Amanite
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Le genre Amanita regroupe des Basidiomycètes[1] de la famille des Amanitacées[2].
Amanita
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Règne | Fungi |
---|---|
Division | Basidiomycota |
Classe | Agaricomycetes |
Sous-classe | Agaricomycetidae |
Ordre | Agaricales |
Clade | Plutéoïde |
Famille | Amanitaceae |
Sous-genres de rang inférieur
Sections de rang inférieur
- Caesareae - Phalloideae
- Valideae
Espèces de rang inférieur
Les champignons de cette famille étaient traditionnellement classés dans l'ordre des Amanitales[3], classification confirmée par l'analyse phylogénétique dans le clade Plutéoïde, une des six nouvelles divisions des Agaricales[4],[5].
Avec près de 600 espèces sur la planète, parmi lesquelles les plus toxiques côtoient les comestibles les plus réputés, le genre amanite est le plus important à savoir reconnaître parmi les champignons. En France et en Belgique, on a recensé une soixantaine d'espèces d'amanites, dont six[6] sont mortelles et trois sont responsables de 95 % des accidents mortels par ingestion volontaire de champignons[7].
L’intoxication phalloïdienne est provoquée par des octapeptides bicycliques appelés amatoxines[8] (α, β et γ-amanitines) présents chez 35 espèces réparties dans 3 genres : Amanita, Galerina et Lepiota[9]. Plusieurs de ces toxines ont été isolées dans certaines amanites : la plus puissante est l'alpha-amanitine, qui résiste à la cuisson[10] et la phalloïdine qui est thermolabile et perd sa toxicité au dessus de 70 °C de cuisson[11].