Altkirch
commune française du département du Haut-Rhin / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Altkirch (prononcé [altkirç] ou [altkirʃ] Écouter ; signifie vieille église en allemand) est une commune française située dans l'aire d'attraction de Mulhouse et faisant partie de la Collectivité européenne d'Alsace (circonscription administrative du Haut-Rhin), en région Grand Est.
Altkirch | |
Centre historique. | |
Blason |
Logo |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Collectivité territoriale | Collectivité européenne d'Alsace |
Circonscription départementale | Haut-Rhin |
Arrondissement | Altkirch (chef-lieu) |
Intercommunalité | Communauté de communes Sundgau (siège) |
Maire Mandat |
Nicolas Jander (HOR) 2020-2026 |
Code postal | 68130 |
Code commune | 68004 |
Démographie | |
Gentilé | Altkirchois |
Population municipale |
5 608 hab. (2021 ) |
Densité | 588 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 37′ 26″ nord, 7° 14′ 25″ est |
Altitude | Min. 274 m Max. 392 m |
Superficie | 9,54 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Altkirch (ville-centre) |
Aire d'attraction | Mulhouse (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Altkirch (bureau centralisateur) |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | altkirch-alsace.fr |
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De statut administratif de sous-préfecture, capitale du Sundgau, elle est située dans la région historique et culturelle d'Alsace.
La ville d'Altkirch est située au sud de l'Alsace, à proximité de la Suisse, de l'Allemagne et de la porte de Bourgogne.
Géologie et relief
Elle est entourée de forêts et de collines fertiles adossées aux contreforts du Jura alsacien.
Le territoire communal repose sur le bassin houiller stéphanien sous-vosgien[1].
Sismicité
Communes limitrophes
Carspach | Aspach | Walheim |
Carspach | Wittersdorf | |
Hirtzbach | Hirsingue | Wittersdorf |
Climat
Pour des articles plus généraux, voir Climat du Grand Est et Climat du Haut-Rhin.
En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Vosges, caractérisée par une pluviométrie très élevée (1 500 à 2 000 mm/an) en toutes saisons et un hiver rude (moins de 1 °C)[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 930 mm, avec 9,6 jours de précipitations en janvier et 9,4 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Carspach », sur la commune de Carspach à 2 km à vol d'oiseau[6], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 827,7 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17,7 °C, atteinte le [Note 1],[7],[8].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | −0,5 | −0,4 | 1,9 | 5,5 | 9,2 | 12,9 | 14,2 | 13,4 | 10,3 | 6,9 | 3 | 0,1 | 6,4 |
Température moyenne (°C) | 2,3 | 3 | 6,4 | 11 | 14,5 | 18,5 | 20,2 | 19,3 | 15,9 | 11,5 | 6,3 | 2,9 | 11 |
Température maximale moyenne (°C) | 5 | 6,4 | 10,9 | 16,5 | 19,8 | 24 | 26,1 | 25,1 | 21,5 | 16,1 | 9,7 | 5,7 | 15,6 |
Record de froid (°C) date du record |
−12,8 30.01.05 |
−17,7 05.02.12 |
−16,3 01.03.05 |
−3,5 06.04.21 |
−0,8 06.05.19 |
2,4 03.06.06 |
6,8 02.07.11 |
5,8 30.08.09 |
2,2 27.09.10 |
−3,3 22.10.10 |
−10,8 30.11.10 |
−16,2 20.12.09 |
−17,7 2012 |
Record de chaleur (°C) date du record |
19,1 01.01.23 |
19,9 25.02.21 |
27,2 31.03.21 |
28,6 21.04.18 |
32,6 25.05.09 |
36 19.06.22 |
38 24.07.19 |
38,1 04.08.22 |
33,4 11.09.23 |
29,6 13.10.23 |
23,6 07.11.15 |
17,3 05.12.06 |
38,1 2022 |
Précipitations (mm) | 60,5 | 57,8 | 53,1 | 61,6 | 81 | 75,6 | 62,3 | 93 | 64,8 | 76,6 | 60,6 | 80,8 | 827,7 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
5 −0,5 60,5 | 6,4 −0,4 57,8 | 10,9 1,9 53,1 | 16,5 5,5 61,6 | 19,8 9,2 81 | 24 12,9 75,6 | 26,1 14,2 62,3 | 25,1 13,4 93 | 21,5 10,3 64,8 | 16,1 6,9 76,6 | 9,7 3 60,6 | 5,7 0,1 80,8 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Hydrographie et eaux souterraines
La ville est traversée par l'Ill dont la vallée peu encaissée lui permet d'être facilement accessible.
