Azerbaïdjan
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L’Azerbaïdjan (en azéri : Azərbaycan[alpha 1] /ɑzærbɑjˈd͡ʒɑn/), en forme longue la république d'Azerbaïdjan (en azéri : Azərbaycan Respublikası[alpha 2] /ɑzærbɑjˈd͡ʒɑn respublicɑˈsɯ/), est un pays du Caucase situé sur la ligne de division entre l'Europe et l'Asie (selon certaines conventions). Sa capitale est Bakou, sa langue officielle est l'azéri et sa monnaie est le manat.
République d'Azerbaïdjan
(az) Azərbaycan Respublikası
Drapeau de l'Azerbaïdjan |
Emblème de l'Azerbaïdjan |
Hymne |
Azərbaycan Respublikasının Dövlət Himni (« Marche azerbaïdjanaise ») |
---|---|
Fête nationale | |
· Événement commémoré |
Proclamation d'indépendance de la République démocratique d'Azerbaïdjan () |
- République d'Azerbaïdjan
Forme de l'État | République présidentielle |
---|---|
Président | Ilham Aliyev |
Vice-présidente | Mehriban Aliyeva |
Premier ministre | Ali Asadov |
Parlement | Assemblée nationale |
Langues officielles | Azéri |
Capitale |
Bakou 40° 23′ 43″ N, 49° 52′ 56″ E |
Plus grande ville | Bakou |
---|---|
Superficie totale |
86 600 km2 (classé 111e) |
Superficie en eau | Négligeable |
Fuseau horaire |
UTC +4 Heure d'été : UTC +5 |
Entités précédentes | |
---|---|
Indépendance | Union des républiques socialistes soviétiques |
Création |
Gentilé | Azéri ou Azerbaïdjanais |
---|---|
Groupes ethniques |
Azéris (91,6 %) Lezghiens (2 %) Arméniens (1,3 %) Russes (1,3 %) Talyches (1,3 %) autres (2,4 %)[1] |
Population totale (2020[2]) |
10 205 810 hab. (classé 90e) |
Densité | 118 hab./km2 |
PIB nominal (2022) |
73,369 milliards de $ + 34,32 %[3] |
---|---|
PIB (PPA) (2022) |
175,658 milliards de $ + 9,29 % |
PIB nominal par hab. (2022) |
7 164,546 $ + 32,72 %[4] |
PIB (PPA) par hab. (2022) |
17 153,256 $ + 8 % |
Taux de chômage (2022) |
5,8 % de la pop. active - 1,10 % |
Dette publique brute (2022) |
Nominale 19,832 milliards de AZN - 19,24 % Relative 15,901 % du PIB - 39,87 % |
Monnaie |
Manat azerbaïdjanais (AZN ) |
IDH (2021) | 0,745[5] (élevé ; 91e) |
---|---|
IDHI (2021) | 0,685[5] (59e) |
Coefficient de Gini (2008) | 33,7 %[6] |
Indice d'inégalité de genre (2021) | 0,294[5] (70e) |
Indice de performance environnementale (2022) | 38,6[7] (104e) |
Code ISO 3166-1 |
AZE, AZ |
---|---|
Domaine Internet | .az |
Indicatif téléphonique | +994 |
Code sur plaque minéralogique | AZ |
Organisations internationales | AIIBFPEG (observateur)Organisation des États turciquesECO |
L'Azerbaïdjan en tant que nation est apparu récemment : devenu indépendant de l'Empire russe[8] en 1918 pour réintégrer l'Union des républiques socialistes soviétiques (URSS) en 1920, il regagne son indépendance au moment de son éclatement en 1991, à la suite de laquelle le pays perd le contrôle de la région séparatiste pro-arménienne du Haut-Karabagh qu'il reconquiert entre 2020 et 2023 au cours des guerres du Haut-Karabagh. Le pays est caractérisé aujourd’hui comme un régime autoritaire avec un fort pouvoir présidentiel, dominé depuis plusieurs décennies par la famille Aliyev.
