Armée d'Afrique (France)
ensemble des unités militaires françaises en Afrique française du Nord / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Le nom d'Armée d'Afrique désigne l'ensemble des unités militaires françaises issues des territoires de l'Afrique française du Nord (AFN, composé de l'Algérie, du Maroc et de la Tunisie) dont l’origine remonte pour la plupart à la conquête de l'Algérie[1].
Le terme « Armée d'Afrique » n'a pas de signification institutionnelle, mais plutôt le sens général de forces de souveraineté stationnées en Algérie française, en Tunisie et au Maroc durant la période coloniale de 1830 à 1962[2]. Intégrée aux forces armées métropolitaines, l'Armée d'Afrique se distingue des Troupes coloniales. Elle comprend des formations composées en majorité voire en totalité d'Européens, d'une minorité de Juifs séfarades et d'autres constituées en grande partie d' « Indigènes », les proportions variant d'un corps à l'autre.
Durant la Seconde Guerre mondiale, le terme d'armée d'Afrique reste attaché au corps expéditionnaire français en Italie et à la 1re armée française[3].
Les régiments de l'Armée d'Afrique venant en majorité de l’Algérie française (Légion étrangère, Zouaves et Tirailleurs) sont les plus décorés de l'Armée française juste après le Régiment d'Infanterie Coloniale du Maroc (RICM), appartenant aux troupes coloniales[4],[5].
Elle est dissoute en 1962, mais des unités maintiennent son souvenir comme le 1er régiment de tirailleurs (Épinal), le 1er régiment de chasseurs d'Afrique (Canjuers), le 1er régiment de spahis (Valence), le 68e Régiment d'Artillerie d'Afrique (Camp de la Valbonne) et le 40e régiment d'artillerie (Camp de Suippes).
Le 5e Régiment de Tirailleurs Marocains, en garnison à Dijon, n'a été dissous qu'en 1965.