Équipe d'Allemagne de football à la Coupe du monde 1998
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Équipe d'Allemagne de football à la Coupe du monde 1998 | ||||||||
Fédération | DFB | |||||||
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Classement | 7e | |||||||
Organisateur(s) | ![]() |
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Participation | 14e | |||||||
Meilleure performance | ![]() ![]() ![]() |
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Sélectionneur | ![]() |
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Capitaine | Jürgen Klinsmann | |||||||
Meilleur buteur | Jürgen Klinsmann (3) Oliver Bierhoff (3) |
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Maillots | ||||||||
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Équipe d'Allemagne de football à la Coupe du monde | ||||||||
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L'Équipe d'Allemagne de football participe à la Coupe du monde de football de 1998 organisée en France du au . Elle termine quart de finaliste de la compétition mondiale.
Le sélectionneur Berti Vogts est contraint d'emmener une équipe vieillissante au mondial français à cause d'une absence de réservoir de jeunes joueurs[1]. Beaucoup des sélectionnés ont entre 30 et 37 ans et ont déjà été champions du monde en 1990 et remporté l'Euro britannique en 1996, c'est d'ailleurs la sélection la plus âgé de la compétition avec un âge moyen de 30 ans et 1 mois [2], c'est donc une formation prestigieuse mais sur le déclin, néanmoins elle finira dans le top 8 de ce Mondial.
Lothar Matthäus dispute sa cinquième et dernière Coupe du monde[3]. Matthias Sammer ballon d'or 1996 et vainqueur du dernier championnat d'Europe des nations est absent de l'effectif à la suite d'une blessure au genou[4]. En Berti Vogts annonce qu'il n'entrainera plus la sélection allemande, il présente sa démission au président de la fédération Egidius Braun[5].
Qualifications
1re match | Arménie ![]() |
1 – 5 | ![]() |
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Karapet Mikaeljan ![]() |
(0 - 3) | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Stade Hrazdan, Erevan Spectateurs : 42 000 Arbitrage : ![]() | |
[2] |
2e match | Allemagne ![]() |
1 – 1 | ![]() |
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Andreas Möller ![]() |
(1 - 1) | Gerry Taggart ![]() |
Frankenstadion, Nuremberg Spectateurs : 40 718 Arbitrage : ![]() | |
[3] |
3e match | Portugal ![]() |
0 – 0 | ![]() |
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(0 - 0) | Stade de Luz, Lisbone Spectateurs : 50 000 Arbitrage : ![]() | |||
[4] |
4e match | Albanie ![]() |
2 – 3 | ![]() |
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Bledar Kola ![]() Bledar Kola ![]() |
(0 - 0) | Ulf Kirsten ![]() Ulf Kirsten ![]() Ulf Kirsten ![]() |
Nouveau stade de Los Cármenes, Grenade Spectateurs : 9 780 Arbitrage : ![]() | |
Rapport |
5e match | Allemagne ![]() |
2 – 0 | ![]() |
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Oliver Bierhoff ![]() Mario Basler ![]() |
(0 - 0) | Weserstadion, Brême Spectateurs : 33 242 Arbitrage : ![]() | ||
[5] |
6e match | Ukraine ![]() |
0 – 0 | ![]() |
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![]() |
(0 - 0) | Stade olympique de Kiev, Kiev Spectateurs : 65 000 Arbitrage : ![]() | |||
[6] |
7e match | Irlande du Nord ![]() |
1 – 3 | ![]() |
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![]() |
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(0 - 0) | Oliver Bierhoff ![]() Oliver Bierhoff ![]() Oliver Bierhoff ![]() |
Windsor Park, Belfast Spectateurs : 12 037 Arbitrage : ![]() | |
