Anatole Abragam
physicien français / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Anatole Abragam, né le à Griva-Semgallen (Lettonie) et mort le à Vitry-sur-Seine[1],[2], est un physicien français d'origine russe. Mondialement connu pour ses travaux de pionnier en résonance magnétique nucléaire, il a été directeur de la Physique au CEA, professeur au Collège de France, et membre de l'Académie des sciences[3],[4]. Il était également membre de plusieurs académies étrangères des sciences, et docteur honoris causa de l'université de Kent, de l'université d'Oxford, et du Technion de Haïfa.
Naissance | |
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A travaillé pour |
Université de Leyde (à partir du ) Collège de France (- Université de Leyde |
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Membre de | |
Conflit | |
Directeur de thèse |
Maurice Pryce (en) |
Distinctions | Liste détaillée Prix Holweck () Docteur honoris causa de l'université d'Oxford () Médaille Lorentz () Membre étranger de la Royal Society () Médaille Matteucci () Médaille Lomonossov () Grand-croix de l'ordre national du Mérite () Membre de l'Académie américaine des arts et des sciences Docteur honoris causa du Technion Commandeur de la Légion d'honneur Commandeur des Palmes académiques Docteur honoris causa de l'université du Kent |
Maîtrisant parfaitement le russe (il connaissait entre autres par cœur le poème Eugène Onéguine de Pouchkine), le français et l'anglais, Anatole Abragam écrivait dans ces trois langues dans un style reconnu et était un orateur brillant. Ces talents lui valurent, sur demande de l'Académie des sciences, de participer en 1984 à une controverse contre le mathématicien René Thom sur la place de l'expérimentation en sciences, dont Anatole Abragam était un fervent partisan et défenseur[5]. Ce débat, bien qu'il lui ait été comparé, est d'un autre ordre que la controverse, début du XXe siècle, entre Max Planck et Ernst Mach, qui portait sur l'aspect révolutionnaire et fondamental de la mécanique quantique.
À l'occasion du centenaire de sa naissance, un hommage solennel lui a été rendu au Collège de France le , au cours duquel quatre prix Nobel ont pris la parole. Un hommage solennel a également lieu à l'Académie des sciences en , organisé par Daniel Estève et Maurice Goldman.
Au CEA de Saclay, sur le site de L'Orme-des-Merisiers qu'Anatole Abragam a fait construire à la fin des années 1960, le bâtiment de la direction de la Physique porte son nom.