Élections législatives françaises de 2017
élection de la XVe législature de la Ve République / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Les élections législatives françaises de 2017 ont lieu les 11 et [note 1] afin d'élire les 577 députés de la XVe législature de la Cinquième République française.
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Élections législatives françaises de 2017 | ||||||||||||||
577 députés de l'Assemblée nationale (majorité absolue : 289 sièges) | ||||||||||||||
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et | ||||||||||||||
Corps électoral et résultats | ||||||||||||||
Votants au 1er tour | 23 167 508 | |||||||||||||
48,70 % 8,5 | ||||||||||||||
Votants au 2d tour | 20 164 615 | |||||||||||||
42,64 % 12,8 | ||||||||||||||
Majorité présidentielle – Édouard Philippe | ||||||||||||||
Voix au 1er tour | 7 323 496 | |||||||||||||
32,32 % |
30,6 | |||||||||||||
Voix au 2e tour | 8 927 212 | |||||||||||||
49,11 % |
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Députés élus | 351 | 349 | ||||||||||||
Union de la droite et du centre – François Baroin | ||||||||||||||
Voix au 1er tour | 4 885 997 | |||||||||||||
21,57 % |
13,1 | |||||||||||||
Voix au 2e tour | 4 898 061 | |||||||||||||
26,95 % |
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Députés élus | 136 | 92 | ||||||||||||
Front national – Marine Le Pen | ||||||||||||||
Voix au 1er tour | 2 990 592 | |||||||||||||
13,20 % |
0,4 | |||||||||||||
Voix au 2e tour | 1 590 869 | |||||||||||||
8,75 % |
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Députés élus | 8 | 6 | ||||||||||||
Parti socialiste et alliés – Bernard Cazeneuve | ||||||||||||||
Voix au 1er tour | 2 154 269 | |||||||||||||
9,51 % |
30,4 | |||||||||||||
Voix au 2e tour | 1 361 464 | |||||||||||||
7,49 % |
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Députés élus | 45 | 286 | ||||||||||||
La France insoumise – Jean-Luc Mélenchon | ||||||||||||||
Voix au 1er tour | 2 497 622 | |||||||||||||
11,03 % |
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Voix au 2e tour | 883 573 | |||||||||||||
4,86 % |
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Députés élus | 17 | 14 | ||||||||||||
Députés élus par circonscription | ||||||||||||||
Assemblée nationale élue Par groupes | ||||||||||||||
Liste au (modifications ultérieures)
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Gouvernement | ||||||||||||||
Sortant | Élu | |||||||||||||
Dernière séance de l'Assemblée : Bernard Cazeneuve Majorité présidentielle (PS, PRG, PÉ) Après l'élection présidentielle : Édouard Philippe Majorité présidentielle (LREM, MoDem, PRG) |
Édouard Philippe Majorité présidentielle (LREM, MoDem, PRG) | |||||||||||||
Législature élue | ||||||||||||||
XVe de la Ve République | ||||||||||||||
Site web | ||||||||||||||
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Ces élections font directement suite à l'élection présidentielle d'avril 2017 ayant vu l'élection d'Emmanuel Macron à la présidence. Son parti, La République en marche, obtient la majorité absolue avec 308 sièges, dans un scrutin marqué au second tour par un taux d'abstention record pour des élections législatives en France (57,4 %). Le MoDem obtenant 42 députés, la majorité présidentielle compte 350 élus. Les Républicains sont la deuxième force de la législature, avec 112 députés, alors que le Parti socialiste, majoritaire sur la période 2012-2017, n'obtient que 30 sièges. La France insoumise compte 17 élus, le Parti communiste français 11 et le Front national huit.
L'Assemblée nationale est fortement renouvelée. Parmi les députés sortants, plus de 220 ne se représentent pas, conséquence notamment de l'application de la loi sur le non-cumul des mandats qui concerne une majorité des parlementaires. En outre, à l'issue du scrutin, 206 députés sortant sont battus, et 415 élus sont des primo-députés. L'Assemblée nationale élue compte 224 femmes (38,8 %), contre 155 (26,9 %) dans la précédente législature.
