Aulnay-sous-Bois
commune française du département de la Seine-Saint-Denis / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
Cher Wikiwand IA, Faisons court en répondant simplement à ces questions clés :
Pouvez-vous énumérer les principaux faits et statistiques sur Aulnay-sous-Bois?
Résumez cet article pour un enfant de 10 ans
Pour les articles homonymes, voir Aulnay et Bois (homonymie).
Aulnay-sous-Bois ([o(l).nɛ.su.bwa] Écouter) est une commune française située dans le département de la Seine-Saint-Denis en région Île-de-France, en France métropolitaine.
Aulnay-sous-Bois | |||||
L'hôtel de ville. | |||||
Blason |
Logo |
||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Seine-Saint-Denis | ||||
Arrondissement | Le Raincy | ||||
Intercommunalité | Métropole du Grand Paris EPT Paris Terres d'Envol |
||||
Maire Mandat |
Bruno Beschizza (LR) 2020-2026 |
||||
Code postal | 93600 | ||||
Code commune | 93005 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Aulnaysiens | ||||
Population municipale |
86 135 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 5 317 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 56′ 19″ nord, 2° 29′ 26″ est | ||||
Altitude | Min. 40 m Max. 78 m |
||||
Superficie | 16,20 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Paris (banlieue) |
||||
Aire d'attraction | Paris (commune du pôle principal) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton d'Aulnay-sous-Bois (bureau centralisateur) |
||||
Législatives | 10e circonscription de la Seine-Saint-Denis | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Seine-Saint-Denis
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
| |||||
Liens | |||||
Site web | http://www.aulnay-sous-bois.fr | ||||
modifier |
Situation
Aulnay-sous-Bois est distante de 14 km de la cathédrale Notre-Dame de Paris et de 8 km de l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle. La commune s’étire sur une longueur de 6,5 km du nord au sud et sur une largeur variant de 1,4 à 4,3 km d’est en ouest, pour une superficie de 1 620 hectares.
La commune est ceinturée par l’autoroute A3 à l’ouest, les autoroutes A1 et Francilienne au nord. Le canal de l'Ourcq passe dans son extrémité sud-est, jouxtant Livry-Gargan.
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont Gonesse, Livry-Gargan, Les Pavillons-sous-Bois, Le Blanc-Mesnil, Bondy, Sevran et Villepinte.
Gonesse (Val-d’Oise) | Gonesse (Val-d’Oise) | Villepinte |
Le Blanc-Mesnil | Sevran | |
Bondy | Les Pavillons-sous-Bois | Livry-Gargan |
Climat
Pour des articles plus généraux, voir Climat de l'Île-de-France et Climat de la Seine-Saint-Denis.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 658 mm, avec 10,7 jours de précipitations en janvier et 7,7 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bonneuil-en-France à 6 km à vol d'oiseau[4], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 616,3 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Typologie
Aulnay-sous-Bois est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[11] et 10 894 050 habitants en 2021, dont elle est une commune de la banlieue[12],[13].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[14],[15].
Structure urbaine
La répartition en zones urbaines est la suivante[16] :
- zones pavillonnaires : 44 % ;
- zones industrielles : 30 % ;
- grands ensembles : 11 % ;
- espaces naturels (parcs) : 15 %.
Quartiers
Le Nord de la ville d’Aulnay-sous-Bois est constitué par des grands ensembles (avec notamment les grands ensembles de la Rose-des-Vents aussi appelé la cité des 3000 et les grands ensembles des Milles-Milles), de zones industrielles (Citroën, Garonor et Parinor) et des parcs (Robert Ballanger, Parc du Sausset).
- Les Emmaüs (appelé aussi Cité de l'Europe)
- Les Étangs (on distingue les Étangs-Est ou les Nénuphars et les Étangs-Ouest).
