Boucau Tarnos stade
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Le Boucau Tarnos stade est un club de rugby à XV français basé à Boucau et qui joue régulièrement à Tarnos où sur son stade Piquessary situé à Boucau. Il évolue actuellement en Fédérale 2. Fondé en 1907, le club s'appelle le Boucau stade jusqu'en 1989, date à laquelle le nom de la ville de Tarnos y est inclus.
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Surnoms | les noirs, les forgerons, le BTS |
---|---|
Noms précédents | Boucau stade (1907-1988) |
Fondation | 1907 |
Couleurs | noir et blanc |
Stade |
Stade intercommunal 40220 Tarnos (2 000 places) |
Siège |
Stade Piquessary Place Manolo Pérez 64340 Boucau |
Championnat actuel | Fédérale 2 |
Président | José Foncillas |
Entraîneur |
David Dussaubat Sébastien Lopez |
Site web | www.btsrugby.com |
National[Note 1] |
Challenge de l'Espérance (3) Champion de France de 3e Division (1) |
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Maillots
|
Actualités
Actuellement, le club est plus reconnu pour sa capacité à fonctionner avec des joueurs issus de son école de rugby que pour la qualité de sa formation. Véritable acteur social, culturel et sportif, le Boucau Tarnos stade a un véritable rôle de lien social et sportif au sein d'une population de 18 000 habitants.
Le Boucau Tarnos stade s'est toujours appuyé sur la formation par le biais de son école de Rugby qui fut longtemps reconnue comme l'une des meilleures « pépinières » de France.
Par le passé, ce club qui s'appelait : le Boucau Stade, était réputé pour son jeu d'avant et son terrain fétiche : le Stade Piquessary.
Ce stade, situé en haut d'une colline qui surplombe l'embouchure de l'Adour, avait la particularité d'être très sablonneux. Les équipes adverses qui n'avaient pas l'habitude de jouer sur un tel terrain connaissaient les pires difficultés pour développer leur jeu. Mais il serait faux de ne retenir que cette « excuse » pour expliquer les nombreuses défaites des adversaires venant défier les Boucalais sur leur terre.
En effet, les joueurs de Boucau ont toujours eu la réputation d'être dur au mal, arborant le maillot noir, dont la couleur rappelait la fumée des cheminées des Forges de l'Adour, ils ne se laissaient pas compter à domicile, où ils firent chuter les plus grands clubs de l'époque.
Portés par un public chauvin et très proche de ses joueurs (autre particularité de « Pique » où le public est à quelques mètres de l'aire de jeu), les « Forgerons » (surnom donné aux joueurs de l'équipe de Boucau) décevaient rarement leurs supporters.
Le BS, ayant des moyens modestes, fut souvent pillé par des grands clubs des environs (Biarritz, Mont-de-Marsan mais surtout Bayonne) mais aussi, de plus lointains : Bagnères, Bègles, Agen, Carcassonne, Vienne et des équipes de jeu à XIII (Roanne et Carcassonne).
Le Boucau stade a connu deux périodes « dorées ».
D'abord dans les années 1920 et 1930 où le club cumule près de 16 saisons en 1re division.
Ensuite dans les années 1970 et 1980 où le Boucau stade réussit la gageure de se maintenir vingt-et-une saisons au plus haut niveau et cela malgré les « saignées » faites, surtout, par le voisin bayonnais.
Au gré des effectifs et des générations, le BS (devenu BTS) a effectué plusieurs allers-retours entre la 1re et la 2e division, voire la 3e division (niveau le plus bas qu'il a atteint).
