Ingérences russes dans l'élection présidentielle américaine de 2016
affaire politico-judiciaire nord-américaine en 2016 / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Les ingérences de la Russie dans les élections américaines de 2016 sont rendues publiques dès par la communauté du renseignement des États-Unis, avant le vote des citoyens américains qui s'est déroulé en [1]. En , le gouvernement américain accuse le gouvernement russe de s'être immiscé dans les élections présidentielles, donnant naissance à l'affaire du Russiagate et effectue à l'encontre de la Russie les représailles diplomatiques[2] les plus importantes depuis la guerre froide.
Le , le cabinet du directeur du renseignement national (DNI), qui représente dix-sept services de renseignement, déclare dans une lettre commune avec le département de la Sécurité intérieure (DHS), que la Russie interfère dans l'élection présidentielle américaine de 2016[1]. Le DNI et le DHS déclarent que la communauté du renseignement considère comme probable que la Russie ait commandité le piratage des ordinateurs du Comité national démocrate (DNC) et la publication de documents confidentiels[1]. Selon le rapport, ces agissements auraient été menés dans le but de peser sur les résultats de l'élection présidentielle[3],[4],[5]. La Russie nie son implication[6].
De hauts dirigeants ainsi que les services de renseignement américains ont déclaré considérer comme fiables[7] les indices selon lesquels la Russie a aidé WikiLeaks à obtenir les courriels qui ont fuité de la DNC et du directeur de campagne de Clinton, John Podesta, pour peser sur l'élection et faire élire Donald Trump[8],[9],[10]. Un officiel américain a décrit comme consensuelles les conclusions des différentes agences[11], fondées sur un faisceau de preuves circonstancielles remontant à avant les élections[12]. Wikileaks dément que les documents du Parti démocrate qu'il a divulgués proviennent des Russes.
Par ailleurs, les soupçons d'ingérence portent également sur une offensive massive sur les réseaux sociaux à l'aide de « fermes de trolls » multipliant les comptes pour diffuser une propagande pro-Trump et discréditer Hillary Clinton, à travers fausses nouvelles et autres techniques.
En 2019, l'enquête du procureur spécial Robert Mueller confirme que l'« État russe s'est immiscé dans l'élection présidentielle de 2016 d'une façon systématique » mais indique que son enquête n’a pas recueilli de preuves suffisantes pour établir une « collusion » entre la Russie et l'équipe de Donald Trump.
En 2022, l'existence d'ingérence russes dans les élections américaines est admise par Evgueni Prigojine, homme d'affaires russe proche de Vladimir Poutine et fondateur de l'Internet Research Agency et du Groupe Wagner.