- Les Merisiers
- La Rose-des-Vents, constitué de plusieurs quartiers dont (d'après leur dénomination locale) :
- Le Vini
- Les KDF
- Le RBS
- Jupiter
- Les Perrières (quartier pavillonnaire)
- Le Galion
- Edgar Degas
- La Bourdonnais
- La Paul Cézanne
- Tourville
- La Pérouse
- Les Ormes (quartier pavillonnaire)[17]
- Le Vieux Pays
- Chanteloup
- Les Mille-milles
- Ambourget
- Savigny
- Le Gros Saule
- Balagny
- La Garenne
Le centre-ville, quartier du Vieux Pays, est plus ancien, notamment avec son église Saint-Sulpice construite au XIIe siècle et sa ferme. Il inclut la Roseraie, Maximilien-Robespierre, le Vieux-Pays, Tour-Eiffel et Hôtel-de-Ville.
Le Sud, séparé par la ligne de chemin de fer, est plus riche et résidentiel. Il est constitué de quartiers pavillonnaires et est bordé par le canal de l'Ourcq. Il inclut les quartiers de Chanteloup, du Centre-Gare, de Pont-de-l’Union et de Nonneville.
La Rose-des-Vents
Alors que se termine la construction du clos Saint-Lazare à Stains, l’urbanisation des quartiers nord d’Aulnay-sous-Bois commence. L'idée est de rapprocher l'habitat des usines. C'est sur ces bases que le quartier de la Rose-des-Vents est édifié, à partir de 1969, dans la partie nord du territoire d'Aulnay-sous-Bois. Ces « grands ensembles » furent construits avec pour objectif de loger les employés d'une nouvelle unité de production de Citroën, localisée elle aussi dans les quartiers Nord.
Les constructions furent menées tambour battant, selon l'avis de certains personnels de l'OPHLM : « un seul permis de construire, un seul opérateur, et vas-y que je te construis 3 000 logements sociaux »[18]. Au-delà de la Rose-des-Vents, dite aussi la Cité des 3 000, gérée par Le Logement français, l’ensemble des cités des quartiers Nord offre 6 500 logements sociaux dont 745 pavillons. 24 000 habitants, soit 30 % de la population aulnaysienne, y sont concentrés sur 4 % du territoire.
Quarante ans plus tard, ces logements ainsi que le tissu social des quartiers Nord se sont dégradés. En 2003, une convention[19] entre l'ANRU, la municipalité d'Aulnay-sous-Bois et l'OPHLM a permis la mise en place d'un programme de rénovation urbaine qui conclut à la nécessité de procéder à la démolition de 821 logements sociaux situés dans des HLM. Les premières démolitions de tours ont lieu en 2005[20]. Pour autant, le quartier de la Rose-des-Vents n'est pas épargné par les émeutes de novembre 2005[21].
Habitat et logement
En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 32 168, alors qu'il était de 29 846 en 2014 et de 29 565 en 2009[I 1].
Parmi ces logements, 94,6 % étaient des résidences principales, 0,7 % des résidences secondaires et 4,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 40,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 56,3 % des appartements[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Aulnay-sous-Bois en 2019 en comparaison avec celle de la Seine-Saint-Denis et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,7 %) inférieure à celle du département (1,1 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 45,5 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (48,8 % en 2014), contre 38,9 % pour la Seine-Saint-Denis et 57,5 pour la France entière[I 3].
Typologie | Aulnay-sous-Bois[I 1] | Seine-Saint-Denis[I 4] | France entière[I 5] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 94,6 | 92,9 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 0,7 | 1,1 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 4,7 | 6 | 8,2 |
Voies de communication et transports
Axes routiers
La ville est desservie par :
- les autoroutes A1, A3, A104 (la Francilienne) ;
- la route nationale RN 2 ( 3 A104) ;
- les routes départementales RD 115 (route des Petits Ponts), RD 970 (ex-RN 370) et RD 932 (ex-RN 2) et RD 44.
Gare SNCF, tramway
La ville, traversée par la grande ligne Paris-Soissons-Laon-Hirson, est desservie par la gare d'Aulnay-sous-Bois, arrêt général des omnibus et semi-directs du (Roissy et Mitry-Mory) et du Transilien Paris-Crépy-en-Valois (correspondance TER Villers-Cotterêts/Soissons/Laon) et constitue le terminus de la ligne . La gare dispose d'un parc relais dont le stationnement est payant.
