Études des sciences et des techniques
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Les études des sciences et des techniques, mieux connues dans le monde anglo-saxon sous le nom de Science and technology studies (STS ou S&TS) sont un domaine de recherche interdisciplinaire en sciences sociales qui s'est développé durant les années 1960-1970.
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Les STS étudient la manière dont les facteurs sociaux, politiques ou culturels interviennent dans les recherches scientifiques ou les innovations technologiques et, comment, en retour, ces dernières modifient la société, le politique ou la culture[1],[2],[3]. Ce programme est actuellement implanté dans de nombreuses universités à travers le monde, offrant la possibilité de poursuivre des études de baccalauréat et dans certains établissements de master et de doctorat dans le domaine des STS.
Deux grands axes de recherche peuvent être dégagés des études des sciences et technologies:
- l'étude des relations entre les innovations scientifiques/technologiques et la société, en postulant que celles-ci sont socialement constituées et que la société est elle-même un agrégat sociotechnique;
- la prise en considération des effets produits par ces innovations, les risques qu'elles produisent et la redéfinition des paramètres sociaux qu'elles induisent.
L'essentiel des travaux portent sur la sociologie des sciences, la recherche scientifique et l'innovation. Les politiques de science et technologie, politiques de recherche et les politiques d'innovation font également partie de ce domaine.
Parmi les représentants des STS francophone, on peut nommer Jean-Jacques Salomon (Conservatoire national des arts et métiers), Bruno Latour (chaire Gabriel Tarde, Sciences Po), Madeleine Akrich (Mines ParisTech), Michel Callon (École des mines de Paris), Dominique Pestre (EHESS), Benoît Godin (INRS), Jean Marie Biggard (INRS) ou encore Camille Limoges (UQAM).