Betancur |
Passo del Tonale | 1.883 | 2e | 15,3 km | 6,1 % | 10 % | Rubén Fernández Andújar | |
Aprica | 1.173 | 3e | 14 km | 3,4 % | 15 % | Ryder Hesjedal | |
Mortirolo | 1.854 | 1re | 11,9 km | 10,9 % | 18 % | Steven Kruijswijk | |
Aprica | 1.173 | 3e | 14 km | 3,5 % | 15 % | Mikel Landa | |
17e | Teglio | 851 | 3e | 7,4 km | 6,5 % | 10 % | Giacomo Berlato |
18e | Monte Ologno | 1.168 | 1re | 10,4 km | 9 % | 13 % | Francesco Manuel Bongiorno |
19e | Croce Serra | 598 | 3e | 6,9 km | 3,8 % | 9 % | Carlos Betancur |
Saint-Barthélemy | 1.644 | 1re | 16,5 km | 6,7 % | 13 % | Giovanni Visconti | |
Col de Saint-Pantaléon | 1.664 | 1re | 16,5 km | 7,2 % | 12 % | Giovanni Visconti | |
Cervinia | 2.001 | 1re | 19,2 km | 5 % | 12 % | Fabio Aru | |
20e | Col du Finestre | 2.178 | CC | 18,5 km | 9,2 % | 14 % | Mikel Landa |
Sestrières | 2.035 | 3e | 9,2 km | 5,4 % | 9 % | Fabio Aru |
Favoris pour le classement du meilleur jeune
Le favori pour l'obtention du maillot blanc est l'Italien Fabio Aru, deuxième du classement du meilleur jeune (meilleur coureur de moins de 25 ans au classement général) l'année précédente et troisième du général. Les outsiders sont les Colombiens Esteban Chaves et Sebastián Henao, ainsi que l'Italien Davide Formolo[24],[25].
La course commence avec un contre-la-montre par équipes disputé le long de la piste cyclable de la Riviera del Flori dans Ligurie. Orica-GreenEDGE remporte cette première étape, tandis que l'Australien Simon Gerrans devient le premier porteur du maillot rose. La deuxième étape, qui est marquée par plusieurs chutes, est remportée au sprint par l'Italien Elia Viviani (Sky). Cette victoire lui permet de s'emparer du maillot rouge de leader du classement par points. L'Australien Michael Matthews, mieux classé sur l'étape, récupère le maillot rose à son coéquipier Gerrans. Lors d'une troisième étape très courte et nerveuse, l'Australien Michael Matthews, déjà en rose, s'impose au sprint alors que beaucoup des autres sprinters n'ont pas réussi à passer les difficultés du jour. Cette étape voit aussi l'abandon d'un outsider de ce Giro, Domenico Pozzovivo.
En remportant ce Tour d'Italie, Alberto Contador ajoute un septième grand tour à son palmarès. Ce total égale celui de Miguel Indurain, vainqueur de cinq Tours de France et deux Tours d'Italie. Il confirme sa domination sur les coureurs de sa génération en ce qui concerne les courses à étapes : parmi les coureurs en activité en 2015, aucun à l'exception de son coéquipier Ivan Basso (vainqueur du Giro en 2006 et 2010) n'a remporté l'un des grands tours plus d'une fois, alors que Contador compte désormais plusieurs victoires sur chaque grand tour. Parmi les vainqueurs de grands tours, Contador se distingue désormais par sa longévité : ses succès s'étendant de 2007 à 2015, sa période de victoires est plus longue que celle des quintuples vainqueurs du Tour de France Jacques Anquetil (1957-1964), Eddy Merckx (1968-1974), Bernard Hinault (1978-1985) et Miguel Indurain (1991-1995)[26].