Depuis novembre 2006, le train classique de banlieue de la ligne des Coquetiers reliant Aulnay-sous-Bois à Bondy a été remplacé par un tram-train qui reprend le même itinéraire et permet de rejoindre les lignes de et . La station Rougement - Chanteloup, située sur le territoire de la commune de Sevran, dessert le quartier de Chanteloup. Deux débranchements sont en projet : le premier vers Clichy-sous-Bois et Montfermeil à la hauteur de Gargan ; le second vers Garonor via la Rose-des-Vents et la RD 970 à la hauteur de Rougemont-Chanteloup.
Entre septembre 2009 à janvier 2011, la gare d'Aulnay-sous-Bois a fait l’objet de travaux d’accessibilité de tous les quais pour les personnes à mobilité réduite notamment par l’aménagement de quatre ascenseurs, la réhabilitation de la gare et des passages souterrains, et la mise en place d’un nouvel éclairage. Le réaménagement complet de la gare commencé en janvier 2015 s'est achevé en septembre 2016[22]. La gare d'Aulnay-sous-Bois est desservie également par les lignes de bus 251 du réseau de bus RATP, 605 et 613 de Transdev TRA, 15, 607, 615, 616, 617, 618, 627, 637 et 702 du réseau de bus Terres d'Envol et la nuit par la ligne N140 du Noctilien.
La gare de Villepinte , située à quelques mètres du territoire d'Aulnay-sous-Bois, au cœur du parc départemental du Sausset, donne l'accès à l'un des quartiers de la ville, appelé la Rose des Vents. Elle est desservie par les bus : 609, 615, 617 et 642 de Transdev TRA.
À l'horizon 2026, une gare de la ligne 16 du Grand Paris Express est prévue au nord de la commune sur le terre-plein de l'ex RN2. Ses quais seront à une profondeur de 15 mètres[23],[24].
Lignes de bus
La ville est desservie par les lignes 605 et 613 du réseau de bus TRA, 1, 15, 43, 44, 45, 607, 609, 610, 615, 616, 617, 618, 627, 637 et 702 du réseau de bus Terres d'Envol, par les lignes 32A et 93 du réseau de bus Roissy Ouest, par les lignes 247, 251 et 350 du réseau de bus RATP, par la ligne 23 du réseau de bus Roissy Ouest et, la nuit, par les lignes N42 et N140 du réseau Noctilien.
De plus, en limite de commune, les lignes 151, 234, 346, 351 et TUB du réseau de bus RATP complètent, avantageusement, le système routier.
Station de taxi
Il existe une station de taxi à la gare SNCF d’Aulnay-sous-Bois.
Transports aériens
Aulnay-sous-Bois est située à 8 km de l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle. L’aéroport peut être atteint par le (4 stations) ou par les autoroutes A1 et A3.
La commune a changé de nom au fil des siècles. Ainsi le village d'Aulnay (actuel quartier du Vieux Pays) est mentionné sous les formes suivantes[25] Alniaco (1078-1079), Alnai (1049-1109), Alnetum (1208), Anetum, Auneyum[26], Aunay, Aunais, Anay, Aunoye, Aulnaye, Aulnay-la-Fosse, Aulnay-en-France (1528), Aulnay-lès-Bondy (1538) (ou Aulnay-les-Bondies), ou Annayo (1538). La commune est appelée officiellement Aulnay en 1793, Aulnay-lès-Bondy en 1801[27] et Aulnay-sous-Bois depuis le [28],[29].
Les interprétations de l’origine du nom de la ville varient autour du mot latin alnetum, qui signifie « endroit planté d’aulnes », « aulnaie ». Les aulnes auraient été fort nombreux au confluent des rivières de la commune : la Morée, le Sausset. Selon un avis différent, Aulnay doit son nom à sa situation dans le pagellus alnetenis, le « pays d’Aulnaye ».