[7] |
8e match | Allemagne ![]() |
1 – 1 | ![]() |
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Ulf Kirsten ![]() |
(0 - 0) | ![]() |
Olympiastadion, Berlin Spectateurs : 75 841 Arbitrage : ![]() | |
[8] |
9e match | Allemagne ![]() |
4 – 0 | ![]() |
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![]() |
![]() ![]() ![]() ![]() |
(0 - 0) | Westfalenstadion, Dortmund Spectateurs : 43 000 Arbitrage : ![]() | ||
[9] |
10e match | Allemagne ![]() |
4 – 3 | ![]() |
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![]() |
![]() ![]() ![]() ![]() |
(0 - 0) | ![]() ![]() ![]() |
Niedersachsenstadion, Hanovre Spectateurs : 44 522 Arbitrage : ![]() | |
[10] |
Classement
Place | Équipe | Points | Joués | Victoires | Nuls | Défaites | Buts + | Buts - | Différence |
1 | ![]() |
22 | 10 | 6 | 4 | 0 | 23 | 9 | +12 |
2 | ![]() |
20 | 10 | 6 | 2 | 2 | 10 | 6 | +4 |
3 | ![]() |
19 | 10 | 5 | 4 | 1 | 10 | 4 | +6 |
4 | ![]() |
8 | 10 | 1 | 5 | 4 | 8 | 17 | -9 |
5 | ![]() |
7 | 10 | 1 | 4 | 5 | 6 | 10 | -4 |
6 | ![]() |
4 | 10 | 1 | 1 | 8 | 7 | 20 | -13 |
Effectif
En plus de Sammer bléssé, le sélectionneur se prive de potentiels joueurs jugés plus jeunes et créatifs comme Mario Basler, Mehmet Scholl ou Lars Ricken[6].
Huit joueurs dans la sélection étaient déjà présent lors du sacre de 1990 en Italie, en l'occurrence il s'agit de Andreas Köpke, Olaf Thon, Stefan Reuter, Jürgen Kohler, Lothar Matthäus, Thomas Häßler, Andreas Möller et Jürgen Klinsmann[7].
Joueurs | Encadrement technique | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Nombre de joueurs | Pays | Clubs |
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18 | ![]() |
Bayern Munich (6) Borussia Dortmund (5) Schalke 04 (2) Bayer Leverkusen (2) TSV 1860 Munich (1) Karlsruher SC (1) FC Kaiserslautern (1) |
2 | ![]() |
Milan AC (1) Udinese Calcio (1) |
1 | ![]() |
Olympique de Marseille (1) |
1 | ![]() |
Tottenham (1) |
Le lieu choisi pour séjourner
La Nationalmannschaft arrive en France le Dimanche parmi six autres nations. Elle s'installe dans le département des Alpes-Maritimes à Saint-Paul de Vence[9].
Les différentes fortunes durant la saison 1997-1998 des 22 sélectionnés
Les 22 joueurs allemands retenus auront connus durant la saison 1997-1998 précédent le Mondial en France des fortunes différentes. Dans le domaine offensif Ulf Kirsten évoluant au Bayer Leverkusen finira meilleur buteur de la Bundesliga avec 22 réalisations, talonné à une longueur par son coéquipier en sélection Olaf Marschall portant lui les couleurs du FC Kaiserslautern[10]. Seul Oliver Biehroff dans le championnat italien a fait mieux avec 27 buts à son actif. Pourtant Berti Vogts préfèrera titulariser aux côtés de Biehroff Jurgen Klinsmann capitaine indéboulonnable, auteur seulement de 9 réalisation avec son club anglais de Tottenham[11].
Olaf Marschall est le seul champion d'Allemagne sélectionné[12]. Oliver Kahn, Thomas Helmer, Markus Babbel, Lothar Matthäus, Dietmar Hamann et Michael Tarnat ont remporté avec le Bayern Munich la DFB POKAL deuxième trophée majeur en Allemagne. Thomas Häßler évoluant au Karlsruher SC n'a pu empêcher à son club la relégation 16e.
Aucun joueur sélectionné n'a remporté de coupes d'Europe avec son club. A noté que les joueurs du Borussia Dortmund que sont Jörg Heinrich, Jürgen Kohler, Stefan Reuter, Andreas Möller et Steffen Freund ont atteins les demi-Finale de la Ligue des champions, ceux du Bayer Leverkusen, et du Bayern les quarts de finale. Pourtant finaliste de la Coupe des coupes cette année là contre le Chelsea FC le VfB Stuttgart ne verra aucun de ses joueurs dans la liste des 22.