Cette ancienne république soviétique a des frontières terrestres avec la Russie au nord, l'Iran au sud, la Turquie à l'ouest-sud-ouest, l'Arménie à l'ouest et la Géorgie au nord-ouest[2]. Bien que le pays n'ait pas accès à la mer ouverte (c'est-à-dire donnant sur l'océan mondial), il possède un littoral de 713 kilomètres sur la mer Caspienne (mer fermée), à l'est. L'exclave azerbaïdjanaise du Nakhitchevan dans le sud-ouest du pays est située au sud de l'Arménie et au nord de l'Iran et communique avec la Turquie à l'ouest.
Ce pays est membre de plus de quarante organisations internationales, dont l'ONU, l'Organisation des États turciques, la Communauté des États indépendants, l'Organisation de la coopération islamique et le Conseil de l'Europe.
Le nom d'« Azerbaïdjan » vient du moyen perse Āturpātakān. Azer ou Azar signifiant « feu sacré » en persan, Azarbaïdjan est donc littéralement le Territoire des Zoroastriens. Effectivement, c'est dans cette région – sassanido-iranienne de l'Antiquité jusqu'à la guerre russo-persane de 1804-1813 ainsi que la guerre russo-persane de 1826-1828 – que se trouvait l'un des trois grands Temples mazdéens[9], l'Adur Gushnasp ou « Feu des rois et des généraux militaire », de l'époque pré-islamique désormais en Azerbaïdjan iranien.
Le nom d'Azerbaïdjan a été adopté pour la première fois en 1918 par le gouvernement du parti Müsavat arrivé au pouvoir[10] après l’effondrement de l’Empire russe, lorsque la République démocratique d'Azerbaïdjan a été établie. Jusque-là, la désignation avait été utilisée exclusivement pour identifier la région adjacente du nord-ouest de l'Iran contemporain[11],[12],[13],[14], tandis que la région de la République démocratique d'Azerbaïdjan était auparavant appelée Arran et Chirvan[15]. Pour cette raison, l'Iran a protesté contre le nom de pays nouvellement adopté[16].
Préhistoire et Antiquité
Les premières implantations humaines dans la région remontent à l'âge de la pierre, il y a plus de 1,5 million d'années. La plupart des sites préhistoriques sont situés dans les régions du Karabagh (grottes d'Azykh, de Taghlar et de Zar), de Gazakh (grottes de Dashsalahli et de Damdjili, sites préhistoriques de Shishguzey et de Kekilli où ont été découverts des outils de travail et autres), du Nakhitchevan et en région talyshe.
Moyen Âge
Du VIIe au Xe siècles, la région connaît un essor politique, sous les Sajides, les Chirvanchahs, les Salarides, les Ravvadides et les Cheddadides.
Au XIIe siècle, après l'effondrement de l'Empire seldjoukide, les Atabegs d'Azerbaïdjan règnent depuis leur capitale de Nakhitchevan, puis d'Ardabil, et enfin de Tabriz, sur l'Azerbaïdjan iranien actuel et sur l'Arran (l'Azerbaïdjan moderne)[17]. Leur territoire est ensuite conquis par le Khwarezmchahs Jalal ad-Din au XIIIe siècle, dont l'État succombe ensuite aux Mongols. Au XIIIe siècle, l'Empire mongol des Khulaguides est fondé, avec sa capitale à Tabriz.
Après la mort de Timur, deux États turcs indépendants et rivaux ont émergé dans la région : Qara Qoyunlu et Aq Qoyunlu. Aq Qoyunlu et Qara Qoyunlu se composaient principalement de tribus turques de langue azérie et avaient une structure confédérée à deux États[18],[19],[20]. Certains historiens sont d'avis qu'ils sont des Azerbaïdjanais modernes[21],[22] Les Shirvanshahs, en revanche, sont redevenus indépendants dans ce processus et ont renforcé leurs gouvernements locaux.
Époque moderne
En 1501, l'État des Safavides a été créé en Azerbaïdjan et en Iran. La lignée de la dynastie était basée sur la ville d'Ardabil dans le sud de l'Azerbaïdjan. La langue principale des Safavides était l'azéri[23], mais ils parlaient aussi le persan,
La langue principale des dirigeants safavides était l'azéri, il était parlé dans le palais safavide jusqu'à l'effondrement de l'État[24],[25],.Les seigneurs féodaux de l'État se composaient des tribus Qizilbash de langue azerbaïdjanaise. et ils avaient le dessus dans l'administration de l'État. de même, ils constituaient l'armée de l'état des Safavides[26],[27],[23].