L’Aulnoye, ou Aunois (les deux se prononçant pareil autrefois, Albert Dauzat soutenait que l'on doit prononcer Aunay et non Aulnay[30]), était un des petits pays agricoles de l’Île-de-France. Il comprenait une quinzaine de villages et de hameaux disséminés entre les taillis, les prés et les bois. Ainsi, le village était entouré par la forêt de Bondy qui couvrait la plupart du Nord-Est de Paris.
Origine de peuplement : 6000 av. J.-C. (vestiges retrouvés dans la vallée du Sausset). Entre les IVe et IIe siècles av. J.-C., des agriculteurs vivaient autour d’une « villa », domaine agricole d’un certain Sabinus : la ferme de Savigny. Deux écarts indépendants de la cure de Saint-Sulpice, Savigny et Nonneville, sont rattachés au village actuel.
Le village est chef-lieu paroissial depuis le transfert du titre depuis Savigny, vers 1200[25].
Jusqu’au XVe siècle, les seigneurs porteront le nom d'Aulnay. Au seigneur du lieu, Jacques Coitier, à la fin du XVe et au début du XVIe, succèdent ses héritiers par son neveu, Jacques Le Clerc, dit Coittier, seigneur d'Aulnay, puis, au XVIIe, ses descendants, dans la famille de Gourgues.
Une demeure seigneuriale existait, le château d'Aulnay sous Bois, reconstruit au XIXe siècle par la famille de Gourgues et détruit au début du XXe siècle.
Époque contemporaine
La période napoléonienne est marquée par le creusement du canal de l’Ourcq, dont les travaux de creusement débutent en 1803. La navigation est ouverte entre Paris et Claye en 1813, facilitant les relations avec Paris.
Le registre de délibérations du conseil municipal témoigne le de la première occupation prussienne du village
Le , est inauguré sur le canal de l'Ourcq un service de bateaux-poste Paris-Meaux. Ce service disparaît en 1849.
Lors de la Guerre franco-allemande de 1870, les occupations prussiennes du village se succèdent. Pendant longtemps, les maisons seront détruites et les champs resteront déserts.
En 1875, la Compagnie des chemins de fer du Nord ouvre la gare d'Aulnay-sous-Bois sur la nouvelle section Paris-Soissons de la ligne de La Plaine à Hirson et Anor (frontière). L’essor d’Aulnay est dû en grande partie à cet événement. En 1883, le quartier du Parc commence à émerger, au sud, du fragment de la forêt de Bondy.
Dans les années qui suivent, la cohabitation entre la communauté rurale du « Vieux-Pays » et la communauté, plus urbaine, du « Parc » est difficile. On parle même de couper la ville en deux : Aulnay-les-Bondy pour le Vieux Pays, et Aulnay-sous-Bois pour le Parc. La population d’Aulnay passe de 780 habitants en 1885 à 1 012 en 1886. En 1896, l’élection du conseil municipal, formé en majorité des habitants du Parc, entraîne l’essor de toute la communauté aulnaysienne. Une école, une poste, des rues, des ponts sont construits dans le Sud. La création de « trains ouvriers » par la compagnie des chemins de fer du Nord permet à de nombreux travailleurs d'acquérir des terrains en lotissement. Les grandes propriétés commencent à se morceler. Le Parc est vendu en lotissements. Tentés par cette verdure aux portes de Paris, des Parisiens achètent des terrains et transforment l’endroit en lieu de villégiature et d’habitation.
Au début du XXe siècle, Aulnay se développe par l’accentuation du trafic ferroviaire et l’installation d’industries. Le 5 janvier 1903, la ville devient Aulnay-sous-Bois.
En septembre 1914, Aulnay est sauvée de l’occupation militaire allemande, par la contre-offensive menée lors de la Première bataille de la Marne.
En 1924, la Compagnie des radiateurs s’installe, et donne du travail à 2 300 ouvriers. D’autres petites industries mécaniques ou chimiques s’implantent à Aulnay. Entre 1920 et 1931, la plus grande partie des lotissements est réalisée. En 1935, la population des lotissements représente environ 40 % de la population aulnaysienne. En 1955, l’importante zone rurale située au nord de la commune commence à s’urbaniser ; les grands ensembles de logements collectifs naissent et se développent. En 1962, le premier groupe d’immeubles, les Merisiers, est construit.