Le parcours en phase finale
L'Allemagne est tête de série du groupe F, elle est confrontée à la Yougoslavie, aux États-Unis et à l'Iran. Elle assurera son statut de favori terminant première devant la Yougoslavie mais sans réussir à vaincre cette dernière. Ses deux autres adversaires présumés plus faibles seront battus sur le score identique de 2-0. A égalité avec leurs homologues yougoslaves en termes de nombre de points (7 chacun) c'est le goal avé-rage plus favorable pour les allemands (2 buts inscrits de plus pour autant d'encaissés) qui feront la différence pour l'attribution de la première place. Après un huitième de finale compliqué mais victorieux contre le Mexique, la marche croate sera trop haute pour les hommes de Berti Vogts, échouant en quart de finale comme en 1994. Le style de jeu du onze allemand sera considéré comme stéréotypé et timoré, atteignant les quarts de finale sans jamais convaincre, pouvant compter sur l'efficacité de leur deux avant-centre Klinsmann et Biehroff, contre la Croatie l'Allemagne certes réduite à dix pour la seconde période apparaitra sans réel jeu de fond et sans inspirations. Cette élimination et cette défaite 0-3 contre la formation balkanique marquera la fin d'une époque et d'un style footballistique pour l'Allemagne[13].
Le premier match du groupe F contre les Etats-Unis
Résumé de la rencontre
L'équipe d'Allemagne entame la compétition contre les États-Unis. La sélection américaine a la particularité d'aborder ce match avec une tactique la faisant évoluer avec six milieux de terrain et un seul attaquant. La rencontre est assez équilibré dans l'ensemble et se déroule avec un engagement physique des deux côtés.
La Nationalmannschaft ouvre le score dès la 8e minute. Sur un corner de Olaf Thon, Jürgen Klinsmann remise pour Andreas Möller qui de la tête trompe le gardien américain. Malgré cette ouverture du score rapide l'Allemagne ne va pas réellement dominer son adversaire, les américains se montrent même très dangereux en début de seconde période. Une tête de Frankie Hejduk oblige Andreas Köpke à faire un arrêt sur sa ligne (53e). Les Allemands sont plus réalistes, (64e) Oliver Bierhoff centre pour Jürgen Klinsmann qui contrôle de la poitrine et double la mise du plat du pied.
Malgré ce succès, le sélectionneur Berti Vogts dit que son équipe « a manqué d'ordre et de discipline[14],[15],[16],[17] ».
Feuille de match
Allemagne ![]() |
2 - 0 | ![]() |
Parc des princes, Paris | ||
21:00![]() |
Andreas Möller ![]() Jürgen Klinsmann ![]() |
Spectateurs : 45 500 Arbitrage : Said Belqola |
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Le deuxième match du groupe F contre la Yougoslavie
Résumé de la rencontre
Le second match est nettement plus compliqué pour les Allemands, gênés par la qualité technique et collective des Yougoslaves, ils encaissent un but signé Dejan Stanković (13e), le joueur de la Lazio de Rome trompe Andreas Köpke d'une pichenette (0-1). À la (28e), Željko Petrović oblige le gardien allemand a effectué une parade puis, à la (34e), bien servi par Dragan Stojković, Darko Kovačević bute de justesse sur Andreas Köpke. Enfin, à la (42e) le portier de la Nationalmannschaft effectue un arrêt sur une reprise de Vladimir Jugović.
En seconde période Lothar Matthäus fait son apparition à la place de Dietmar Hamann. Il devient alors à trente-sept ans le premier joueur de champ à participer à cinq coupes du monde. Les Yougoslaves doublent la mise sur une erreur de main de Andreas Köpke à la suite d'un centre de Darko Kovačević, qui profite à Dragan Stojković (54e).
Les joueurs des Balkans ont la partie bien en main, le sélectionneur allemand dira d'ailleurs que les yougoslaves ont été brillants[18]. Mais un coup du sort va remettre les coéquipiers de jürgen Klinsmann dans la partie, (74e) un coup franc de Michael Tarnat est détourné par le défenseur Siniša Mihajlović (1-2) puis, six minutes plus tard sur un corner, Oliver Bierhoff trouve la barre transversale, et à la 80e sur un nouveau corner, il trouve le chemin des filets (2-2).
