Société civile pour l'administration des droits des artistes et musiciens interprètes
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La Société civile pour l'administration des droits des artistes et musiciens interprètes, également désigné par l'acronyme Adami (ou ADAMI), est un organisme français de gestion collective des droits des artistes interprètes (OGC)[3]. Ces droits sont des droits voisins des droits d'auteur.
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Société civile pour l'administration des droits des artistes et musiciens interprètes (Adami) | |
Création | |
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Forme juridique | Société civile |
Slogan | La force des artistes |
Siège social | Paris France |
Direction | Bruno Boutleux, directeur général-gérant |
Activité | Gestion collective des droits des artistes-interprètes |
SIREN | 784412900[1] |
Site web | http://www.adami.fr |
Chiffre d'affaires | 78.7 millions d’euros collectés en 2020[2] |
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Ces droits sont composés de :
- La Copie privée audiovisuelle et sonore : Il s'agit d'argent collecté auprès des fabricants (ou importateurs) des supports de stockage de contenus audiovisuels ou sonores (smartphones, box internet..)[4]. Cette rémunération compense le préjudice subi par les auteurs, artistes, éditeurs et producteurs du manque à gagner résultant de cette utilisation massive et gratuite de leurs œuvres. L'exception pour copie privée a été instaurée par la loi n° 57-298 du 11 mars 1957 et codifiée à l'article L 122-5-2° du Code de la Propriété Intellectuelle pour le droit d'auteur et à l'article L 211-3-2° pour les droits voisins du Code de la Propriété Intellectuelle (CPI)[5].
- La Rémunération équitable : il s'agit d'un pourcentage des recettes des diffuseurs de contenus (télévision, discothèques, radios...) collectés par la Société pour la perception de la rémunération équitable (Spré), qui confie ensuite ces revenus aux organismes de gestion collective[6].
- Les Droits exclusifs : revenus issus de l'exploitation des oeuvres de l'artiste
- Les Droits internationaux : revenus issus de l'exploitation des oeuvres de l'artiste à l'étranger
Créée en 1955 par trois artistes-interprètes, l’Adami gère les droits des comédiens, des chanteurs, des musiciens, des chefs d'orchestre et des danseurs, pour la diffusion de leur travail enregistré.
Près de 79 millions d’euros ont été collectés en 2020.