Les années 1969 et 1970 voient se réaliser la construction d’une zone d’habitation de 3 000 logements au quartier de la Rose-des-Vents. En 1971, la société Citroën implante au nord de la ville sa principale usine de la région parisienne. En 1985, Aulnay est totalement urbanisée. À cette date s’achèvent l’extension de la partie Nord ainsi que l’implantation des zones industrielles. De nombreux équipements viendront s’ajouter dans les quartiers et donneront à la ville son visage actuel.
Circonscriptions d'ancien régime
Circonscriptions religieuses sous l'Ancien Régime : Paroisse : Aulnay • Doyenné : ? • Archidiaconé : ? • Diocèse : ?.
Circonscriptions administratives sous l'Ancien Régime : Intendance (1789) : Paris • Élection (1789) : Paris • Subdélégation : Saint-Denis • Grenier à sel (1789) : ' • Coutume : ' • Parlement : Paris • Bailliage : ? Prévôté : Paris • Gouvernement : ?.
Rattachements administratifs et électoraux
- Rattachements administratifs
Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[31], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département de la Seine-Saint-Denis et à son arrondissement du Raincy après un transfert administratif effectif au .
Elle faisait partie de 1793 à 1922 du canton de Gonesse année où la ville devient le chef-lieu du canton d'Aulnay-sous-Bois de Seine-et-Oise. Lors de la mise en place de la Seine-Saint-Denis, la ville devient en 1967 le chef-lieu des cantons de Aulnay-sous-Bois-Nord et Aulnay-sous-Bois-Sud[28]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
- Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, la commune est depuis 2014 le bureau centralisateur d'un nouveau canton d'Aulnay-sous-Bois.
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la dixième circonscription de Seine-Saint-Denis.
Intercommunalité
- SEAPFA
La ville fait partie du syndicat d'équipement et d'aménagement des Pays de France et de l'Aulnoye (SEAPFA). Celui-ci, à l'origine syndicat intercommunal à vocations multiples créé en 1971, est devenu syndicat mixte à la carte en 1992. Il s'agit, là, d'une longue expérience de coopération intercommunale qui a favorisé la création de la communauté d'agglomération Terres de France, que la commune n'a pas alors souhaité rejoindre.
- Métropole du Grand Paris et EPT Terres d'Envol
Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), à laquelle la commune a été intégrée[32].
La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du (Loi NOTRe) prévoit également la création le d'établissements publics territoriaux (EPT), qui regroupent l'ensemble des communes de la métropole à l'exception de Paris, et assurent des fonctions de proximité en matière de politique de la ville, d'équipements culturels, socioculturels, socio-éducatifs et sportifs, d'eau et assainissement, de gestion des déchets ménagers et d'action sociale, et exerçant également les compétences que les communes avaient transférées aux intercommunalités supprimées
Aulnay-sous-Bois fait donc partie depuis le de l'établissement public territorial Paris Terres d'Envol, créé par un décret du 11 décembre 2015[33] et qui regroupe les cinq communes adhérant au SEAPFA (dont les trois communes membres de Terres de France) ainsi que les trois communes qui faisaient partie de la communauté d'agglomération de l'aéroport du Bourget.
Tendances politiques et résultats
Pour les échéances électorales de 2007 Aulnay-sous-Bois fait partie des 82 communes[34] de plus de 3 500 habitants ayant utilisé les machines à voter. Elle les a utilisées pour tous les bureaux de vote depuis les élections européennes de 2004. La municipalité élue en 2008 a décidé de revenir au vote par les bulletins en papier.