En fin de partie Berti Vogts doit intervenir sur le terrain pour raisonner Jens Jeremies qui a une altercation violente avec Siniša Mihajlović[19],[18],[20]. Les deux équipes se quittent sur un score de parité. Berti Vogts conclut « l'impossible est devenu possible[18],[21] ».
Feuille de match
Allemagne ![]() |
2 - 2 | ![]() |
Stade Bollaert, Lens | ||
14:30![]() |
Siniša Mihajlović CSC ![]() Oliver Bierhoff ![]() |
Dejan Stanković![]() Dragan Stojković ![]() |
Spectateurs : 38 100 Arbitrage : Milton kin Nielsen |
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Le troisième match du groupe F contre l'Iran
Résumé de la rencontre
Pour cette dernière rencontre du premier tour, Berti Vogts titularise huit joueurs âgés de 30 ans et plus, dont Lothar Matthäus, à qui il confie la tâche de mener le jeu. Les Iraniens sont surmotivés à l'idée d'affronter l'Allemagne et pensent pouvoir gagner la rencontre. La sélection iranienne va poser des problèmes offensifs au onze allemand durant la première période, puis craquer physiquement en seconde période : Oliver Bierhoff (50e) et Jürgen Klinsmann (58e) portent la marque à deux zéro. Jürgen Klinsmann inscrit d'ailleurs un but acrobatique, c'est en effet à la suite d'un tir d'Oliver Bierhoff sur le poteau que le ballon revient vers lui, il plonge et marque de la tête.
L'Allemagne termine première de son groupe devant la Yougoslavie, Berti Vogts est satisfait d'affronter le Mexique plutôt que les Pays-Bas en huitième de finale[22],[23],[24].
Feuille de match
Match 43 | Allemagne ![]() |
2 - 0 | ![]() |
Stade de la Mosson, Montpellier | |
21 h 0 (UTC+1) ![]() |
Bierhoff ![]() Klinsmann ![]() |
(0 - 0) | Spectateurs : 29 800 Arbitrage : ![]() | ||
Klinsmann ![]() Häßler ![]() |
Rapport | ![]() |
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Classement final du Groupe F
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Huitième de finale contre le Mexique
Résumé de la rencontre
Avant la rencontre Berti Vogts déclare : « Jusqu'ici, nous avons été laborieux. J'ai beaucoup de respect pour le Mexique ». La température est en cet après-midi du de 32 degrés Celsius et le onze allemand aligné a une moyenne d'âge de 30 ans, ce qui a constitué sans doute un handicap, les joueurs trentenaires préférant les matchs en nocturne[25].
Les deux équipes tentent de porter le jeu vers l'avant. Les mexicains sont les premiers à se créer une occasion, (16e) Marcelino Bernal frappe de loin, Andreas Köpke ne peut se saisir du ballon et Markus Babbel dégage en touche.
Les Allemands vont petit à petit imposer leur jeu et se créer des opportunités, Jürgen Klinsmann (21e) perd un face à face avec le gardien mexicain, il ne peut suffisamment contrôler le ballon dans la surface pour frapper. (38e) Michael Tarnat frappe de 25 mètres Jorge Campos effectue une parade. (40e) Oliver Biehroff envoi le ballon de la tête sur la barre transversale à la suite d'un mouvement collectif entre jurgen Klinsmann et Thomas Häßler. La dernière occasion de la première mi-temps est pour les sud américains, Francisco Palencia oblige le gardien allemand à intervenir dans sa surface.
Dès la reprise (47e) Luis Hernández s'infiltre dans la surface allemande, dribble trois défenseurs et trompe le gardien germanique (0-1). Après cette ouverture du score la sélection sud-américaine va se montrer entreprenante et dominatrice en prenant possession du ballon et en exerçant une pression sur la défense allemande. (62e) sur une contre attaque Jesús Arellano frappe aux abords de la surface de réparation, le ballon heurte le poteau, Luiz Hernandez récupère le ballon et se retrouve seul devant Andreas Köpke, son tir atterri dans les bras du gardien allemand, cette énorme occasion manquée est sans doute le tournant du match. Le Mexique a donc le match plutôt bien en main, mais sur une erreur défensive Jürgen Klinsmann égalise (1-1) (75e). À la (86e) Ulf Kirsten centre pour Oliver Bierhoff qui marque de la tête, (2-1). L'Allemagne se qualifie dans la souffrance pour les quarts de finale[26],[27],[28].