La XVe législature compte sept groupes parlementaires (dix après la création de trois nouveaux groupes au cours de la législature), un nombre record sous la Ve République[note 2]. Sept scrutins sont annulés par le Conseil constitutionnel, ce qui débouche sur l'organisation d'élections législatives partielles en 2018.
Mode de scrutin
Les 577 députés qui composent l'Assemblée nationale sont élus selon le scrutin uninominal majoritaire à deux tours dans chaque circonscription. Les candidatures doivent être déposées avant le [1].
Pour être élu dès le premier tour, un candidat doit réunir la majorité absolue des suffrages exprimés et un nombre de voix au moins égal au quart des électeurs inscrits[2]. Si aucun des candidats ne satisfait ces conditions, un second tour est organisé. Seuls peuvent se maintenir les candidats ayant réuni 12,5 % des électeurs inscrits. Si aucun ou un seul candidat y parvient, les deux candidats en tête du 1er tour peuvent se maintenir[3]. Au second tour, est élu le candidat arrivé en tête.
Dates
L'élection a lieu les dimanches 11 et (les et en Polynésie française et pour les Français résidant sur le continent américain, les et en outre-mer hors Polynésie, les 4 et pour les autres Français de l'étranger)[4],[5]
D'une durée de 20 jours, la campagne officielle finit à minuit, le vendredi précédant les élections[6].
Le Parti socialiste et son allié le Parti radical de gauche (PRG) ont une courte majorité à l'Assemblée nationale sortante, issue des élections législatives de 2012, avec 39,9 % obtenus au 1er tour. Ce total inclut les 1,65 % du PRG et les 5,46 % d'Europe Écologie Les Verts, qui a obtenu 17 députés et a donc pu constituer un groupe parlementaire.
Derrière les 39,9 % de la nouvelle majorité vient les 34,7 % de la droite parlementaire menée par Jean-François Copé, les 13,6 % du Front national de Marine Le Pen et les 6,9 % du Front de gauche de Jean-Luc Mélenchon. Le MoDem n'a obtenu que deux députés, avec 1,77 % des voix.
En 2012, comme lors des deux autres scrutins législatifs d'après l'inversion du calendrier électoral de 2002, le camp du président avait gagné les législatives[7],[8],[9]. Dans les trois cas, la participation aux législatives de 2002 avait baissé entre la présidentielle et les législatives : 64,4 % (-7,2 points après les 71,6 % de la présidentielle), puis de 60,4 % en 2007 (présidentielle : 83,8 %, -23,4 points), et 57,2 % en 2012 (présidentielle : 79,5 %, -22,3 points).
Depuis les débuts de la Ve République, quand les élections législatives se sont déroulées dans la foulée de son investiture, le président élu a toujours disposé à l'Assemblée nationale d'une majorité absolue ou relative[10],[11].
Présidentielle
Nathalie Arthaud (LO) |
Philippe Poutou (NPA) |
Jean-Luc Mélenchon (LFI) |
Benoît Hamon (PS) |
Emmanuel Macron (EM) |
Jean Lassalle (RES) |
François Fillon (LR) |
Nicolas Dupont-Aignan (DLF) |
François Asselineau (UPR) |
Marine Le Pen (FN) |
Jacques Cheminade (S&P) |
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0,64 % | 1,09 % | 19,58 % | 6,36 % | 24,01 % | 1,21 % | 20,01 % | 4,70 % | 0,92 % | 21,30 % | 0,18 % |
Selon Le Figaro, parmi les 230 circonscriptions où Emmanuel Macron est arrivé en tête, 165 sont détenues par les socialistes ou leurs alliés et 67 sont détenues par la droite et le centre, dans les 216 où Marine Le Pen est première, 92 sont LR et 15 UDI, 95 sont PS/PRG, 6 PC et 1 EELV, elle a dépassé les 30 % des voix dans 95 circonscriptions, Jean-Luc Mélenchon est arrivé en tête dans 67 dont 53 PS, avec plus de 35 % dans 12 dont 7 en Seine-Saint-Denis, François Fillon l'est dans 52 dont 6 à gauche[1].