Les années 1907-1910 : les pionniers
- 1907 : Au lendemain des Jeux Olympiques ressuscités en 1896, par le baron Pierre de Coubertin, le sport devient un fait social très important. En 1898, un jeune instituteur, Jean Macé, né en Côte-d’Or, a l’idée de promouvoir un mouvement sportif populaire au sein des écoles laïques. Cette amicale « Jean Macé » fait tache d’huile et une section est créée à Bayonne Saint-Esprit au début du siècle. Une quarantaine de jeunes gens du Boucau, membres de cette amicale décident de former dans leur commune une section indépendante. À cet effet, ils se réunissent à l’école communale des garçons où Espelette, directeur de l’école publique du Boucau, les encourage dans leur projet et les assure de tout son concours. Une commission est chargée d’élaborer les statuts. Elle est composée de Bros, Sautier et Voisin et sous la conduite d'Espelette, elle présente son travail et le soumet à l’examen de l’assemblée générale qui les approuve tel quel. Ainsi naît, le , sous l'impulsion d'Espelette, l'Amicale boucalaise[1]. Les membres constituant le bureau, à savoir le président Charles Voisin, le vice-président Reigner, le secrétaire Sautier et le trésorier Bros sont présentés à l’assemblée générale, le 28 mars en ces termes par Espelette :
« Je suis persuadé que ce bureau jouit de la confiance et de la sympathie de l’unanimité des sociétaires. Je ne puis personnellement que vous féliciter de votre choix. Les membres du bureau s’acquitteront sans nul doute, avec tout le dévouement désirable, des fonctions dont vous avez bien voulu les charger. D’ailleurs leur rôle sera d’autant plus facilité que vous êtes tous animés du meilleur esprit de confraternité. Le nom même de l’association n’est-il pas synonyme d’entente, amitié sincère d’une famille agrandie ? Que chacun travaille donc à l’œuvre commune avec des sentiments de franche camaraderie et de cordialité et le succès de l’Amicale boucalaise est assuré[1]. »
L’A.G. nomme ensuite Vergeat, Lombard et Daudignon pour constituer une commission dite de « propagande ».
- 1908 : première équipe de l’Amicale boucalaise : Duprat, J. et F. Harcaut, F. Bergeze, Pihion, A. et P. Millos, Dordezon, Ch. Voisin, Deyries, R. Dussart, Autesserre, Favorin, Etcheto, Chartron.
- 1909 : le la direction de l’Amicale boucalaise accepte pour l’une de ses sections la formation d’un bureau spécial pour les sports. Cette section prend le nom de « Boucau-Stade » avec pour président Eugène Sautier et secrétaire Henri Espelette[1].
- 1911 : équipe première : F. Bergeze, A. et P. Millos, J. et F.Harcaut, Bidot, J. Larroquette, Elissalde, Latapy, Balmande, Autesserre, Espelette, Bassenave, Lahaye, Durroty, Magne.
Les années 1920 : les prémices d'un grand club formateur et les premiers exploits
- 1921-1922 : le club participe au championnat de première division. Trente clubs participent à ce championnat, répartis en 10 poules de trois et le vainqueur de chaque poule se qualifie pour les poules demi-finales de 5. Le Boucau se classe deuxième de la poule B derrière le Stade toulousain et devant le RC Chalon. À la fin de cette saison remarquable, et par manque de moyens (dont une promotion sociale limitée), le BS voit 11 joueurs émigrer sous d'autres couleurs (Dont 6 des 12 joueurs qui participent à la formation de la ligne d'avants, pour le Stade bagnérais[2] mais aussi, Jean Etcheberry pour le CS Vienne et Jean Castets pour le RC Toulon)[3].
- 1922-1923 : le club se retrouve dans la poule A du championnat avec le Stade toulousain, le FC Grenoble, le CA Bègles et le SU Agen. Le club se classe à la quatrième place et n'est pas qualifié pour les demi-finales[4],[5]. La saison (1922) est remarquable mais la promotion sociale étant limitée, onze joueurs émigrent. Preuve de la vitalité du club, celui-ci repart de plus belle pour une saison en 1re Division avec comme point d'orgue, l'exploit de tenir en échec le Grand Stade toulousain (appelé « la Vierge Rouge » plusieurs fois Champion de France en 1922, 1923, 1926 et 1927) 0 à 0 sur son terrain « fétiche » de Piquessary. Mais une fois encore, l'équipe est « démembrée » avec toute la ligne de 3/4 qui se disperse[2] mais aussi, de Bédère (le grand capitaine de l'équipe Championne de France en 1930) et Dupuis, suivis par le futur international à XV et XIII, l'avant Jean Duhau[3].