Feuille de match
Allemagne ![]() |
2 - 1 | ![]() |
Stade de la Mosson, Montpellier | ||
16:30![]() |
Klinsmann ![]() Bierhoff ![]() |
Hernández ![]() |
Spectateurs : 29 800 Arbitrage : Vítor Melo Pereira ![]() | ||
(Rapport) |
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Quart de finale contre la Croatie
Résumé de la rencontre
La Croatie et l'Allemagne se retrouve deux ans après le dernier championnat d'Europe de 1996 en Angleterre. Les Allemands l'avaient emporté 2-1[29]. Avant cette rencontre Berti Vogts dit : « La Croatie compte beaucoup de joueurs de classe mondiale. Nous sommes devenu modestes, car beaucoup d'équipes plus fortes que nous sont déjà à la maison ».
La première demi-heure de la rencontre est équilibrée entre les deux sélections. Toutefois ce sont les Allemands qui sur des frappes de Michael Tarnat, Dietmar Hamann, et Thomas Häßler sont les plus entreprenants. (31e) La première véritable occasion de la partie, Jörg Heinrich centre pour Oliver Bierhoff, le portier croate effectue une parade.
À la (42e) Christian Wörns commet une faute sur Davor Suker, en position de dernier défenseur, il reçoit un carton rouge et doit quitter ses partenaires. L'Allemagne va devoir jouer la suite de ce match réduite à dix. À la (45e) Robert Jarni d'une frappe de loin trompe le gardien germanique (0-1).
En seconde période les Croates profitent de l'infériorité numérique allemande pour développer leur jeu et se créer des occasions par Boban et Suker notamment. La « Nationalmannschaft » a ensuite deux occasions de revenir au score par Oliver Bierhoff qui oblige le gardien Dražen Ladić à effectuer une parade (53e), et aussi par Dietmar Hamann qui envoie le ballon sur le poteau à la suite d'un coup franc direct (79e).
À la (80e) Goran Vlaović frappe de l'extérieur du pied et trompe le gardien allemand (0-2) puis, à la (85e) Davor Šuker s'infiltre dans la surface, dribble jörg Heinrich et marque le dernier but de la rencontre (0-3). La sélection allemande quitte la seizième édition de la Coupe du monde en quart de finale, comme quatre ans auparavant contre la Bulgarie[30].
Berti Vogts dit à la fin du match : « C'est un moment difficile pour nous ». Il affirmera également que la classe d'âge des footballeurs de 18-24 ans, est sinistré en Allemagne[31],[32],[33].
Feuille de match
Match 60 | Allemagne ![]() |
0 - 3 | ![]() |
Stade de Gerland, Lyon | |
21 h 0 (UTC+1) ![]() |
(0 - 1) | ![]() ![]() ![]() |
Spectateurs : 39 100 Arbitrage : ![]() | ||
Heinrich ![]() Tarnat ![]() Wörns ![]() |
Rapport | ![]() ![]() |
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Les joueurs allemands marquants du tournoi
Tout le long du tournoi Oliver Bierhoff aura fait parler son jeu de tête. Meilleur buteur du championnat d'Italie lors de la saison 1997-1998, cet athlète de 1,91 mètre et de 90 kilos aura été décisif pour l'Allemagne à plusieurs reprises. En série A avec l'Udinese il a marqué 27 buts dont un tiers de la tête. Pendant ce Mondial 1998, il inscrira trois buts de cette manière. Lorsque l'équipe allemande sera à la peine elle s'en remettra à des centres pour trouver son grand avant centre. Les résultats seront plutôt probant puisque Bierhoff égalisera à 2-2 contre la Yougoslavie évitant à la Nationalmannschaft une défaite. Contre l'Iran c'est lui qui débloque la situation en ouvrant la marque, en huitième de finale contre le Mexique à quatre minutes de la fin du temps règlementaire il permet à sa sélection de se qualifier in extremis. En revanche contre la Croatie en quart de finale il sera impuissant à remettre son équipe en selle et éviter la lourde défaite (0-3) et l'élimination[34].
