Élections municipales françaises de 1983
Scrutin permettant l'élection des conseils municipaux français / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Les élections municipales ont lieu les 6 et .
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Élections municipales françaises de 1983 | ||||||||||||||
(1er tour) (2d tour) |
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Type d’élection | Élections municipales | |||||||||||||
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Corps électoral et résultats | ||||||||||||||
Inscrits | 36 233 581 | |||||||||||||
Votants au 1er tour | 28 394 258 | |||||||||||||
78,36 % 0,5 | ||||||||||||||
Votes exprimés au 1er tour | 96,92 % | |||||||||||||
Votes nuls au 1er tour | 3,08 % | |||||||||||||
Votants au 2d tour | 11 083 583 | |||||||||||||
79,70 % | ||||||||||||||
Votes exprimés au 2d tour | 97,37 % | |||||||||||||
Votes nuls au 2d tour | 2,63 % | |||||||||||||
Droite parlementaire | ||||||||||||||
Voix au 1er tour | 12 894 312 | |||||||||||||
50,78 % |
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Voix au 2e tour | 4 878 356 | |||||||||||||
49,90 % |
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Sièges obtenus | 53 433 | |||||||||||||
Gauche parlementaire | ||||||||||||||
Liste
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Voix au 1er tour | 12 182 167 | |||||||||||||
47,97 % |
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Voix au 2e tour | 4 879 700 | |||||||||||||
49,89 % |
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Sièges obtenus | 36 077 | |||||||||||||
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Les élections arrivent après une défaite de la majorité (de gauche) aux cantonales de 1982. Dans ce contexte, on s'attend à ce que la gauche perde une partie des mairies obtenues lors des précédentes municipales de 1977.
Ces élections sont marquées par des fraudes constatées dans plusieurs villes de la région parisienne détenues de longue date par le parti communiste[1]. Plusieurs élections sont invalidées, et doivent être organisées à nouveau : « Le tribunal administratif de Paris a décidé, le mercredi 15 juin, d'inverser les résultats de l'élection municipale de Noisy-le-Grand en proclamant la victoire de la liste menée par la candidate du RPR et d'annuler les élections de la Queue-en-Brie, Aulnay-sous-Bois, Antony, Villeneuve-Saint-Georges où les maires sortants communistes avaient été réélus » [2].
Par ailleurs, le gouvernement socialiste a mis en place de nouvelles lois sur la décentralisation qui accordent davantage de pouvoirs aux maires et donne un certain relief à ce scrutin. Surtout, les listes victorieuses à plus de 50 % au premier ou au second tour remportaient jusqu'alors la totalité des sièges du conseil ; dorénavant, les listes victorieuses au-delà de la majorité absolue se voient octroyer une prime majoritaire, mais une partie des sièges est réservée aux listes battues[3]. Cette réforme électorale inspire le passage au scrutin proportionnel lors des élections législatives de 1986[4].
Tendances | Nombres d'élus | Pourcentage d'élus par parti | |
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Extrême gauche | 1 177 | 0,3 % | |
PCF | 26 906 | 5,4 % | |
PS | 50 959 | 10,2 % | |
MRG | 5 036 | 1,0 % | |
Divers gauche | 108 595 | 21,7 % | |
Écologistes | 757 | 0,2 % | |
RPR | 24 787 | 4,9 % | |
UDF | 30 128 | 6,0 % | |
Divers droite | 252 369 | 50,3 % | |
Extrême droite | 211 | 0,1 % | |
Total | 501 591 | 100 % | |
Gauche | 193 339 | 38,5 % | |
Droite | 307 495 | 61,3 % | |
Source : Quid |
Le taux de participation s'élève à 78,4 % en métropole.
Au premier tour, la droite (principalement RPR et UDF) obtient 53,3 % des suffrages exprimés dans les villes de plus de 30 000 habitants et 58 % dans celles de plus de 100 000 habitants.
Communes de plus de 10 000 habitants ayant basculé à droite
Au second tour, la gauche subit une défaite.
Elle perd 31 villes de plus de 30 000 habitants, dont de nombreuses avaient été conquises en 1977. Seule Châtellerault (Édith Cresson) sera gagnée à la droite. Le rapport de forces national s'établit désormais à 53 en faveur de l'opposition contre 47 à la majorité.
Villes de plus de 10 000 habitants perdues par la gauche :
- Par le PC : Saint-Etienne, Reims, Nîmes, Béziers, Sète, Grasse, Arles, Saint-Quentin, Sèvres, Roncq, Epernay, Fontenay-le-Fleury, Orange, Poissy, Levallois-Perret, Athis-Mons, Montereau-Fault-Yonne, Saint-Gratien, Neuilly-Plaisance, Franconville, Goussainville, Gagny, Rosny-sous-Bois, Montargis, Oyonnax, Beaucaire, Montfermeil, Chelles, Villeparisis, Dammarie-les-Lys, Châteaudun, Joinville-le-Pont, Châtillon, Antony, Sarcelles, Savigny-sur-Orge, Maurepas, Carrières-sous-Poissy.
- Par le Parti socialiste : Epinal, Chalon-sur-Saône, Grenoble, Roubaix, Tourcoing, Douai, Avignon, Brest, Nantes, Vesoul, Chambéry, Carcassonne, Verdun, Vauvert, Croix, Hem, Lys-lez-Lannoy, Hazebrouck, Saint-Omer, Pessac, Pontivy, Les-Pavillons-sous-Bois, Tarascon, Orvault, Meaux, Villemomble, Coulommiers, Saint-Malo, Ozoir-la-Ferrière, Lunéville, Nemours, Talence, Le Chambon-Feugerolles, Yerres, Suresnes, Lunel, Granville, Orsay, Carrières-sur-Seine, Andrésy.
Villes de plus de 150 000 habitants
Ces élections ont été les premières élections dans les mairies d'arrondissement depuis le vote de la loi PLM.
Bilan des élections sur les 17 communes de plus de 150 000 habitants : sept maires RPR, quatre maires UDF et un maire DVD ont été élus, face à quatre maires PS et un maire PCF.