Énergie au Liban
caractéristiques du secteur de l'énergie au Liban / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
Cher Wikiwand IA, Faisons court en répondant simplement à ces questions clés :
Pouvez-vous énumérer les principaux faits et statistiques sur Énergie au Liban?
Résumez cet article pour un enfant de 10 ans
Le secteur de l'énergie au Liban est totalement dominé par le pétrole, qui représente plus de 90 % de l'énergie primaire consommée, et près de 30 % des importations totales du pays en 2022[1].
Le marché libanais de l'énergie est caractérisé une consommation en forte hausse, et des pénuries fréquentes du fait d'infrastructures vétustes en partie détruites par la guerre civile qui a ravagé le pays entre 1975 et 1990[2],[3].
Depuis les années 1990, d'importants travaux ont néanmoins été engagés par les pouvoirs publics pour augmenter la production, diversifier le mix énergétique très dépendant des énergies fossiles importées, et raccorder de nombreux foyers n'ayant pas accès à l'électricité. La consommation d'énergies primaires a ainsi été multipliée par plus de 4 entre 1990 et 2017, passant d'environ 2 à plus de 8 tonnes d'équivalent pétrole sur cette période[4]. Mais des écarts élevés entre la capacité de production et la demande persistent, principalement pour ce qui concerne l'électricité.
Le secteur de la distribution de carburant est aux prises avec des difficultés financières chroniques du fait de l'utilisation des fluctuations du dollar, monnaie utilisée pour les importations, tandis que le prix des carburants est fixé en livre libanaise par le Ministère de l'Énergie[5],[6]. Pour autant, contrairement à l'électricité, il n'y a pas de pénurie structurelle d'essence sur le marché libanais[7],[8]. Mais la dépendance extérieure du secteur énergétique libanais aggrave lourdement la dette publique libanaise : la dette liée au secteur de l’énergie et de l’électricité du Liban représente plus de 40 % de sa dette souveraine du Liban alors que les Libanais bénéficient de moins de deux heures d’électricité par jour[9].
La fonction de Ministre de l'Énergie et de l'Eau est actuellement occupée par Nada Boustani[10]. En , Walid Joumblatt, principal chef politique de la communauté druze du Liban suggère de nommer à ce poste à Carlos Ghosn, ancien PDG de Renault d'origine libanaise et réfugié au Liban depuis son évasion du Japon où il est inculpé pour des malversations[11]. Cette proposition est déclinée par l'homme d'affaires.