À la fin du XVe et au début du XVIe siècle, Shah Ismaïl Ier Séfévi s'empare de la Perse et conquiert la Transcaucasie. Allié à l’Angleterre et au Portugal contre les Ottomans, il est néanmoins défait lors de la bataille de Tchaldiran en 1514.
À la fin du XVIe siècle, l’Empire séfévide s’affaiblit à la suite des guerres permanentes avec les Ottomans, qui conquièrent le territoire de l’Azerbaïdjan moderne. Leur domination dure vingt ans, jusqu'à ce que l’héritier et petit-fils d'Ismail Ier, Shah Abbas Ier, les rejette : il forme rapidement une armée régulière, vainc les Turcs et restaure presque entièrement l'ancien Empire séfévide au début du XVIIe siècle.
Au début du XVIIIe siècle, l’Empire séfévide s’affaiblit de nouveau et il est une nouvelle fois envahi par les Turcs, qui y resteront six ans: Nadir Shah, fondateur de la dynastie des Afcharides, expulse les Turcs ottomans mais après la mort de Nadir Shah, l'empire s’effondre de nouveau.
Sous le règne de Nadir-shah, de nombreuses entités — principalement des khanats (qualifiés d'« Azerbaijani » par Tadeusz Swietochowski et Firouzeh Mostashari[28]), avec à leur tête des dynastes turcs — se forment sur le territoire de l’Azerbaïdjan, de l’Arménie et de l’Azerbaïdjan iranien modernes, qui aspirent à l’indépendance[29],[30]. Ils le sont vraisemblablement sous la dynastie Zand mais sont repris en main au début du XIXe siècle sous les Kadjars. Les khanats réussissent toutefois à maintenir leur indépendance[réf. nécessaire]. Deux d'entre eux, les khanats de Kouba et du Karabagh, prennent sous leur contrôle la plupart des autres khanats.
- Liste des khanats
- Khanat d’Ardébil
- Khanat de Bakou
- Sultanat de Bortchaly
- Khanat de Gandja
- Khanat de Derbent
- Khanat de Djavad
- Djamaat de Djaro-Belokan
- Sultanat d’Ilisou
- Sultanat de Gazakh
- Khanat du Karabagh
- Khanat de Karadagh
- Khanat de Kouba
- Sultanat de Goutgashen
- Khanat de Maku
- Khanat de Maraga
- Khanat de Nakhitchevan
- Khanat de Sarab
- Khanat de Talysh
- Khanat de Tabriz
- Khanat d’Urmiya
- Khanat de Khoï
- Khanat de Chaki
- Khanat d'Erevan
- Khanat de Chirvan
Époque contemporaine
Empire russe
En 1796, en prenant les khanats de Bakou et Talish, les troupes russes envahissent le Caucase de l’Est. Mais elles sont rapidement chassées.
En 1806, Bakou est de nouveau conquise par les Russes au cours de la nouvelle guerre russo-perse[29],[30]. Le traité de Golestan en 1813 donne à la Russie les provinces perses situées au nord de l’Araxe. Bakou devient la capitale d’un gouvernement russe aux termes du traité de Turkmantchaï de 1828 et du traité de paix conclu à Edirne.
À la fin du XIXe siècle, la Russie découvre les richesses en pétrole du pays. Bakou devient le premier producteur mondial de pétrole. Un mouvement azéri relativement structuré émerge au même moment.
République démocratique d'Azerbaïdjan
Le , la République démocratique d'Azerbaïdjan est proclamée à Tbilissi en Géorgie. Elle constitue une des premières tentatives réussies d'établir un régime laïque et démocratique dans le monde musulman après l'Albanie en 1912 et 5 ans avant la république de Turquie. Le , la capitale est transférée de Bakou à Gandja à la suite de la prise de la première par les forces pro-russes.
