Utilisateur:FERNANDES Gilbert/Brouillon2
De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
Pour les articles homonymes, voir Marie, Marie-Madeleine et Sainte Marie-Madeleine.
Marie Madeleine, ou Marie de Magdala, appelée aussi Marie la Magdaléenne (Μαρία ἡ Μαγδαληνή) dans les Évangiles, est une disciple de Jésus qui le suit jusqu'à ses derniers jours, assiste à sa Résurrection et qui a donné naissance à une importante figure du christianisme.
Marie Madeleine Sainte chrétienne | |
“Noli me tangere”, Marie Madeleine au tombeau, par Antoine Rivalz, Montauban, musée Ingres-Bourdelle. | |
Apôtre des apôtres | |
---|---|
Naissance | date inconnue av. J.-C peut-être Magdala |
Décès | Ier siècle Santa Bauma, grotte du massif de la Sainte-Baume, ou à l'emplacement de la basilique Sainte-Marie-Madeleine de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume |
Vénéré à | Basilique de Saint Maximin, Basilique de Vézelay, Sanctuaire de la Sainte-Baume |
Vénéré par | Église orthodoxe Église catholique Communion anglicane Luthéranisme Autres types d'Églises protestantes |
Fête | 22 juillet |
Saint patron | des cordiers, diocèse du Var |
modifier |
Elle est citée nommément huit fois dans les quatre Évangiles canoniques, plus que la plupart des apôtres[1]. L'Évangile selon Jean, écrit au plus tôt vers 80[2], en fait la première personne à avoir vu Jésus après sa Résurrection, chargée d'avertir les apôtres. Ce motif est repris dans une fin probablement ajoutée au IVe siècle à l'Évangile selon Marc.
L'Église de Rome considère, à partir de Grégoire Ier au VIe siècle, que Marie de Magdala ne fait qu'une avec Marie de Béthanie ainsi qu'avec la pécheresse qui oint le Christ de parfum[alpha 1]. Cette position est abandonnée en 1965 par l'Église catholique après Vatican II, sainte Marie de Magdala étant célébrée, comme dans l’Église orthodoxe, le 22 juillet, tandis que Marie de Béthanie l'est avec sa sœur Marthe le 29 juillet. L'Église orthodoxe, depuis Jean Chrysostome, fait la distinction entre ces personnages, de même que les Églises protestantes.
Personnage très présent dans le christianisme du Moyen Âge, elle est présentée comme modèle au fidèle par l’Église de ce temps. Face aux critiques du protestantisme, le Concile de Trente la remet en avant et renforce sa présence dans les arts figuratifs. A partir du XXe siècle siècle, différents courants et mouvements (féministes, gnostiques) se saisissent de son personnage et réinterprètent les texte originaux construisant une personnalité très différente de la figure présentée initialement. La littérature et le cinéma s'emparent également de ce personnage, faisant d'elle une figure de proue de nombreux combats sociétaux et spirituels.