Poste | Joueurs |
1re ligne | Minvielle, Réal, Desperriez |
2e ligne | Domengine, Bédère (cap) |
3e ligne | Dupuis, Lissayou, J.Forçans |
demi de mêlée | Tuquet |
demi d'ouverture | Tauzin |
3/4 | Duclaux, Elichondo, Castillon, Saldou |
arrière | Gestède |
- 1923-1924 : Très certainement en 2e Division (mais Champion de Côte basque)
- 1924-1925 : nouvelle participation en première division baptisée dorénavant Excellence alors qu'il est connu auparavant comme la première série. Sept nouveaux clubs font leur apparition dans ce championnat Excellence dont le Boucau-Stade (en tant que champion de Côte basque la saison passée). Le Boucau est placé dans la poule F en compagnie du RC Narbonne, du Racing CF, du SO Avignon de l'US Cognac. Le club finit à la quatrième place.
- 1925-1926 : nouvelle saison en première division. Le championnat met aux prises 36 équipes réparties en 12 poules de 3. Chaque équipe rencontre ses adversaires une seule fois (pas d'aller-retour), 3 points pour une victoire, 2 pour un nul et 1 pour une défaite. Le premier de chaque poule se qualifie pour les poules de quarts de finale. Le club se retrouve dans la poule J avec l'AS Carcassonne et le SA Bordeaux. Il termine à la troisième place.
- 1926-1927 : participation à la première division qui met aux prises 40 équipes réparties en 8 poules de 5. Les deux premiers de chaque poule se qualifient pour les poules de quatre. Chaque équipe rencontre ses adversaires une seule fois (pas d'aller-retour), 3 points pour une victoire, 2 pour un nul et 1 pour une défaite. Le Boucau est dans la poule H avec l'US Quillan, le Racing CF, le Lyon OU et le SC Mazamet. En terminant dernier de sa poule, le BS redescend en deuxième division.
- 1927-1928 : 2e Division
- 1928-1929 : Le BS retrouve la première division[6]. Il est versé dans la poule E avec Bègles, Béziers, Saint Girons et le Stade français Paris. Le BS sort de cette poule de 5 et se qualifie pour la poule de 3 qui permet de désigner les qualifiés pour les 1/4 de finale. Il est opposé à Lézignan et Grenoble mais n'arrive pas à se qualifier. Malgré cela, le club boucalais s'installe durablement dans l'élite du rugby français. Durant cette saison, le BS crée l'exploit de battre, à Piquessary, le Stade français 8 à 0.
Poste | Joueurs |
1re ligne | J.Diez, A.Rambau, H.Begue |
2e ligne | J.Dupuis, J.Lousse (cap.) |
3e ligne | J.Forsans, J.Duprat, H.Sarraute |
demi de mêlée | G.Labadie |
demi d'ouverture | H.Menjuzan |
3/4 | A.Larroudé, J.Fort, A.Peyroux, E.Duffau |
arrière | Sautier |
Les années 1930 : une période dorée avec une installation durable en première division
- 1929-1930 : première division. Le championnat met aux prises 40 clubs répartis en huit poules de cinq. Les trois premiers de chacune de ces poules se sont qualifiés pour 8 poules de 3. le club est dans la poule de Bordeaux, Perpignan, Roanne et Tarbes. Le BS se maintient en première division mais ne se qualifie pas pour la suite de la compétition.
- 1930-1931 : 1re division. Le championnat a mis aux prises 40 clubs réparties en huit poules de cinq. Cette saison est particulière puisque 12 clubs parmi les plus prestigieux sont exclus du championnat de France et forment l’UFRA (Union française de rugby amateur) qui organise son propre tournoi. Le club boucalais se retrouve dans la poule G avec Albi, Brive, le CASG Paris et le Lyon OU. Le BS; qui est Champion de Côte basque, se qualifie pour les poules de 3 où il est opposé à Béziers et Bègles. Pour la première fois de leur histoire, les Forgerons sortent de cette poule et se qualifient pour les quarts de finale contre Narbonne à Toulouse, le où ils sont éliminés 6 à 0 (2 essais marqués par les Narbonnais). Le groupe de joueurs pour cette saison est composé de J. Fort, J. Sese, E. Duffau, Lalanne, J. Duprat, H. Begué, J. Dauga, S. Londaïtsbéhère, A. Rambau, A. Dupré, L. Peyroux, H. Menjuzan, H. Sarraute, A. Labastie, A. Tardits, Dubois, M. Gonzalez.