Dans la lignée de la proclamation de la république se met en place l'intégration juridique de certains principes institutionnels occidentaux à l'instar de la création du Parlement national, la garantie de certains droits et libertés individuels, le droit de vote des femmes, etc.
Le , la 11e Armée rouge envahit Bakou et instaure la République socialiste soviétique d'Azerbaïdjan avec Bakou comme capitale.
Union soviétique
Fondée le , en lieu et place de la république démocratique d'Azerbaïdjan et intégrée en 1922 à l'Union soviétique, elle fut regroupée avec les républiques socialistes soviétiques (RSS) de Géorgie et d'Arménie au sein de la république socialiste fédérative soviétique de Transcaucasie du au . La Constitution de la RSS d'Azerbaïdjan a été approuvée le .
Malheureusement, le "Scandale du caviar" éclate et secoue l'URSS. À l'évidence, les dirigeants azéri exploitent à leur fins personnelles la commercialisation du caviar, ce qui leur permet d'entretenir un immense réseau de corruption. En août 1969, Iouri Andropov limoge l'intégralité des dirigeants au pouvoir à Bakou et place à la tête du secrétariat du parti communiste de la république, Heydar Aliyev, ancien responsable local du K.G.B. et protégé de Leonid Brejnev. Heydar Aliyev deviendra leader historique pendant l'ère soviétique.
Le retrait de l'Armée rouge d'Afghanistan et la Chute du mur de Berlin génèrent un mouvement de révolte nationaliste contre l'URSS. Ses partisans déclenchent des pogroms contre les arméniens. Dans la nuit du 19 au 20 janvier 1990, l'armée rouge intervient pour reprendre le contrôle de l'Azerbaïdjan, mais officiellement à titre de « prévention de violences ethniques ». Une répression sanglante s'ensuit : c'est le Janvier Noir.
Le , la RSS d'Azerbaïdjan est rebaptisée République d'Azerbaïdjan, peu avant d'accéder à l'indépendance en 1991.
Indépendance
L'Azerbaïdjan proclame son indépendance après l'effondrement du bloc communiste, le .
Dès la sortie de l'URSS, une guerre oppose l'Azerbaïdjan et les Arméniens du Haut-Karabagh, soutenus par l'Arménie, à l'issue de laquelle le Haut-Karabagh maintient son indépendance de facto. Les pertes militaires sont estimées à 25 856 morts au total sans compter les civils. Mais il n'y a toujours pas eu de signature de paix et des altercations continuent de se produire sur la ligne de front, malgré l'absence d'offensive directe.
Aboulfaz Eltchibeï, le chef du Front populaire d'Azerbaïdjan (FPA), est élu président au suffrage universel avec 55 % des voix en . À la suite d'une courte guerre civile, il est destitué en juin 1993 et remplacé provisoirement par l’ancien dirigeant soviétique Heydar Aliyev, chef du Parti communiste. La destitution d’Eltchibeï est « acceptée » par référendum en et Aliyev est élu président avec 98,8 % des suffrages.
En septembre 2020, le pays se lance dans la guerre de 2020 au Haut-Karabagh, conflit dont l'objectif avoué est de reprendre le territoire perdu pendant la guerre du Haut-Karabagh.
Géographie physique
Géomorphologie
La moitié du pays se compose de plaines et près de la moitié du pays est considérée comme montagneuse. L'altitude maximale est de 4 466 m (mont Bazardüzü) et l'altitude minimale de −28 m (côte de la mer Caspienne)[2],[31]. L'exclave du Nakhitchevan est située sur le Haut-plateau arménien, entre l'Araxe et le Zanguezour.
Montagnes
L'Azerbaïdjan est entouré par des montagnes. Le Grand Caucase, avec les plus hautes élévations du pays, s'étend depuis le nord, le long de la frontière avec la Russie jusqu'au sud-est de la péninsule d'Abşeron à Bakou sur la mer Caspienne[31]. Le point culminant du pays, Bazardüzü Dagi, s'élève à 4 466 m près de la frontière avec la Russie[31]. Le Petit Caucase, avec des altitudes allant jusqu'à 3 500 m, se trouve à l'ouest le long de la frontière avec l'Arménie, dominé par la chaîne de Mourovdag[31]. Les Monts Talych font partie de la frontière avec l'Iran à la pointe sud-est du pays[31].
