Affaire Prot
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L'Affaire Prot est une affaire criminelle française survenue au début des années 1950, qui verra mis en cause puis innocentés plusieurs célèbres résistants militant au Parti communiste français, dans la Somme, parmi lesquels « les jeunes turcs » du PCF[1], menés par l'instituteur René Lamps. Le futur maire d'Amiens représente le département au Comité central du PCF depuis la Seconde Guerre mondiale, au cours de laquelle il a dirigé la résistance dans le département, avant de devenir un député spécialiste de l'économie[2]. Couverte largement par la presse nationale, en particulier Le Monde[3] et Le Figaro[4], l'Affaire Prot est l'un des premiers procès français en « titisme », du nom du leader des résistants yougoslaves, Tito, qui gouverne depuis 1948 son pays sans rendre de comptes à Staline[5],[6]. Le soupçon contre Louis Prot et son équipe va permettre à Maurice Thorez d'asseoir son pouvoir à la direction du PCF tout en montrant que la « discipline de parti » au PCF a subi certaines entorses, le député Prot récupérant son siège[7]