Élections municipales françaises de 1977
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Élections municipales françaises de 1977 | ||||||||||||||
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Le taux de participation est le plus élévé de l'histoire de la Cinquième République, avec 78,9 %.
Malgré le succès de Jacques Chirac à Paris, les élections consacrent une large victoire de l'Union de la gauche dans l'ensemble du pays. Le Monde parle de « raz-de-marée[1] », qui semble plébisciter la stratégie d'union des partis socialiste et communiste. Le total des voix de gauche s'élève à 50,8 %, ce qui constitue un succès historique. La majorité, elle, s'effondre à 41,9 % des voix en moyenne. De nombreuses voix de la majorité sortante se sont portées sur les listes écologistes et sur les listes de Michel Jobert. Les écologistes, qui présentent près de 1 200 candidats, obtiennent ainsi 10 % des voix à Paris, 10,5 % des voix à Strasbourg, et 20 % à Mulhouse. Celles de Michel Jobert qui ne se situaient ni à gauche, ni à droite mais « ailleurs » obtiennent 13 % des voix au Mans, 12 % à Nantes et 8 % à Saint-Étienne. Au sein de la majorité même, Valéry Giscard d'Estaing apparait comme le principal perdant, ayant perdu les élections municipales face à la gauche et la mairie de Paris face à Jacques Chirac. Le RPR s'en tire un peu mieux, remportant Quimper au premier tour des municipales. Sur les 221 communes de plus de 30 000 habitants, 155 reviennent à la gauche (dont 72 au PCF et 81 au PS), qui avait déjà connu un succès important (+194 cantons) aux élections cantonales de 1976. Cette victoire profitant au sein de la gauche d'abord au PS, les tensions se renforcent entre lui et le PCF qui rompt l'accord d'Union de la gauche ; la droite remporte les élections législatives de 1978.
Victoires significatives de mairies qui ont basculé à gauche
Gains pour la gauche dans les villes de plus de 30 000 habitants :
Victoires PS au 1er tour
- Sur le RPR : Castres, Le Creusot, Pessac, Valence
- Sur les RI : Angers, Brest, La Roche-sur-Yon
- Sur le CDS : Cherbourg, Dreux, Épinal, Roanne, Schiltigheim
- Sur le CNI : Aurillac, Villeneuve-d'Ascq
- Sur le Parti radical : Meaux
- Sur les Divers droite : Beauvais, Chartres, Conflans-Sainte-Honorine, Mantes-la-Jolie, Romans, Saint-Herblain, Saint-Priest, Villefranche-sur-Saône.
Victoires PCF au 1er tour
- Sur le RPR : Reims, Saint-Quentin
- Sur le CDS : Châlons-sur-Marne
- Sur les Divers droite : Athis-Mons, Houilles, Tarbes, Villeneuve-Saint-Georges
- Sur le PS : Sevran
- Sur ex-PS : La Ciotat
Victoires PS au 2e tour
- Sur le RPR : Chambéry, Hyères, Poitiers, Tourcoing
- Sur les RI : Montpellier
- Sur le CDS : Albi, Bourg-en-Bresse, Rennes
- Sur les indépendants, les centre républicain et divers droites : Saint-Chamond, Nantes, Alençon, Saint-Malo, Villeurbanne, Belfort, Mâcon
- Sur les sans étiquette : Angoulême
Victoires PCF au 2e tour
- Sur le RPR : Bourges, Chelles, Poissy, Gagny
- Sur les RI : Grasse
- Sur le CDS : Le Mans, Thionville
- Sur le Parti radical : Béziers, Saint-Étienne
- Sur le PS : Montluçon, Évreux (liste socialiste du sortant est éliminée au premier tour et le PCF obtient la victoire face à une liste modérée au second tour).
Autres particularités
- Triel-sur-Seine (Yvelines) devient la première ville gagnée par une liste écologiste[2]
Résultats pour la Mairie de Paris
Pour la première fois depuis la Révolution française des élections municipales visant à choisir le maire de Paris ont eu lieu. Les élections antérieures — si on laisse de côté les élections municipales du à Paris ayant instauré le Conseil de la Commune — étaient limitées aux conseillers de Paris, le maire et les maires d'arrondissement étant nommés.
Quelques mois après sa démission du gouvernement, l'ancien Premier ministre Jacques Chirac se présente pour le RPR, notamment face au candidat des Républicains indépendants Michel d'Ornano (proche du Président Giscard).
Au premier tour, les listes d'Union de la gauche conduites par le communiste Henri Fiszbin obtiennent 32,1 % des suffrages exprimés, contre 26,2 % aux listes Chirac, 22 % à d'Ornano et 10,1 % aux écologistes.
Au second tour, les listes Chirac remportent 50 sièges du nouveau Conseil municipal (plus 4 sièges déjà remportés au premier tour), 40 pour les listes de l'Union de la gauche et 15 à d'Ornano.
Principaux candidats
- Liste Paris aux travailleurs (extrême gauche)
- Henri Fiszbin, liste d'union de la gauche avec le Parti communiste français, le Parti socialiste et le Mouvement radical de gauche
- Liste Paris-Écologie (écologistes)
- Michel Jobert, liste (Mouvement des démocrates (MDD)
- Sans étiquette
- Michel d'Ornano, liste Protection pour Paris: Républicains indépendants (RI) - Centre des démocrates sociaux (CDS)
- Jacques Chirac, liste néo-gaulliste Union pour Paris Rassemblement pour la République (RPR)
- Divers de droite
- Jean-Marie Le Pen, liste Paris aux Parisiens d'extrême droite (Front national)
- Liste Action royaliste (royalistes).