- 1931-1932 : première division. Le championnat a mis aux prises 40 équipes réparties en huit poules de cinq. Pour la deuxième saison, le championnat se déroule sans les clubs de l’Union française de rugby amateur qui organise son propre tournoi. Aux 12 dissidents de l’année précédente se sont joints le Stadoceste tarbais et l’US Narbonne. Le BS (Champion de Côte basque) est versé dans la poule G en compagnie de Auch, Hendaye, Perpignan de l'US Quillan. Pour la seconde fois consécutive, le club se qualifie pour le tour suivant poules de 3 où il retrouve Gujan Mestras et Pézenas. Mais il ne se qualifie pas cette fois-ci pour les quarts de finale. Cette saison-là les Juniors Reichel disputent, le , à Libourne, la finale du championnat de France contre Montferrand, perdu 6 à 0. Le groupe de la finale est composé de J. Désarménien, Baron, M. Forçans, D. Barreigt, R. Hiriart, A. Vergez, R. Cugny, J. Capdeville, Henri Sanz, E. Millox, Félix Bergèse, J. Gonsalez, L. Lassus, P. Duprat, R. Haurieu, entraîneur : Cazaurang & Dicharry.
- 1932-1933 : première division. Le club boucalais est dans la poule A avec Albi, Auch, Pamiers, Pau, Soustons, Tarbes, le TOEC et Tyrosse. Le BS qui est Champion de Côte basque termine en tête de sa poule. Après avoir battu Pau, il est qualifié pour les demi-finales du Championnat de France. Mais, le lendemain, une décision de la FFR (qui s'appuie sur un règlement qui venait d'être modifié) prive le BS de cette qualification. Pourtant, au dire de tous le BS avait le potentiel et l'équipe pour décrocher le titre suprême[Note 2]. L'équipe est composée cette saison-là de Arrancet, Albert Rambaud, Lartigue, Ardin Dupuy, Vincent Mabillet, Henri Audurau (cap), Joseph Duprat, Étienne Dufau, E. Millox, Paul Duprat, A. Larroudé, Félix Bergèse, Paul Bergèze, Henri Sanz, Jules Fort. Font aussi partie du groupe : Eugénie, Gaston Serez, Gonzalez, Roger Pouy, Sarraute et Marcel Forçans[Note 3].
- 1933-1934 : première division. La saison débute par un AS Bayonne-BS au stade Joseph-Compan, le 22 octobre 1933[7]. L'équipe annoncée pour le B.S. est composée de Jules Fort ; Henri Sanz, Félix Bergèse, Lassus, Larroudé ; (o) Paul Duprat, (m) Millox ; Henri Audurau, Joseph Duprat (cap.), Peyresaubes, Haurieu ; Forsans, Dupin, Dupuy ; Arhancet, Rambaud, Lartigue, Léta[7]. Bayonne s’impose difficilement par une transformation d’écart : 13 pts à 11 (3 essais & 2 transformations pour l'AS.Bayonne contre 3 essais (Millox, Audurau, Lassus) 1 transf. (Larroudé) pour le BS)[7].
- 1934-1935 : 1re Division. Poule : AS Bayonne, Tarbes, Bègles & Agen[8]. Le BS, gagne contre l'ASB à Piquessary 5-0 (1 essai : Forsans, 1 transf. : Larroudé)[8]. Le BS remporte la Coupe du Mérite.
- 1936-1937 : 1re Division. Poule : AS.Bayonne, Cognac, Auch et Stade français[9].
- 1938-1939 : 1re Division. Poule : AS.Bayonne, St Jean de Luz[9]. Victoire contre l'AS. Bayonne et à Bayonne 3 à 0 chaque fois : à Pique, 1 essai de Biarrotte et à St-Léon, un essai du jeune Fontagnié qui tombera quelques jours plus tard sous les balles allemandes[9]. Le BS se qualifie pour les 1/4 de finale qu'il perd 9 à 5 devant Agen à Béziers. Le groupe de joueurs pour cette saison : H. Calbète, A. Tarditz, H. Sarraute, M. Forçans, L. Lassus, J. Begué, J. Grocq, A. Labat, H. Hargous, C. Biarrotte, P. Ditcharry, S. Carvalho, A. Dupreuilh, G. Rey, J. Fontaniè, J. Duboy, J. Désarménien, P. Corrihons, F. Calbète (à noter qu’il reste 3 anciens juniors (L. Lassus, J. Désarménien & M. Forçans) ayant disputé la finale du Championnat de France de leur catégorie en 1932).
