Alessandro Cialdi
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Alessandro Cialdi (né à Civitavecchia le , mort à Rome le ) est un ingénieur et commandant général de la marine pontificale. Il prend part activement à la première guerre d'indépendance italienne et au gouvernement de Pellegrino Rossi[1]. Il fait partie de la Compagnie universelle du canal maritime de Suez et s'occupe de la construction de Port-Saïd. Il devient président de l'Académie des Lyncéens et correspondant de l'Institut de France[2]
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Alessandro Cialdi est le fils de Luigi, d'origine toscane et de Plautilla Gandini[3], une modeste famille de commerçants. Il fait ses premières études dans les États pontificaux avant de les poursuivre à Gênes auprès de l'École maritime. Il fait des voyages en Amérique sous le drapeau sarde, d'abord comme apprenti puis comme second sur des bâtiments commerciaux.
En , Alessandro Cialdi, en qualité de commandant de la marine pontificale, appareille de Civitavecchia pour l'Égypte et remonte le Nil afin de ramener des albatros donnés par Mehemet Ali au pape Grégoire XVI. Il n'est de retour à Civitavecchia que le de l'année suivante[4].
En 1842, il convoie trois navires à vapeur acquis par les États pontificaux auprès du Royaume-Uni. Il traverse la Tamise, la Manche et la France par les fleuves et canaux pour arriver à Marseille et de là, par la Méditerranée, au Tibre[5],[6].
Sous son commandement, la marine pontificale prend part en 1848 à la première guerre d'indépendance italienne.
Durant la République romaine, le bateau à vapeur Roma, sous le commandement de Cialdi se distingue dans les eaux d'Ancône contre la flottille à voile autrichienne qui assure le siège de la ville.
En 1856, la marine de guerre, de finances et du Tibre sont regroupées sous la dénomination de Marine militaire pontificale.
En 1860, toujours sous son commandement, la marine pontificale connait une certaine amélioration, grâce notamment à l'entrée en service de la corvette Immacolata Concezione, dont il reste une chaloupe au musée des sciences et des techniques Léonard de Vinci de Milan ainsi qu'une maquette et le drapeau qui sont conservés auprès du musée d'histoire du Vatican au sein du palais du Latran.
Alessandro Cialdi entre dans la Compagnie universelle du canal maritime de Suez où il s'occupe de la construction de Port-Saïd.
En 1879, il devient président de l'Académie des Lyncéens[7].
À sa mort, en 1882, ses écrits rejoignent la bibliothèque Vallicelliana[8] et la bibliothèque de Civitavecchia qui prend son nom[9].
- Sopra le ultime disposizioni date ai lavori nel porto canale di Fiumicino, 1848
- Le dighe di Portosàido ed il loro insabbiamento, 1869
- Sul moto ondoso del mare e su le correnti di esso specialmente su quelle littorali, 1866
- (it) Lamberto Radogna, Cronistoria unità da guerra delle marine preunitarie, Rome, Uff. Storico M.M. 1981.
- (it) Carlo Randaccio, Storia delle Marine militari italiane dal 1750 al 1860 e della Marina militare italiana dal 1860 al 1870, 2 vol. Rome, Forzani, 1880.
- (it) Sante Romiti, Le marine militari italiane nel Risorgimento, 1748-1861. Rome, Ufficio Storico Marina Militare, 1950.
- (it) Luisella Zocca, Un Marinaio nell'autunno della Marina Pontificia: Alessandro Cialdi 1807-1882, Bulletin AIDMEN n. 23, Milan, .
- (it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Alessandro Cialdi » (voir la liste des auteurs).
- Cfr. Angelo De Gubernatis; Dizionario biografico degli scrittori contemporanei. Ornato di oltre 300 ritratti. Florence, Le Monner, 1879.
- Cfr. in Commentationes, vol. 7, 2e partie p. 711. Pontificia Accademia delle Scienze, 1943.