Vespa 400
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Développée par Piaggio, le célèbre constructeur des scooters Vespa des années 1950, et sortie en 1957, la Vespa 400 est une voiture compacte comme les affectionnent les Italiens. À l'instar de la Fiat 500, sa compacité, son petit moteur et son encombrement réduit en font une citadine idéale. Propulsée par un moteur deux cylindres deux temps, elle permet d'atteindre une vitesse maximale de 80–90 km/h.
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Vespa 400 | |
Vespa 400 | |
Marque | ACMA |
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Années de production | 1957 - 1961 |
Production | 30 000 exemplaire(s) |
Usine(s) d’assemblage | Fourchambault |
Moteur et transmission | |
Énergie | Essence |
Moteur(s) | Deux-temps bi-cylindres en ligne |
Position du moteur | Longitudinale port-à-faux arrière |
Cylindrée | 393 cm3 |
Puissance maximale | 12 à 14 ch DIN (10 kW) |
Transmission | Propulsion |
Boîte de vitesses | Manuelle à 3/4 rapports |
Masse et performances | |
Masse à vide | 360 kg |
Vitesse maximale | 90 km/h |
Dimensions | |
Longueur | 2 850 mm |
Largeur | 1 270 mm |
Hauteur | 1 250 mm |
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Une caractéristique originale de la Vespa 400, voiture de ville destinée à une clientèle en partie féminine, est son système d'aide à la préparation du prémélange essence-huile consommé par le moteur deux temps. Un réservoir d'huile couplé à une petite pompe à manivelle est implanté sous le capot, au dessus du passage de la roue arrière droite (visible sur la photo de la vue arrière, capot ouvert). Lorsque la conductrice ou le conducteur remplit le réservoir d'essence, il donne un certain nombre de tours de manivelle pour injecter le pourcentage préconisé d'huile dans l'essence. Ce n'est pas encore le graissage automatique séparé (tel le système Autolube -TM- créé par Yamaha pour ses motos et ses moteurs hors-bord) mais c'en est une préfiguration.
Voiture de dimensions très réduites, la Vespa 400 n'a pas de vrai coffre à bagages : La fausse calandre à l'avant dissimule un tiroir qui contient la batterie douze volts, et la roue de secours est placée sous le siège du passager. Il n'y a pas d'ouvrant sur le capot AV. Mais le toit se découvre avec une capote plastifiée souple s'ouvrant jusque sur le capot AR. L'espace derrière les sièges peut permettre de caser quelques sacs ou, ce qui n'est pas très recommandé, deux jeunes enfants pour de courts trajets, la voiture étant homologuée pour deux passagers seulement.
Cette voiture était construite en France par l'Ateliers de construction de motocycles et d'automobiles (ACMA) à Fourchambault. Environ 30 000 exemplaires sont sortis de ses ateliers de 1957 à 1961 dont environ 1 500 exemplaires exportés vers les États-Unis d'Amérique et moins de 100 exemplaires en conduite à droite.