Voies de communications et transports
Voies routières
Altkirch s'est développée près d'un carrefour de routes. Voici quelques distances la séparant de villes voisines :
- Mulhouse : 20 km ;
- Saint-Louis-Bâle : 30 km ;
- Thann et Cernay : 25 km ;
- Belfort et Montbéliard : 35–40 km ;
- Colmar : 60 km.
Transports en commun
- Réseau de transports en commun du Pays du Sundgau.
Lignes SNCF
- La voie ferrée Belfort-Mulhouse passe également à proximité et rejoint la vallée de l'Ill à Altkirch.
Typologie
Altkirch est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[11],[12],[13]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Altkirch, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[14] et 8 909 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mulhouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 132 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[17],[18].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (41,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (49,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (29,4 %), zones urbanisées (22,5 %), forêts (20,4 %), zones agricoles hétérogènes (9,3 %), mines, décharges et chantiers (8,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (7,7 %), cultures permanentes (2,6 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le nom de la localité est attesté sous la forme Aldechiarcum au XIe siècle[20],[21], Altckirch en 1102[22].
La première mention latinisée semble représenter une forme dialectale *Aldekiah, à moins qu'il ne s'agisse que d'une cacographie. Les deux éléments du toponyme sont clairement identifiés par les toponymistes : alt « vieux » et kirch « église »[23],[24]. En fait, il s'agit d'une forme contractée de alte kirche, vieux haut allemand alta kirihha.
Toutefois, l'étymologie d'Altkirch est contestée. Alt pourrait provenir du latin altus, qui signifie « haut »[25].
La commune se nomme Àltkelch en alsacien[26], Àltkírech en alémanique.
Altkirch fut fondée au XIIe siècle et dépendait des comtes de Ferrette qui firent construire le prieuré Saint-Morand dépendant d'abord du chapitre canonial.
À partir de 1215, Altkirch se dote de remparts munis de tours et de 3 portes. La tour du Schlaghaus et la porte de Belfort, également appelé Vieille Porte, en sont des vestiges.
En 1589 a lieu à Altkirch le procès d’Annele Balthasar de Willer, dans le cadre de la grande Chasse aux sorcières qui, du début du quinzième siècle au début du dix-huitième, fit périr sur le bûcher des dizaines de milliers de femmes accusées de sorcellerie. Le poète alsacien Nathan Katz fait de cette histoire le récit de son poète dramatique majeur, Annele Balthasar[27].
En 1648, Altkirch devient française par les traités de Westphalie.
Jusqu'en 1789, les protestants étaient interdits de séjour à Altkirch et sa région. Toutefois, après la Révolution française, des industriels protestants s'installèrent avec une main d'œuvre venant principalement de Suisse et protestante.
Au début du XVIe siècle, les Juifs étaient interdits de séjour à Altkirch et dans sa région. Toutefois ils avaient le droit de passer la journée pour faire du commerce. Ensuite ils rejoignaient leur domicile principalement à Durmenach et Hégenheim.
Jusqu'en 1845, l'église d'Altkirch occupait l'emplacement de l'actuelle place de la République et le château se trouvait sur l'actuelle place de l'Église. Lors du Judenrumpel de 1848, la synagogue d'Altkirch est pillée et endommagée. Elle sera restaurée en 1850. Après l'annexion de l'Alsace par l'Allemagne, la population protestante augmente. Un temple fut alors construit en 1879.
Durant la Première Guerre mondiale, dans la matinée du , l'armée française s'empare de la ville d'Altkirch et se déplace vers le nord le jour suivant, gagnant le contrôle de Mulhouse grâce à un repli stratégique des Allemands. Un odonyme local (Rue du 7-Août) rappelle cet événement.
La commune a été décorée le de la croix de guerre 1914-1918[28].
Durant la Seconde Guerre mondiale, la 1re armée française, commandée par le général de Lattre de Tassigny, forgée en Afrique et en Italie, débarquée en Provence et grossie des Forces françaises de l'intérieur, libère Altkirch le dans sa marche victorieuse au Rhin et au Danube.
