Variétés régionales du roumain
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Les variétés régionales du roumain ou régiolectes selon le vocabulaire des linguistes roumains du XXIe siècle, sont traditionnellement traitées de deux points de vue :
- Les linguistes qui ont initié la dialectologie du roumain, comme Gustav Weigand (de), Ovid Densușianu, Sextil Pușcariu, Alexandru Rosetti, Theodor Capidan (en), etc., et la plupart des linguistes roumains des XXe et XXIe siècles considèrent que les quatre idiomes romans orientaux (roumain de Roumanie et Moldavie, aroumain, mégléno-roumain et istro-roumain des Balkans) sont des dialectes d'une seule langue : le roumain. Ils dénomment « daco-roumain » le roumain de Roumanie et Moldavie quand ils le pensent nécessaire. Pour eux, le daco-roumain se subdivise en ce qu'ils appellent des subdialecte (« sous-dialectes ») ou graiuri (« parlers »)[1]. On utilisait encore le terme grai (au singulier) dans ce sens vers la fin du XXe siècle[2], mais les auteurs du XXIe siècle l'ont abandonné pour subdialect, et utilisent grai pour ses subdivisions[3].
- Une minorité de linguistes roumains, comme George Giuglea (en), Alexandru Graur (en), Ion Coteanu etc. considèrent les quatre idiomes romans orientaux comme des langues à part entière. Ils dénomment « roumain » la langue parlée en Roumanie et Moldavie, dont ils considèrent les variétés régionales comme des dialecte (« dialectes »), subdivisés en graiuri (approximativement « parlers »).
Les idiomes romans de l'est (roumain, istro-roumain, aroumain et mégléno-roumain) ne sont que très partiellement inter-compréhensibles ; en revanche, les « régiolectes du roumain » présentent une intelligibilité mutuelle d'un degré beaucoup plus grand que les dialectes allemands, par exemple[4].
Cet article utilise les termes des linguistes du premier groupe ci-dessus, à savoir « régiolectes du roumain », subdivisés en « groupes de parlers » et « parlers ».