Lors du second tour des élections municipales de 2014 dans la Seine-Saint-Denis[35], la liste UMP menée par Bruno Beschizza — qui bénéficiait de la fusion de la liste du 1er tour UDI-MoDem menée par Jacques Chaussat — obtient la majorité absolue des suffrages exprimées, avec 14 547 voix (60,70 %, 43 conseillers municipaux élus), devançant largement la liste menée par le maire sortant Gérard Ségura PS-PCF-PRG, qui a obtenu 9 417 voix (39,29 %, 10 conseillers municipaux).
Lors de ce scrutin, 43,43 % des électeurs se sont abstenus.
Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans la Seine-Saint-Denis[36], la liste LR - UDI - SL menée par le maire sortant Bruno Beschizza obtient la majorité absolue des suffrages exprimés avec 8 384 voix (59,33 %, 44 conseillers municipaux élus dont 2 métropolitains), devançant largement les listes menées respectivement par[37] :
- Fleury Drieu (PS - EÉLV - PRG - PCF - G·s, 2 590 voix, 18,33 %, 5 conseillers municipaux élus) ;
- Benjamin Giami (LREM - Agir - PÉ, 2 101 voix, 14,87 %, 4 conseillers municipaux élus) ;
- trois autres candidats, qui ont obtenu moins de 5 % des voix et n'ont donc pas d'élus.
Lors de ce scrutin, marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 67,08 % des électeurs se sont abstenus.
Liste des maires
Depuis l'après-guerre, onze maires se sont succédé à la tête de la commune.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
mai 1945 | octobre 1947 | Pierre Scohy[39] | PCF | Contrôleur technique SNCF |
octobre 1947 | mars 1959 | Fernand Herbaut[40] | SFIO | Employé SNCF |
mars 1959 | 5 juin 1964 | Robert Courtat[41] | SFIO | Employé au ministère des Finances Démissionnaire |
5 juillet 1964 | mars 1965 | Maurice Cadot[42] | SFIO | Dessinateur puis chef d’études SNCF |
mars 1965[43] | mars 1971[44] | Louis Solbès[45] | PCF | Instituteur Conseiller général d'Aulnay-sous-Bois-Nord (1964 → 1967) |
mars 1971 | 21 mai 1978[46] | Robert Ballanger[47] | PCF | Employé du ministère des Colonies, résistant Député de Seine-et-Oise (1945 → 1958) Député de Seine-et-Oise (9e circ.) (1958 → 1967) Député de la Seine-Saint-Denis (8e circ.) (1967 → 1981) Démissionnaire |
21 mai 1978[48] | 14 septembre 1983 | Pierre Thomas[49] | PCF | Technicien, dessinateur-projeteur Conseiller général d'Aulnay-sous-Bois-Sud (1976 → 1982) Mandat écourté à la suite de l'annulation du scrutin de mars 1983 |
13 novembre 1983 | 9 mars 2003[50],[51] | Jean-Claude Abrioux | RPR puis UMP |
Chef de groupe SNCF Député de la Seine-Saint-Denis (10e circ.) (1993 → 2007) Conseiller général d'Aulnay-sous-Bois-Sud (1982 → 1993) Démissionnaire |
9 mars 2003 | 17 mars 2008 | Gérard Gaudron | UMP | Géologue Député de la Seine-Saint-Denis (10e circ.) (2007 → 2012) Conseiller général d'Aulnay-sous-Bois-Nord (1985 → 1998) |
17 mars 2008[52] | 5 avril 2014 | Gérard Ségura | PS | Instituteur Conseiller général d'Aulnay-sous-Bois-Nord (1998 → 2015) |
5 avril 2014[53] | En cours (au 15 avril 2021) |
Bruno Beschizza[54] | UMP → LR |
Syndicaliste policier puis sous-préfet Conseiller régional d'Île-de-France (2010 → ) Conseiller départemental d'Aulnay-sous-Bois (2015 → 2016[55]) Président de l'EPT Paris Terres d'Envol (2016 →) Réélu pour le mandat 2020-2026[56] |
Distinctions et labels
La commune est classée au concours des villes et villages fleuris avec quatre fleurs depuis 1995[57],[58].
Jumelages
La ville d'Aulnay-sous-Bois est jumelée avec[59] :