Les quinze plus hauts sommets sont[2],[31] :
- Bazardüzü Dagi : 4 466 m
- Shahdağ : 4 243 m
- Tufandağ : 4 197 m
- Cengiz Mustafayev Dagi : 4 063 m
- Kaputjugh : 3 906 m
- Qazangöldağ : 3 829 m
- Yaglidara Dagi : 3 825 m
- Gamishdağ : 3 724 m[32]
- Qizilqaya Dagi : 3 726 m
- Xinaliq Dagi : 3 713 m
- Pereval Ay-Changal : 3 707 m
- Delidağ 3 616 m
- Qizilbogaz Dagi 3 581 m
- Ishikli : 3 552 m
Le plateau volcanique de Karabagh se situe entre la frontière de l'Arménie et les montagnes de Karabakh. Les cônes des volcans éteints, les sommets comme Delidağ 3 616 m, Qizilbogaz Dagi 3 581 m, Ishkli 3 552 m et les autres sont répartis dans ces régions[31].
Mais le pays compte deux volcans dormants[33], le Porak[34] et le Tskhouk-Karckar[31],[35], qui sont à la frontière avec l'Arménie.
Hydrographie
L'Azerbaïdjan compte plus de 8 300 cours d'eau et environ 450 lacs[36],[37],[38],[39]
Au centre du pays se trouve la vaste plaine de Koura-Aras alimentée par plusieurs cours d'eau, dont les plus longs sont les fleuves Koura et Araxe qui forment la confluence de la Koura-Aras[37].
Huit grands fleuves coulent du Grand Caucase et du Petit Caucase, dans les plaines centrales de la Koura-Aras, les plaines alluviales et les deltas le long du littoral de la mer Caspienne par le fleuve Koura et son principal affluent, le fleuve Aras qui est le deuxième plus long fleuve. Le Koura, le plus long fleuve dans la région du Caucase et de l'Azerbaïdjan, forme un delta et se jette dans la mer Caspienne, ainsi que le confluent avec l'Aras[36],[37].
Il y a environ 250 lacs, mais ils sont tous très modestes en superficie. Le plus grand lac naturel, le lac Hajikabul a une superficie de 16 km2[36],[38].
Les eaux des réservoirs fournissent de l'énergie hydroélectrique et l'eau d'irrigation de la plaine Koura-Aras. La plupart des rivières du pays ne sont pas navigables. Environ 15 % des terres en Azerbaïdjan, sont des terres arables, dont certaines nécessitent une irrigation[36],[37].
Le réservoir de Mingachevir au nord-ouest de l'Azerbaïdjan, avec une superficie de 605 km2, a été formé par le barrage de la Koura. C'est la plus grande étendue d'eau du pays, et, de loin, le plus grand réservoir du Caucase[36],[37].
Cours d'eau
Il y a plus de 8 300 fleuves et rivières de tailles variées en Azerbaïdjan. La majeure partie fait moins de 25 km de long et seulement 24 dépassent les 100 km. Seuls les cours d'eau les plus importants sont listées ici[36],[37].
