Université de Tartu
université estonienne / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
Cher Wikiwand IA, Faisons court en répondant simplement à ces questions clés :
Pouvez-vous énumérer les principaux faits et statistiques sur Université de Tartu?
Résumez cet article pour un enfant de 10 ans
L’université de Tartu est la principale université d’Estonie.
Certaines informations figurant dans cet article ou cette section devraient être mieux reliées aux sources mentionnées dans les sections « Bibliographie », « Sources » ou « Liens externes » ().
Vous pouvez améliorer la vérifiabilité en associant ces informations à des références à l'aide d'appels de notes.
Fondation |
---|
Type |
Université publique multidisciplinaire |
---|---|
Forme juridique |
Personne morale de droit public (d) |
Nom officiel |
Tartu Ülikool (Estonien) Universitas Tartuensis (Latin) University of Tartu (Anglais) |
Régime linguistique | |
Fondateur | |
Recteur |
Toomas Asser |
Membre de | |
Site web |
Étudiants |
14 652 (en 2021)[1] |
---|
Pays | |
---|---|
Ville |
Tartu (siège) |
L'Université de Tartu, fondée en 1632 par le baron Johan Skytte avec le soutien du roi de Suède (qui a colonisé la région appelée à cette époque Livonie), est conçue sur le modèle de l'Université d'Uppsala, créée à la fin du XVe siècle.
Rouverte en 1802 lorsque la ville de Tartu (alors appelée Dorpat) est une composante de l’Empire Russe, l’université est gérée et fréquentée par les familles de la noblesse allemande locale, à qui l’Empire a laissé une large autonomie.
Elle devient tout au long du XIXe siècle une université européenne de premier plan, permettant des échanges intellectuels et scientifiques entre le monde germanique et russe, ce qui lui permet d’attirer et de former un grand nombre de chercheurs reconnus. On compte notamment Karl Ernst von Baer, Friedrich Georg Wilhelm von Struve, Alexander Schmidt ou encore Wilhelm Ostwald (Prix Nobel de chimie au début du XXe siècle).
À la fin du XIXe siècle, l’Empire russe voit d’un mauvais œil cet ilot germanique au moment où se développe l’Empire allemand et entame une vague de russification de l’enseignement dont l’Université fait les frais.
En parallèle, l’Université de Tartu devient paradoxalement l’un des plus importants vecteurs du « réveil national » estonien, qui mène progressivement à l’indépendance de l’Estonie en 1918. Elle permet à la ville de Tartu de devenir le berceau intellectuel et culturel du pays.
À partir de la Seconde Guerre mondiale, l’université ainsi que la ville et le pays tout entier sont envahis puis contrôlés par l’Union soviétique, puis par l’Allemagne nazie, et à nouveau par l’URSS à partir de la fin de la guerre. Sous l’occupation soviétique, l’Université se coupe d’une partie de ses échanges internationaux à l’Ouest.
Après le rétablissement de l’indépendance de l’Estonie en 1991, l’Université doit attendre 1992 pour retrouver son autonomie académique. Elle finit par adopter les standards des universités européennes au début des années 2000.