À 24 ans le milieu de terrain du Munich 1860 Jens Jeremies sera considéré comme la révélation allemande de ce tournoi. Ce dernier a été repéré en , et a gagné définitivement sa place en sélection durant un match de préparation contre la Colombie. Il sera transféré officiellement au Bayern Munich avant le début de la coupe du monde. Berti Vogts comparera son milieu défensif à un aspirateur, et le portera en exemple après la rencontre contre les États-Unis. Jeremies montrera un tempérament explosif contre la Yougoslavie [35].
A l'aube de ses 34 ans et de sa retraite Jurgen Klinsmann aura inscrit trois nouveaux buts en phase finale, lui permettant avec onze réalisations de rejoindre le hongrois Sandor Kocsis en dépassant un autre allemand Helmut Rahn, et de se positionner à une longueur du brésilien Pelé[36].Il ne rejoindra pas cependant son compatriote Gerd Müller cumulant trois longueurs d'avance.
Lothar Matthäus à 37 ans aura disputé 25 matchs en phase finale de Coupe du Monde depuis 1982, soit un total d'environ 2047 minutes[37].
Les joueurs utilisés et leurs statistiques
Joueurs | ![]() |
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![]() |
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![]() |
Total minutes | Total ![]() ![]() |
Total ![]() |
Gardiens de but | ||||||||
Andreas Köpke (Olympique de Marseille) | 90 | 90 | 90 | 90 | 90 | 450 | - | - |
Défenseurs | ||||||||
Jorg Heinrich (Borussia Dortmund) | 90 ![]() |
90 | 90 | ![]() |
90 ![]() |
418 | ![]() ![]() |
- |
Christian Wörns (Bayer Leverkusen) | 90 | 90 | 90 | 90 | 40 ![]() |
400 | ![]() |
- |
Jürgen Kohler (Borussia Dortmund) | 90 | 90 | 90 | - | 90 | 360 | - | - |
Michael Tarnat (Bayern Munich) | - | ![]() |
![]() |
90 ![]() |
90 ![]() |
279 | ![]() ![]() |
- |
Olaf Thon (Schalke 04) | 90 | 90 | ![]() |
- | - | 226 | - | - |
Christian Ziege (Milan AC) | ![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
- | 166 | ![]() |
- |
Thomas Helmer (Bayern Munich) | - | - | 90 | ![]() |
- | 128 | - | - |
Markus Babbel (Bayern Munich) | ![]() |
- | - | 90 ![]() |
- | 92 | ![]() |
- |
Stefan Reuter (Borussia Dortmund) | ![]() |
- | - | - | - | 67 | - | - |
Milieux | ||||||||
Lothar Matthäus (Bayern Munich) | - | ![]() ![]() |
90 | 90 ![]() |
90 | 314 | ![]() ![]() |
- |
Dietmar Hamann (Bayern Munich) | ![]() ![]() |
![]() |
![]() |
90 ![]() |
![]() |
300 | ![]() |
- |
Jens Jeremies (TSV Munich 1860) | 90 ![]() |
90 | - | - | 90 | 270 | ![]() |
- |
Thomas Häßler (Karlsruher SC) | ![]() |
![]() ![]() |
![]() |
![]() |
261 | ![]() |
- | |
Andreas Möller (Borussia Dortmund) | ![]() ![]() |
![]() |
- | ![]() |
- | 178 | - | ![]() |
Attaquants | ||||||||
Jurgen Klinsmann (Tottenham Hotspur) | ![]() ![]() |
![]() |
![]() ![]() ![]() |
![]() ![]() |
![]() |
450 | ![]() |
![]() ![]() ![]() |
Oliver Bierhoff (Udinese Calcio) | 90 | 90 ![]() |
90 ![]() |
90 ![]() |
90 | 450 | - | ![]() ![]() ![]() |
Ulf Kirsten (Bayer Leverkusen) | - | ![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
88 | - | - |
Olaf Marschall (FC Kaiserslautern) | - | - | - | - | ![]() |
11 | - | - |
joueurs | ![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
Total minutes | Total ![]() ![]() |
Total ![]() |
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