- Koura
- Aras
- Qanıx
- Qabırlı
- Samur
- Pirsaat
- Tartarchay
- Turyan
- Ağstafaçay
- Arpa
- Hekeri
- Vilesh
- Bazarçay
- Oxçuçay
Climat
Le climat qui varie, est subtropical et semi-aride dans les parties centrales et orientales du pays, subtropical humide dans le Sud-Est, tempéré le long du littoral, continental dans l'ouest et froid dans les montagnes. Bakou bénéficie d'un climat doux, les températures s'étalant de 4 °C en février à 26 °C en juillet. Du fait des faibles pluies (de 200 mm à 350 mm en moyenne par an), l'agriculture a recours à l'irrigation. Les précipitations les plus importantes ont lieu dans les hauteurs du Caucase et dans la région de Lankaran (de 1 600 à 1 800 mm par an), à l'extrême sud-est, où elles dépassent les 1 000 mm par an en moyenne[36],[40].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 2,1 | 2 | 4,2 | 9,4 | 14,9 | 19,7 | 22,2 | 22,9 | 19,4 | 13,6 | 8,8 | 4,8 | 12 |
Température moyenne (°C) | 4,2 | 4 | 6,3 | 12,3 | 18 | 22,8 | 26,4 | 25,6 | 21,8 | 16 | 10,8 | 6,6 | 14,6 |
Température maximale moyenne (°C) | 6,6 | 6,3 | 9,8 | 16,4 | 22,1 | 27,3 | 30,6 | 29,7 | 25,6 | 19,6 | 13,5 | 9,7 | 18,1 |
Précipitations (mm) | 21 | 20 | 21 | 18 | 18 | 8 | 2 | 6 | 15 | 25 | 30 | 26 | 192 |
Nombre de jours avec précipitations | 6 | 6 | 5 | 4 | 3 | 2 | 1 | 2 | 2 | 6 | 6 | 6 | 49 |
Géographie administrative
Frontières
Les frontières terrestres de l'Azerbaïdjan totalisent une longueur de 2 013 kilomètres[41] :
- Frontière entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie : 787 kilomètres, dont 221 kilomètres avec l'enclave du Nakhitchevan ;
- Frontière entre l'Azerbaïdjan et la Géorgie : 322 kilomètres ;
- Frontière entre l'Azerbaïdjan et l'Iran : 611 kilomètres, dont 179 kilomètres avec l'enclave du Nakhitchevan ;
- Frontière entre l'Azerbaïdjan et la Russie : 284 kilomètres ;
- Frontière entre l'Azerbaïdjan et la Turquie : 9 kilomètres avec l'enclave du Nakhitchevan.
Enclaves et exclaves
L'Azerbaïdjan compte quatre minuscules enclaves azerbaïdjanaises en Arménie, Barkhudarli, Karki, Aşağı Əskipara et Yukhari Askipara, occupées depuis la guerre du Haut-Karabagh par l'Arménie ; il y a par ailleurs une exclave arménienne en Azerbaïdjan, Artsvashen, occupée depuis la guerre du Haut-Karabagh par l'Azerbaïdjan[42].
Subdivisions administratives
L'Azerbaïdjan est un État unitaire centralisé. Le pays est divisé administrativement en 66 districts ou raïon, dont 59 sont situés en Azerbaïdjan proprement dit, et 7 sont situés au Nakhitchevan ; et en 12 villes, dont 11 sont situées en Azerbaïdjan proprement dit, et une est située au Nakhitchevan[43]. Il existe une subdivision administrative particulière : la république autonome de Nakhitchevan, qui est séparée du reste du territoire par une bande de territoire arménien[43]. Les districts ne disposent pas de leurs propres organes de représentation (gouverneurs et assemblées territoriales), à l'exception de la république autonome de Nakhitchevan.
Divisions
L'Azerbaïdjan est divisé en :
- 59 districts ou arrondissements (en azéri : rayon au singulier, rayonlar au pluriel)[43] ;
- onze villes (şəhər au singulier)[43] ;
- une république autonome (muxtar respublika), le Nakhitchevan, qui contient elle-même sept districts[43] et une ville[43].
