Alliance laurentienne
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L'Alliance laurentienne est une organisation politique fondée par Raymond Barbeau le [1]. Elle fut l'une des premières organisations du mouvement indépendantiste québécois contemporain, né à l'orée de la Révolution tranquille. André d'Allemagne était l'un de ses membres, avant de rejoindre le Rassemblement pour l'indépendance nationale[2], mal à l'aise avec les positions religieuses et sociales de l'organisation[3]. Le , Raymond Barbeau annonce en conférence de presse qu'il dissout l'Alliance laurentienne pour joindre ses forces au Parti républicain du Québec (PRQ) fondé par Marcel Chaput[4].
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Alliance laurentienne | |
Situation | |
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Création | |
Dissolution | |
Type | Organisation politique |
Dirigeant | Raymond Barbeau |
Positionnement | Droite |
Idéologie | Corporatisme Nationalisme Indépendantisme |
modifier |
Le groupe affirme avoir pour but la création de la République de « Laurentie », nom que donnait Wilfrid Morin au territoire québécois en 1938[5]. Outre cela, la pensée politique de l'Alliance laurentienne est de droite: elle se réclame du corporatisme, souhaite un gouvernement « d'inspiration chrétienne, qui perpétuera les saines traditions »[6] et Barbeau ne « cache pas son admiration pour des régimes autoritaires comme celui de Salazar au Portugal »[7]. L'Alliance laurentienne publie une revue de janvier 1957 à octobre 1962 nommée Laurentie[5]. Il s'agit de la première revue indépendantiste à apparaître depuis la fin de La Nation de Paul Bouchard en 1938. Son tirage varie entre 1 000 et 3 000 exemplaires par numéro[8].