Élections fédérales canadiennes de 1993
élection des députés siégeant à la Chambre des communes du Canada de 1993 à 1997 / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Les élections fédérales canadiennes de 1993, 35e élection générale depuis la Confédération du Canada, ont lieu le afin d'élire les députés de la 35e législature de la Chambre des communes du Canada. Quatorze partis sont en compétition pour les 295 sièges qui sont à pourvoir. Elle est l'une des élections les plus mouvementées de l'histoire du Canada, plus de la moitié des électeurs ayant changé le parti pour lequel ils votent depuis l'élection de 1988.
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Élections fédérales canadiennes de 1993 | ||||||||||||||
295 sièges de la Chambre des communes (Majorité absolue : 148 sièges) | ||||||||||||||
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Type d’élection | Élection législative fédérale | |||||||||||||
Parti libéral – Jean Chrétien | ||||||||||||||
Voix | 5 647 952 | |||||||||||||
41,24 % |
9,3 | |||||||||||||
Sièges obtenus | 177 | 96 | ||||||||||||
Bloc québécois – Lucien Bouchard | ||||||||||||||
Voix | 1 846 024 | |||||||||||||
13,52 % |
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Sièges obtenus | 54 | 44 | ||||||||||||
Parti réformiste – Preston Manning | ||||||||||||||
Voix | 2 559 245 | |||||||||||||
18,69 % |
16,6 | |||||||||||||
Sièges obtenus | 52 | 51 | ||||||||||||
NPD – Audrey McLaughlin | ||||||||||||||
Voix | 939 575 | |||||||||||||
6,88 % |
13,5 | |||||||||||||
Sièges obtenus | 9 | 35 | ||||||||||||
Parti progressiste-conservateur – Kim Campbell | ||||||||||||||
Voix | 2 186 422 | |||||||||||||
16,04 % |
27 | |||||||||||||
Sièges obtenus | 2 | 154 | ||||||||||||
Résultats par province | ||||||||||||||
Sièges à la Chambre des communes | ||||||||||||||
Premier ministre | ||||||||||||||
Sortante | Élu | |||||||||||||
Kim Campbell Progressiste-conservatrice |
Jean Chrétien Libéral | |||||||||||||
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L'élection est déclenchée par la nouvelle cheffe du Parti progressiste-conservateur, la première ministre Kim Campbell, vers la fin de son mandat. Malgré l'héritage impopulaire des années de Brian Mulroney, les conservateurs connaissent un mieux dans les sondages avant le déclenchement de l'élection et les intentions de vote en leur faveur s'approchent de celles du Parti libéral lorsque le coup d'envoi est donné. Toutefois, cette embellie ne dure pas, et les conservateurs connaissent la pire défaite pour un parti gouvernant dans l'histoire du Canada, perdant la moitié des votes qu'ils avaient recueillis en 1988 et conserveront seulement 2 sièges sur les 151 qu'ils détenaient. Les progressistes-conservateurs ne retrouveront jamais le statut de force politique canadienne, et le parti est finalement dissous en 2003.
Les libéraux, menés par Jean Chrétien, remportent une forte majorité aux Communes et forment le gouvernement suivant. Le troisième parti traditionnel, le Nouveau Parti démocratique, s'effondre, récoltant seulement neuf sièges après avoir connu les meilleurs résultats de son histoire lors de l'élection précédente. Deux nouveaux partis émergent lors de cette élection. Le Bloc québécois, souverainiste, remporte plus du deux tiers des sièges au Québec et devient l'opposition officielle, tandis que le Parti réformiste du Canada, basé à l'Ouest, remporte presque autant de sièges. Le Bloc québécois avait été fondé seulement trois ans auparavant, et disputait sa première élection.