Les années 1940 : la Seconde Guerre mondiale et l'exode des meilleurs éléments
- de 1940 à 1942, il n'y aura pas de Championnat de France de Rugby « officiel » du fait de la Seconde Guerre mondiale. À sa place était organisée sur la Côte basque une coupe (appelé la Coupe des XV) regroupant les équipes de Dax, Boucau, Soustons, Tyrosse, Saint-Jean-de-Luz, Hendaye, Biarritz et Bayonne[10].
Lors de l'hiver 1941, à Piquessary, le BS l'emporte 12 à 9 devant l'Aviron bayonnais de Jean Dauger revenu du rugby à XIII[10].
- 1942-1943 : le BS remporte la Coupe des XV (au goal average général) en faisant match nul avec Bayonne (qui était champion de France). Au match aller, dans son stade Piquessary, les noirs l'emportent 8 à 3.
Poste | Joueurs |
1re ligne | Fernard Berhondo, Martin Martin, Maisonnave |
2e ligne | Sancet, Foncillas |
3e ligne | Germain Calbète (cap), Manolo Perez, Camy Sarthy |
demi de mêlée | P. Harcaut |
demi d'ouverture | Grégoire Rey |
3/4 | Perse, Labourdette, J. Gimenez, Rodriguez |
arrière | J. Gonzalez |
Carvallo, Palborey & Arcdat font partie de l'effectif mais n'ont pas disputé cette rencontre. L'encadrement était constitué de Lafourcade (manager), Laretche (entraîneur), Gonzalez (soigneur) & Corrihons (dirigeant).
- 1943-1944 : retour en première division. Le BS est leader de sa poule de 8 avec Lourdes et termine 6e club de France[3]. Année faste puisqu'une superbe génération de Juniors fait son apparition. D'abord champions de Côte basque 5 à 0 devant Dax, ils continuent leur aventure en championnat de France. En 8e, les Juniors du BS éliminent Aire/Adour 11 à 3. En 1/4 c'est Cognac qui fait les frais de l'équipe boucalaise : 56 à 0. La 1/2 est plus disputée mais remportée 3 à 0 devant Nantes. Enfin, à Toulouse, les Juniors Reichel perdent la finale du Championnat de France contre Carcassonne 11 à 6.
Poste | Joueurs |
1re ligne | P. Pécastaing, Laxague, Harcaut |
2e ligne | J. Gonzalez, P. Etcheverry |
3e ligne | Dolon (cap), Velez, R. Bisbau |
demi de mêlée | G. Domangé |
demi d'ouverture | J. Gonzalez |
3/4 | J. Maton, A. Lassalle, P. Lafond, M. Linxe |
arrière | Félix Martin |
Par la suite de nombreux joueurs vont (encore) quitter les bords de l'Adour pour des clubs « plus riches » à XV ou à XIII. Le club va alors décliner lentement[3].
- 1946-1947 : retour en première division et descente immédiate à la fin de la saison en 2e Division. (1re Phase : Poule : Asptt, Fumel, St Jean de Luz).
- 1947-1948 : deuxième division
- 1948-1949 : 2e ou 3e division.