Histoire industrielle
Vers 1856, Emanuel Lang[29], Jacques Lang, Gabriel Lang et M. Bloch tous originaires de Durmenach, installent un atelier de tissage, avec 4 métiers à tisser, dans l'ancien moulin à eau de Waldighofen[30].
En 1865, la société Les Fils d'Emanuel Lang voit le jour.
En 1870, la société emploie 300 personnes et 550 métiers à tisser. Après la guerre de 1870 et l'annexion de l'Alsace par l'Allemagne, l'usine de Waldighofen ferme et la société quitte le Sundgau pour s'établir à Nancy où elle construit une importante usine[31].
En 1888, l'usine de Waldighofen est rouverte par Raphaël Lang qui y fait construire la cheminée, toujours visible de nos jours[32].
En 1908, Paul Lang crée une filature et un tissage à Hirsingue, sous le nom de Lang Frères, agrandis en 1912 et endommagés par un incendie le .
Après la Première Guerre mondiale, l'Alsace redevenue française, la famille décide de réunir les usines de Nancy, de Waldighofen et de Hirsingue sous le nom de Établissements des fils d'Emanuel Lang.
Jusqu'en 1962, la petite société familiale prospère et fait prospérer les régions où elle est installée. En 1963, elle rachète l'usine textile Schlumberger-Steiner située à Roppentzwiller, fondée par Camille Gabriel Schlumberger et Charles Frédéric Steiner.
En 1968, elle rachète l'usine de filature et de tissage Xavier Jourdain, fondée en 1827 et située à Altkirch. L'entreprise prend alors le nom de Siat[33] et Lang. En 1971, l'usine Schlumberger-Steiner de Roppentzwiller ferme ses portes. L'entreprise se recentre alors sur les tissus de haute couture.
En 2003, la Société Industrielle Altkirchoise de Textile-Lang licencie, dans un premier temps, 87 employés sur 2 de ses 3 établissements puis deux mois plus tard 115 autres salariés des sites de Hirsingue et d'Altkirch.
En 2005, l'entreprise, qui emploie encore 370 salariés, est placée en redressement judiciaire.
En 2006, une nouvelle procédure de dépôt de bilan est lancée à l'encontre de Siat et de ses 3 sites (Cernay, Hirsingue, Altkirch) et est placée sous administration judiciaire.
En 2007, afin d'apurer les dettes, l'usine SIAT d'Altkirch cesse toute activité et les ateliers sont démolis. L'entreprise, qui n'emploie plus que 173 salariés, se concentre sur Hirsingue, mais l'usine est scindée en deux entités : Siat et Lang pour la création et la vente de tissus et S&L Productions pour la teinture et le tissage.
En , un incendie se déclare dans l'unité de production. En août, le tribunal de grande instance de Mulhouse prononce la liquidation des 2 entreprises. En octobre, le plan de reprise est accepté par le tribunal mais il s'accompagne de 90 licenciements supplémentaires. L'entreprise prend le nom de Virtuose SAS et reste à Hirsingue.
Après deux années positives, la flambée des cours du coton met l'entreprise de nouveau en difficulté. En , la municipalité d'Hirsingue propose une aide de 655 000 euros à travers une offre de leaseback.
En , le tribunal de Mulhouse prononce la liquidation judiciaire de la société Virtuose et rejette le plan de reprise qui aurait pu sauver 35 des 58 emplois. En mai, 13 salariés font encore tourner l'usine d'Hirsingue afin d'honorer les dernières commandes et de fermer définitivement ses portes en [34].
Le , la Cour d’appel de Colmar confirme la liquidation. Le , une poignée de personnes employées par une société d’intérim assure la production d’une commande pour Mark & Spencer. Parallèlement, Pierre Schmitt et Christian Didier, les repreneurs potentiels, poursuivent leurs négociations pour pérenniser le redémarrage de l’entreprise qui reprend son nom historique d’Emanuel-Lang. Le [35] a lieu la vente aux enchères des machines qui sera annulée à la suite des manifestations d’élus, d'ancien salariés et d'habitants. Le [36], visite sur le site de Hirsingue du ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, qui annonce la mobilisation des services de l’État pour permettre la reprise de l’entreprise par Pierre Schmitt. Le [37], le juge commissaire de la chambre commerciale accepte le rachat des actifs au prix de 1,510 million d’euros incluant l’ensemble du parc des machines, le stock de chemises, la marque et les brevets.