- Abşeron (inclut une exclave dans Bakou)
- Ağcabədi
- Agdam
- Ağdaş
- Ağstafa
- Ağsu (inclut de jure l'exclave en Arménie de Karki)
- Şirvan (ville, Ali Bayramli, Əli Bayramlı de 1938 à 2008)
- Astara
- Bakou (ville, Bakı)
- Balakən
- Bərdə
- Beyləqan
- Biləsuvar
- Cəbrayıl
- Cəlilabad
- Daşkəsən
- Dəvəçi
- Füzuli
- Gədəbəy (borde une enclave arménienne, Artsvashen)
- Gandja (ville, Gəncə)
- Goranboy
- Göyçay
- Hacıqabul
- İmişli
- Ismailli (raion)
- Kəlbəcər (partiellement au Haut-Karabagh)
- Kürdəmir
- Laçın
- Lankaran (raion)
- Lankaran (ville)
- Lerik
- Masallı
- Mingəçevir (ville, Mingəçevir)
- Naftalan (ville)
- Neftçala
- Oğuz
- Qəbələ
- Qax
- Qazax (inclut deux exclaves en Arménie, Barkhudarli et Yukhari Askipara)
- Qobustan
- Quba
- Qubadli
- Qusar
- Saatlı
- Sabirabad
- Şəki (raion)
- Chaki (ville)
- Salyan
- Şamaxı
- Şəmkir
- Samux
- Siyəzən
- Sumqayıt (ville)
- Şuşa
- Şuşa (ville)
- Tərtər
- Tovuz (borde une enclave arménienne, Artsvashen)
- Ucar
- Xaçmaz
- Xankəndi (ville, appelée Stepanakert en arménien)
- Göygöl
- Xızı
- Xocalı
- Xocavənd
- Yardımlı
- Ievlakh (raion)
- Ievlakh (ville)
- Zəngilan
- Zaqatala
- Zərdab
- Babək
- Culfa
- Nakhitchevan (ville)
- Ordubad
- Sədərək (inclut une enclave en Arménie, Karki)
- Şahbuz
- Şərur
|}
Rang | Ville | Cens. 1989 | Cal. 2008 | Raion |
---|---|---|---|---|
1 | Bakou | 1 150 000 | 2 039 700 | Bakou |
2 | Gandja | 278 000 | 320 348 | Gandja |
3 | Sumqayıt | 231 000 | 279 086 | Sumqayıt |
4 | Mingəçevir | 85 400 | 99 775 | Mingachevir |
5 | Qaraçuxur | 77 619 | Bakou | |
6 | Şirvan | 58 300 | 75 453 | Şirvan |
7 | Nakhitchevan | 60 000 | 74 203 | Nakhitchevan |
8 | Bakıxanov | 70 923 | Bakou | |
9 | Chaki | 56 200 | 65 045 | Şəki |
10 | Ievlakh | 45 720 | 56 726 | Ievlakh |
11 | Stepanakert | 56 700 | 54 982 | Xankəndi |
12 | Lankaran | 45 700 | 50 244 | Lankaran |
13 | Rəsulzadə | 47 921 | Abşeron | |
14 | Biləcəri | 45 008 | Bakou | |
15 | Maştağa | 42 196 | Bakou | |
16 | Ağdam | 28 000 | 41 827 | Ağdam |
17 | Bərdə | 30 900 | 40 122 | Bərdə |
18 | Xaçmaz | 29 000 | 39 744 | Xaçmaz |
19 | Cəlilabad | 25 800 | 39 230 | Cəlilabad |
20 | Hövsan | 38 257 | Bakou | |
21 | Salyan | 37 959 | Salyan | |
22 | Şəmkir | 27 900 | 37 773 | Şəmkir |
23 | Ağcabədi | 25 200 | 37 503 | Ağcabədi |
24 | Göyçay | 31 000 | 36 720 | Göyçay |
25 | Xırdalan | 36 276 | Abşeron | |
26 | İmişli | 25 700 | 33 346 | İmişli |
27 | Lökbatan | 33 245 | Bakou | |
28 | Şamaxı | 24 700 | 30 945 | Şamaxı |
29 | Sabirabad | 18 630 | 29 665 | Sabirabad |
30 | Əmircan | 28 203 | Bakou | |
31 | Fizouli | 17 100 | 26 396 | Fizuli |
32 | Binə | 26 395 | Bakou | |
33 | Buzovna | 26 283 | Bakou | |
34 | Hacıqabul | 21 500 | 24 765 | Hacıqabul |
35 | Ağdaş | 19 800 | 24 760 | Ağdaş |
36 | Siyəzən | 18 700 | 24 379 | Siyəzən |
37 | Quba | 20 800 | 23 541 | Quba |
38 | Dəvəçi | 18 600 | 22 818 | Dəvəçi |
39 | Sahil | 22 498 | Bakou | |
40 | Zabrat | 22 497 | Bakou | |
41 | Sabunçu | 22 344 | Bakou | |
42 | Qazax | 19 000 | 20 590 | Qazax |
43 | Hadji Zeïnalabdine Taguiev | 20 029 | Abşeron |