Les années 1950 : les aller-retour entre la deuxième et la première division
- 1949-1950 : Descendu en 3e Division (Excellence B) le BS tutoie les sommets cette saison-là et gagne le 1er titre de Champion de France de l'histoire du club. Terminant 1er de sa poule, le BS élimine, en 16e, Parthenay 14 à 0 à Langon. Puis en 8e c'est au tour de Roquefort de subir la loi des « Forgerons », 6 à 0, à Peyrehorade. En quart, dans un match « rugueux » Puyoo est dominé 6 à 0 toujours à Peyrehorade. En 1/2 Finale c'est au tour de Beaumont de Lomagne (de Robert Barran) de défier le BS à Lourdes. 0 à 0 après prolongation, les Noirs sont quittes pour rejouer ce match le dimanche suivant (toujours à Lourdes). Les Noirs font un festival offensif en marquant 4 essais (12 à 0) grâce aux avants boucalais qui firent la loi. Enfin, en finale, à Guéret, le Sport Automobile Lyonnais est battu par le BS 6 à 0 grâce à un drop de Perse (45e) et à un essai du futur international, Robert Baulon[3] sur interception (55e). Au Boucau, les nombreux supporters qui n'ont pas pu faire le long déplacement attendent avec impatience le résultat à la radio. Le verdict tombe vers 18 heures mais en annonçant une victoire lyonnaise. C'est donc une déception dans la ville, mais celle-ci est passagère car quelqu'un accourt pour porter la bonne parole à la suite d'un coup de téléphone de Guéret expliquant que le speaker s'est trompé[11]. On retrouve dans l'équipe victorieuse cinq joueurs qui, en 1943, ont remporté la Coupe des XV avec le BS. Le dimanche suivant, le BS (pour fêter son titre) joue contre le Biarritz olympique et ses internationaux en match amical. Porté par un nombreux et bruyant public les Noirs l'emportent à Pique 10 à 9 (2 essais de Luc et Perse et 2 transformations de Cassagne contre 2 essais et une pénalité).
Poste | Joueurs |
1re ligne | F.BERHONDO, LAPEYRE, P.PéCASTAING |
2e ligne | COMTE, G.BRASSAT |
3e ligne | Robert BAULON, G.HARGOUS, Manolo PEREZ |
demi de mêlée | François FONCILLE |
demi d'ouverture | PERSE |
3/4 | LUC, J.GIMENEZ, G.LARTIGUE, A.CASSAGNE |
arrière | Armand NAUSSY |
- 1950-1951 : 2e division. Le BS continue sa remontée et profite de la dynamique de son titre de 3e Division pour disputer, dans la foulée, une 1/2 finale de 2e Division à Auch contre Port-Vendres perdu à la suite du règlement après un match nul 0 à 0. Malgré cette défaite, le BS retrouve le plus haut niveau : La 1re Division.
- 1951-1952 : 1re division. Poule : Tarbes, St Jean de Luz, Biarritz, Pau, Marmande, Tyrosse & Soustons. Aucune victoire, 1 nul contre Pau à Pique, mais le BS se maintient.
- 1952-1953 : 1re division. Poule : Mont de Marsan (qui sera finaliste cette saison-là), St Jean de Luz, Toulouse, Nantes, La Rochelle, Biarritz & Tulle. Mont de Marsan et Toulouse l'emportent à Piquessary. Le BS l'emporte à Biarritz et fait match nul à St Jean de Luz.
- 1953-1954 : 1re division. À la suite d'un championnat raté (1 seule victoire contre Castres en 10 rencontres) le BS quitte la 1re Division pour retrouver la 2e Division. Poule : Auch, Lavelanet, Castres, Biarritz & Montferrand.
- 1954-1955 : 2e division
- 1955-1956 : 2e division
- 1956-1957 : 2e division. Le BS retrouve des couleurs et de l'ambition. Qualifié pour le Championnat de France, le BS élimine successivement : Châteaurenard en 16e (5 à 0), Poitiers, à Gujan-Mestras en 8e (3 à 0), Bourg en Bresse en 1/4 de Finale (11 à 6) mais est battu par Bellegarde (à Limoges) en 1/2 Finale de 2e Division (perdue 11 à 3). À la suite de cette défaite, le BS aurait dû retrouver la 1re division, puisqu'à l'époque les 4 vainqueurs des quarts de finale accédaient à l'échelon supérieur. La fin de match, contre Bellegarde, fut houleuse et l'arbitre (accusé d'avoir favorisé cette équipe) fut pris à partie par des boucalais présent au match. Aussi, devant de tels comportements, la FFR refusa la montée du BS en le rétrogradant en 2e Division et en sauvant le CA Bègles d'une descente à l'échelon inférieur[12].