Héraldique
Les armes d'Altkirch se blasonnent ainsi : |
Tendances politiques et résultats
Lors du 2e tour de l'élection présidentielle à Altkirch, Emmanuel Macron (En Marche!) est en tête du scrutin, crédité de 64,33 % des suffrages. À la seconde place, Marine Le Pen (Front national) obtient un score de 35,67 %.
On observe un vote blanc à hauteur de 5,91 %[38].
Liste des maires
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1790 | 1790 | Jean Adam Pflieger l'aîné | Jacobin | Député (1789-1791) |
1790 | 1791 | Valentin Mehr | - | - |
1791 | 1792 | Jean Adam Pflieger l'aîné | Jacobin | Ancien député |
1792 | 1795 | François-Louis Bian | - | - |
1795 | 1800 | Pierre Pfanner | - | - |
1800 | 1807 | Charles Joseph Xavier Népomucène Ignace de Kloeckler |
- | Ancien major du régiment d’Eptingue |
1807 | 1814 | Jean Adam Pflieger le Jeune |
Libéral | Ancien capitaine de l'armée du Rhin |
1814 | 1815 | Christophe Antoine Clavé | - | Maire provisoire (février 1814) |
1815 | 1815 | Jean Adam Pflieger le Jeune |
Libéral | Ancien capitaine de l'armée du Rhin |
1815 | 1817 | Jean Antoine Winckler | - | - |
1817 | 1829 | Antoine Ignace Devallant | - | Ancien major du 4e régiment de hussards |
1829 | 1830 | Pierre François Casimir Armand Félix Hubert, comte de Reinach-Foussemagne |
Légitimiste | Ancien lieutenant-colonel d'infanterie |
1830 | 1846 | Jean Adam Pflieger le Jeune |
Gauche constitutionnelle |
Député (1834-1846) |
1846 | 1848 | Dominique Rolla | ||
1848 | 1850 | Charles Cassal | Démocrate socialiste |
Député (1849-1851) |
Pierre François Gaspard Laurent |
Avocat | |||
Charles Couchepin | Bonapartiste | Avocat-avoué Ancien garde d'honneur de Napoléon | ||
Antoine Lehmann | Marchand-tanneur | |||
Antoine Roesch | ||||
Sébastien Faesser | ||||
Jean-Baptiste Hannes | Délégué au Landesausschuss (Parlement provincial) | |||
François Higelin | ||||
Les données manquantes sont à compléter. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
Albert Durthaller | ||||
Joseph Brunner | Meunier | |||
Paul Jourdain | AD puis UDR | Industriel Député du Haut-Rhin (1919 → 1927) Sénateur du Haut-Rhin (1927 → 1944) Ministre du Travail (1920 → 1921 puis 1924) Ministre des Anciens Combattants (1925 → 1926) | ||
Eugène Holstein | ||||
(décès) |
Charles Édouard Amiot | MRP | Militaire puis industriel Sénateur du Haut-Rhin (1946 → 1948) Conseiller général du canton d'Altkirch (1945 → 1949) Président du conseil général du Haut-Rhin (1945 → 1949) | |
Eugène Holstein | Greffier en chef | |||
Raymond Muller | UDR puis RPR | Médecin Conseiller général du canton d'Altkirch (1967 → 1979) | ||
[39] (démission) |
Jean-Luc Reitzer | RPR puis UMP-LR | Cadre d'entreprise Député de la 3e circonscription du Haut-Rhin (1988 → ) Conseiller régional d'Alsace (1986 → 1988) Conseiller général du canton d'Altkirch (1979 → 2002) Président de la CC d'Altkirch (2001 → 2016) | |
[40],[41] | En cours (au 31 mai 2020) |
Nicolas Jander [42] Réélu pour le mandat 2020-2026 |
HOR | Avocat Conseiller départemental du canton d'Altkirch (2015 → ) 1er vice-président de la CC Sundgau (2017 → ) |
Finances locales
Cette sous-section présente la situation des finances communales d'Altkirch[Note 4],[43].
