Transidentité en France
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La transidentité en France correspond à l'histoire, la culture, le militantisme et les conditions de vie des personnes transgenres en France. Si des parcours de personnes françaises peuvent être interprétées comme relevant de la transidentité, tels que ceux de Kalonymus ben Kalonymus, Jenny Savalette de Lange ou Violette Morris, l'histoire trans de France commence véritablement lors de la conceptualisation de la transidentité en tant que telle, au début du XXe siècle. Fortement associées à la culture cabaret et à Coccinelle dans les années 1960, les personnes trans s'organisent dans des réseaux d'entraides. En 1992, le changement d'état civil se codifie, imposant hormonothérapie, chirurgie de réattribution sexuelle et suivi psychiatrique. Ces conditions s'assouplissent dans les années 2010 grâce à la mobilisation du militantisme trans, notamment lors de la manifestation annuelle de l'ExistransInter, créée en 1997.
Malgré une visibilité accrue des personnes trans françaises, que ce soit dans le milieu politique, artistique ou des sciences sociales, la vie quotidienne des personnes trans en France reste complexe, avec des difficultés d'accès à la parentalité et notamment l'interdiction du recours à la procréation médicalement assistée pour les hommes trans, ou le non respect de l'identité de genre des personnes incarcérées.