Selon Le Monde, sur 566 circonscriptions (hors les 11 circonscriptions des Français de l’étranger), Emmanuel Macron est arrivé en tête dans 230, avec plus de 30 % des suffrages exprimés dans 52 circonscriptions et entre 25 % et 30 % dans 117, Marine Le Pen arrive en tête dans 216 circonscriptions, avec plus de 30 % dans 83 circonscriptions et entre 25 % et 30 % dans 105, Jean-Luc Mélenchon dans 67 avec entre 25 % et 30 % dans 26 circonscriptions et au-dessus de 30 % dans 29 et François Fillon dans 52 avec entre 25 % et 30 % dans 22 circonscriptions et plus de 30 % dans 22[13].
Selon l'AFP, selon les résultats définitifs Emmanuel Macron est arrivé en tête dans 240 des 577 circonscriptions, contre 216 pour Marine Le Pen, 67 pour Jean-Luc Mélenchon et 54 pour François Fillon. Marine Le Pen dépasse les 30 % des suffrages exprimés dans 85 circonscriptions, Emmanuel Macron dans 68, François Fillon dans 33 et Jean-Luc Mélenchon dans 30. Avec un taux de participation similaire à celui de 2012 (55 %), En marche accède au second tour dans 427 circonscriptions, le FN dans 295, la France insoumise dans 237 et Les Républicains dans 227 pour 545 duels et 32 triangulaires[14].
Candidat | Premier[14] | 25 - 30 %[13] | > 30 %[14] | sortant de gauche[1] | sortant de droite[1] | arrive au 2d tour[14],[note 3] |
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Macron | 240 | 117 | 68 | 165 | 67 | 427 |
Le Pen | 216 | 105 | 85 | 95 PS/PRG, 6 PC + 1 EELV | 92 LR + 15 UDI | 295 |
Mélenchon | 67 | 26 | 30 | 53 | - | 237 |
Fillon | 54 | 22 | 33 | 6 | 46 | 227 |
Circonscriptions étudiées | 577 | 566 | 577 | 565 | 577 |
Au second tour de la présidentielle, Marine Le Pen a obtenu entre 45 % et 50 % des voix dans 66 circonscriptions et est arrivée en tête dans 45 autres[15].
La loi sur le cumul des mandats en France interdisant d'être maire et député oblige 93 des 194 députés Les Républicains et 51 des 280 socialistes dans le même cas à faire un choix entre les deux fonctions[16]. 211 députés sortants ne se représentent pas, en raison notamment de la loi sur le non-cumul des mandats[17], mais aussi des bouleversements politiques[18].
Depuis les municipales de 2014, la droite détient 572 communes de plus de 10 000 habitants, la gauche 349 et le Front national onze, la gauche ayant perdu 121 communes de plus de 15 000 habitants.
Parmi les députés qui renoncent, trois anciens premiers ministres, Bernard Cazeneuve, Jean-Marc Ayrault et François Fillon, le président de l'Assemblée nationale Claude Bartolone, ainsi que cinq trentenaires, plus jeunes que le nouveau président Emmanuel Macron : Marion Maréchal (FN, Vaucluse), Laurent Marcangeli (LR, Corse-du-Sud), Laurent Grandguillaume (PS, Côte-d'Or), Sébastien Pietrasanta (PS, Hauts-de-Seine) et Nicolas Bays (PS, Pas-de-Calais)[17].
Le fort renouvellement constaté avec ces élections est régulièrement désigné par le terme de « dégagisme », popularisé par Jean-Luc Mélenchon et ses partisans[19],[20].