La Bête à sept têtes
film sorti en 2001 / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
La Bête à sept têtes (Bicho de Sete Cabeças) est un film dramatique biographique italo-brésilien réalisé par Laís Bodanzky et sorti en 2000.
Titre original | Bicho de Sete Cabeças |
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Réalisation | Laís Bodanzky |
Scénario | Luiz Bolognesi |
Acteurs principaux |
Rodrigo Santoro |
Sociétés de production |
Buriti Filmes Dezenove Som e Imagens Produções Gullane Filmes Fabrica Cinema |
Pays de production |
Brésil Italie |
Genre | Drame biographique |
Durée | 74 minutes |
Sortie | 2000 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Il s'agit du premier long métrage de sa réalisatrice, qui adapte le roman autobiographique Canto dos Malditos d'Austregésilo Carrano Bueno (pt) paru en 1990 qui traite de l'admission forcée de l'auteur dans une institution psychiatrique brésilienne. Le film a été réalisé en partenariat avec les sociétés de production brésiliennes Buriti Filmes, Dezenove Som e Imagens Produções Ltda. et Gullane Filmes, avec la participation de la société brésilienne RioFilme et de la société italienne Fabrica Cinema. Il met en scène Rodrigo Santoro, Othon Bastos (pt) et Cássia Kis dans les rôles principaux.
La Bête à sept têtes a été largement plébiscité au Brésil, recevant plusieurs prix et nominations dont le Grande Prêmio do Cinema Brasileiro en plus d'être le film le plus primé au Festival du film brésilien de Brasilia. À l'international, le film est primé au Festival international du film de Carthagène (Colombie), au Festival du film de Locarno (Suisse) ou au Festival Biarritz Amérique latine (France) ainsi qu'au Festival international de films de femmes de Créteil. L'Association brésilienne des critiques de cinéma (Abraccine) l'a sélectionné comme l'un des 100 meilleurs films brésiliens de tous les temps, tandis que les critiques internationaux ont réagi de manière plus mitigée. Le film a ouvert la voie à une nouvelle façon de concevoir les institutions psychiatriques au Brésil, et c'est ainsi qu'une loi a été approuvée par le Congrès national, qui interdit la construction d'institutions aux caractéristiques asilaires, c'est-à-dire qui ne garantissent pas les droits fondamentaux des malades mentaux[1].