Élection du président de l'Assemblée nationale du Québec en 2008
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L'élection du président de l'Assemblée nationale du Québec en 2008 a permis l'élection, le , du député péquiste François Gendron au poste de président de l'Assemblée nationale du Québec. L'élection avait été rendue nécessaire par la démission de Michel Bissonnet le . Dans un contexte où le gouvernement Charest était minoritaire à l'Assemblée nationale, l'élection de son candidat, Yvon Vallières, n'était pas assurée. L'opposition officielle, l'Action démocratique du Québec, s'opposant à la candidature de Vallières, s'est alliée avec le Parti québécois pour faire échec à la candidature libérale.
Ainsi, la veille de l'élection, l'ADQ a annoncé vouloir appuyer un quatrième candidat non déclaré, le député péquiste François Gendron, afin de pouvoir rallier le Parti québécois et battre le candidat libéral. Cette stratégie s'est avérée un succès et François Gendron, député d'Abitibi-Ouest, est devenu le deuxième président de l'Assemblée nationale à ne pas provenir du parti gouvernemental. L'autre étant Arthur Turcotte, député conservateur-indépendant, élu lors de la formation du gouvernement minoritaire de Lotbinière en 1878.