Présidence de George W. Bush
administration américaine de 2001 à 2009 / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Ne doit pas être confondu avec Présidence de George H. W. Bush.
La présidence de George W. Bush débute le , date de l'investiture de George W. Bush en tant que 43e président des États-Unis, et prend fin le . Membre du Parti républicain et fils de l'ancien président George H. W. Bush, Bush entre en fonction après avoir remporté de justesse l'élection présidentielle de 2000 face à son rival démocrate, le vice-président sortant Al Gore. Réélu quatre ans plus tard avec une avance plus confortable, il est remplacé à l'issue de son second mandat par le démocrate Barack Obama, vainqueur du scrutin présidentiel de 2008.
43e président des États-Unis
Présidence de Bill Clinton Présidence de Barack Obama
Type | Président des États-Unis |
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Résidence officielle | Maison-Blanche, Washington, D.C. |
Système électoral | Collège électoral des États-Unis |
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Mode de scrutin | Suffrage universel indirect |
Élection |
2000 2004 |
Début du mandat | |
Fin du mandat | |
Durée | 8 ans |
Nom | George W. Bush |
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Date de naissance | (77 ans) |
Appartenance politique | Parti républicain |
Voir aussi | Politique aux États-Unis |
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La présidence de Bush est particulièrement marquée par les attentats du 11 septembre 2001, qui bouleversent de fond en comble les priorités de son administration. Le Congrès approuve dans la foulée la création du département de la Sécurité intérieure tandis que Bush déclare une guerre contre le terrorisme. Il ordonne dans ce but l'invasion de l'Afghanistan pour renverser le régime des talibans, détruire le groupe islamiste Al-Qaïda responsable des attentats et capturer son chef Oussama ben Laden. Il signe également le Patriot Act, une loi très controversée qui autorise la surveillance des individus suspectés d'être impliqués dans des activités terroristes.
En 2003, Bush déploie l'armée américaine en Irak, dont le gouvernement dirigé par Saddam Hussein est accusé de stocker des armes de destruction massive. Toutefois, aucun arsenal de ce type n'est découvert et l'administration Bush, qui ne réussit pas non plus à prouver une éventuelle collusion entre les autorités irakiennes et Al-Qaïda, est fortement critiquée. Sur le plan intérieur, Bush baisse massivement les impôts (à hauteur de 1 300 milliards de dollars) et fait voter une importante réforme de l'éducation (No Child Left Behind Act) ; il défend en outre l'adoption de mesures socialement conservatrices comme une législation plus restrictive sur l'avortement ou encore l'accroissement du rôle des organisations religieuses en matière de charité et d'aide sociale. Toujours en 2003, il renforce le programme Medicare en autorisant la prise en charge des médicaments à destination des bénéficiaires par le gouvernement fédéral.
Au cours de son second mandat, Bush négocie de nombreux accords de libre-échange et nomme les juges John G. Roberts, Jr. et Samuel Alito à la Cour suprême. Il échoue en revanche dans ses tentatives de réforme de la Sécurité sociale et de la politique d'immigration. En Afghanistan et en Irak, la situation est loin d'être stabilisée et le président renforce considérablement le contingent militaire américain dans ce dernier pays. La réaction de son gouvernement à l'ouragan Katrina de 2005 et la polémique engendrée par le renvoi de divers procureurs font chuter sa popularité. La fin de son mandat est accaparée par une crise financière mondiale et une récession économique que Bush tente de circonscrire en procédant au rachat des actifs toxiques émis par les institutions financières.