Beylerbey d'Alger
Époque des beylerbeys (Régence d'Alger) / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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L'Époque des Beylerbeys (1533-1577) désigne les premières années de la régence d'Alger sous tutelle de la Sublime Porte. Le premier est Khayr ad-Din Barberousse nommé en 1533, mais la fonction est exercée par Hassan Agha par délégation. Le dernier beylerbey, Ochali (Uludj Ali), quitta la régence en 1572 et l'exerça par délégation jusqu'en 1577.
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Une des plus grandes distinctions de l'Empire ottoman, beylerbey signifie « émir des émirs » : c'est la plus haute charge dans une province de l'Empire. Titre « extraordinaire et peu galvaudé »[À attribuer], il n'y en avait que huit à l'époque de Khayr ad-Din Barberousse, premier beylerbey récipiendaire de la régence d'Alger. Les beylerbeys d'Alger exerçaient leur suzeraineté sur les pachas de Tunis et de Tripoli. Ils n'étaient pas liés par les avis du divan.
Parmi ces Beys, sept sont d'origine turque et renégats (européens convertis à l'islam), quatre sont Arabes et Kouloughlis, dont Hassan Pacha, fils de Khayr ad-Din Barberousse[1].
L'embryon d'État fondé par Arudj Barberousse, la régence d'Alger, doit être gouvernée. Après le départ de Kheireddine Barberousse elle le sera par des beylerbey. Le beylerbey d'Alger est un vassal du sultan ottoman, sorte de « vice-roi » investi par un firman[2] à la tête de la régence d'Alger sous influence et tutelle ottomane. Les beylerbeys agissaient en fait en véritables rois d'Alger où ils vivaient dans le palais de la Djenina appelé également Dar soltan el qadima[3]. Le beylerbey est à la tête d'un État d'Empire qui entretient une allégeance formelle et envoie des présents à certaines occasions bien définies vis-à-vis de l'Empire Ottoman. Il gère le pays avec l'assistance d'un divan, en respectant les coutumes locales et les structures traditionnelles[4]. Le divan se compose du khelifa, des principaux fonctionnaires et des notables d'Alger et se réunit 2 à 3 fois par semaine dans le palais de la Jenina. Le divan délibère sur les questions de guerre ou de paix, les relations avec Istanbul, les finances et la justice mais son avis est consultatif.