Colonel Amirouche
Martyr de la révolution algérienne / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
Amirouche Aït Hamouda (en kabyle : Ɛmiṛuc At Ḥemmuda, ⵄⵎⵉⵔⵓⵛ ⴰⵜ ⵃⵎⵎⵓⴷⴰ; en arabe : عميروش آيت حمودة), né le à Tassaft Ouguemoun dans la wilaya de Tizi Ouzou en Algérie et mort au combat au sud de Boussada en Algérie le , souvent connu sous le nom de Colonel Amirouche, est un colonel de l'Armée de libération nationale (ALN) et chef de la wilaya III pendant la guerre d'indépendance de l'Algérie. Il est surnommé par l'armée française « le loup de l'Akfadou »[1],[2],[3],[4],[5],[6],[7], « Amirouche le terrible »[8],[9] ou encore le « lion du Djebel »[10].
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Amirouche Aït Hamouda ⵄⵎⵉⵔⵓⵛ ⴰⵜ ⵃⵎⵎⵓⴷⴰ عميروش آيت حمودة | ||
Amirouche | ||
Surnom | Le Loup de l'Akfadou Amirouche le terrible | |
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Naissance | Tassaft Ouguemoun (Algérie). |
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Décès | (à 32 ans) Entre Djebel Thameur et le Djebel Djininibia au sud de Boussada (Algérie). Mort au combat |
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Origine | Algérie | |
Allégeance | FLN | |
Arme | Armée de libération nationale | |
Grade | Colonel | |
Années de service | 1950 – 1959 | |
Commandement | Wilaya III | |
Conflits | Guerre d'Algérie | |
Faits d'armes | Batailles en Kabylie dont « Opération Brumaire » Bataille de Djebel Thameur au sud de Boussada Bataille d'Aït Yahia Moussa (Opération "Kabylie 16") | |
Distinctions | Honneurs militaires, Cimetière des Martyrs | |
Hommages | 1er novembre, 20 août, 28 mars | |
Famille | L'épouse décédée en 1956. 1 fils : Nordine Ait-Hamouda 1 frère : Boussad Ait-Hamouda (1923-2015) | |
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D'une intelligence vive et d'un caractère décidé, âgé de moins de trente ans, il prend de sa propre initiative le commandement de la wilaya III. Il devient, selon son biographe Saïd Sadi, la bête noire de la France, qui mobilise vainement, pour en venir à bout, près de 11 000 hommes, auxquels s’ajoutent les unités locales, 8 généraux et 27 colonels lors de l’opération Brumaire en 1958[11].
L'image du colonel Amirouche est cependant loin de faire l'unanimité en Algérie. Il est notamment fortement critiqué pour les purges sanglantes qui se déroulent dans la wilaya III durant l'opération bleuite et qui affaibliront durablement celle-ci.
Il est trahi par certains de ses camarades et tombe dans une embuscade tendue par l'armée française le , en compagnie de Si El Haouès.