Pour l'exercice 2013, le compte administratif du budget municipal d'Altkirch s'établit à 10 893 000 € en dépenses et 10 869 000 € en recettes[A2 1] :
En 2013, la section de fonctionnement[Note 5] se répartit en 7 026 000 € de charges (1 183 € par habitant) pour 7 870 000 € de produits (1 325 € par habitant), soit un solde de 843 000 € (142 € par habitant)[A2 1],[A2 2] :
- le principal pôle de dépenses de fonctionnement est celui des charges de personnels[Note 6] pour une somme de 3 060 000 € (44 %), soit 515 € par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate. Pour la période allant de 2009 à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 482 € par habitant en 2011 et un maximum de 521 € par habitant en 2010 ;
- la plus grande part des recettes est constituée des impôts locaux[Note 7] pour une valeur totale de 4 723 000 € (60 %), soit 795 € par habitant, ratio supérieur de 19 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (666 € par habitant). Sur la période 2009 - 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 724 € par habitant en 2011 et un maximum de 795 € par habitant en 2013.
Les taux des taxes ci-dessous sont votés par la municipalité d'Altkirch[A2 3]. Ils ont varié de la façon suivante par rapport à 2012[A2 3] :
- la taxe d'habitation égale 21,48 % ;
- la taxe foncière sur le bâti constante 12,10 % ;
- celle sur le non bâti constante 55,19 %.
La section investissement[Note 8] se répartit en emplois et ressources. Pour 2013, les emplois comprennent par ordre d'importance[A2 4] :
- des dépenses d'équipement[Note 9] pour une somme de 2 800 000 € (72 %), soit 472 € par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate. En partant de 2009 et jusqu'à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 212 € par habitant en 2010 et un maximum de 476 € par habitant en 2009 ;
- des remboursements d'emprunts[Note 10] pour une somme de 1 067 000 € (28 %), soit 180 € par habitant, ratio supérieur de 82 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (99 € par habitant).
Les ressources en investissement d'Altkirch se répartissent principalement en[A2 4] :
- nouvelles dettes pour une valeur de 1 500 000 € (50 %), soit 253 € par habitant, ratio supérieur de 158 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (98 € par habitant). Depuis 5 ans, ce ratio fluctue et présente un minimum de 0 € par habitant en 2011 et un maximum de 370 € par habitant en 2012 ;
- fonds de Compensation pour la TVA pour une valeur de 265 000 € (9 %), soit 45 € par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate.
L'endettement d'Altkirch au peut s'évaluer à partir de trois critères : l'encours de la dette[Note 11], l'annuité de la dette[Note 12] et sa capacité de désendettement[Note 13] :
- l'encours de la dette pour 13 872 000 €, soit 2 336 € par habitant, ratio supérieur de 109 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (1 116 € par habitant). En partant de 2009 et jusqu'à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 2 233 € par habitant en 2011 et un maximum de 2 577 € par habitant en 2009[A2 5] ;
- l'annuité de la dette pour 1 654 000 €, soit 279 € par habitant, ratio supérieur de 98 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (141 € par habitant). Depuis 5 ans, ce ratio fluctue et présente un minimum de 233 € par habitant en 2011 et un maximum de 460 € par habitant en 2009[A2 5] ;
- la capacité d'autofinancement (CAF) pour une valeur de 1 141 000 €, soit 192 € par habitant, ratio inférieur de 14 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (223 € par habitant). Sur les 5 dernières années, ce ratio fluctue et présente un minimum de 135 € par habitant en 2009 et un maximum de 243 € par habitant en 2011[A2 6]. La capacité de désendettement est d'environ 12 années en 2013. Sur une période de 14 années, ce ratio présente un minimum d'environ 7 années en 2002 et un maximum élevé d'un montant de 23 années en 2007.
Budget et fiscalité 2020
En 2020, le budget de la commune était constitué ainsi[44] :
- total des produits de fonctionnement : 8 424 000 €, soit 1 435 € par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : 7 119 000 €, soit 1 213 € par habitant ;
- total des ressources d'investissement : 3 128 000 €, soit 533 € par habitant ;
- total des emplois d'investissement : 2 746 000 €, soit 468 € par habitant ;
- endettement : 12 089 000 €, soit 2 059 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d'habitation : 22,77 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 12,57 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 58,50 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2019 : médiane en 2019 du revenu disponible, par unité de consommation : 22 460 €[45].
Jumelages
- Le Thor (France) depuis 1991 ;
- San Daniele del Friuli (Italie) depuis 1994 ;
- Fizouli (Azerbaïdjan) depuis 2016[46],[47].