Cette sanction renforça le sentiment d'injustice du club. Le président de l'époque (Jean Elichondo) usa de toute son influence et de son autorité pour le que BS reste dans le giron du XV, puisqu'une grande partie des dirigeants souhaitaient se tourner vers la fédération de rugby à XIII[12]. De son côté Bellegarde perdra la Finale de 2e division 20 à 5 contre le CA Brive et refusera la montée au profit du Lyon OU, un club plusieurs fois Champion de France par le passé. Les sauvetages du CA Bègles et du Lyon OU, dans l'élite du rugby Français, renforça l'idée, chez beaucoup de supporters boucalais, que la FFR avait privilégié les grands clubs au détriment du BS, considéré à l'époque, comme un « petit club » et renforcé par la même le sentiment d'injustice[12].
- 1957-1958 : 2e division. Sur la lancée de la saison passée, et parce que le sentiment d'injustice est toujours très présent dans le club, le BS réalise une saison parfaite avec pour unique but : monter en 1re division, ce que la FFR lui avait refusé à la suite des incidents de la saison passée.
Aussi, le BS atteint la finale de 2e Division face à Bourg en Bresse à Tulle. Les « Noirs » perdent cette finale 16 à 5 après prolongation mais retrouvent la 1re division. Pour ce faire, les Noirs éliminent, en 16e Rieumes, puis en 8e Moissac (11 à 8). En 1/4 de finale Albi (8 à 0) à Agen, puis Saint-Claude (6 à 5) en 1/2 finale à Montluçon.
Poste | Joueurs |
Avants | Manolo Perez, Cadanes, Larroudé, Paillaugue, Brouzeng, Dartigoueyte, Herrero, Lassus. |
3/4 | Escalante, Crampe, Duclaux, Elichondo, J.Lassus, Tarditz, Betbedat. |
- 1958-1959 : 1re division. Poule : Pau, Romans, Aurillac, Bayonne, St Girons, Mont de Marsan & Tarbes. Le BS se maintient en 1re Division malgré 3 victoires (Pau, Aurillac & St Girons à Pique), 3 nuls (Romans à Pique & St Girons et Romans à l'extérieur) et 8 défaites en 14 rencontres.
Poste | Joueurs |
Avants | Castagnet, J.Lassus, Herrero, Dartigoueyte, Brouzeng, Paillaugue, Larroudé, Cabanes, Manolo Perez. |
3/4 | Escalante, Crampe, Duclaux, Elichondo, J.Lassus, Tarditz, Batbedat. |
Les années 1960 : la descente en troisième division et le début de la remontée vers les sommets
En 10 saisons, le Boucau-Stade va passer de la 1re division (1960) à la 3e division (appelé Excellence) (1965 à 1967). Cette descente « aux enfers » va permettre à chacun, dans le club, d’avoir une réelle prise de conscience afin de retrouver les sommets. Ce renouveau va comme toujours s’appuyer sur la formation et les équipes de jeunes du club boucalais. Ainsi en 1964, les Juniors Reichel du BS atteignent les 1/2 Finale du championnat de France où ils sont éliminés par le Racing club de France 14 à 0 à Pompadour et en 1967, les juniors sont champions de Côte basque. Cette relève de qualité va permettre dans un 1er temps au BS de revenir en 2e division (appelé Fédérale), puis la décennie suivante, grâce à l’apport d’autres équipes de jeunes de qualité, de retrouver et de se stabiliser durablement en 1re division pour un bail de plus de 20 ans.
- 1964-1965 dans le 3e division (Excellence) le club boucalais se maintient à ce niveau mais ne parvient pas à remonter en Fédérale (2e division), objectif du club.
- 1965-1966 toujours en 3e division (Excellence) le BS se maintient à ce niveau. Il se qualifie pour les phases finales du championnat de France mais est éliminé en 8e de finale par Mâcon 6 à 3.
- 1966-1967 3e saisons de suite en 3e division (Excellence). Le BS est versé dans la poule régionale composéede Soustons, Salles, Tartas, Arcachon, Parentis, Roquefort & Morcenx. Après s’être qualifié de cette poule à consonance Landaise et Girondine, les forgerons éliminent Prades à Montréjeau, en 1/4 de finale. Mais en 1/2 de finale du championnat de France, les noirs sont éliminés par Vic-Fézensac 10 à 8. Néanmoins, le club boucalais remonte en Fédérale (2e division) objectif recherché par le club.
La même saison les Juniors Reichel du BS, entraînés par l’ancien champion de France de 3e division aves les noirs en 1950, Naussy, remportent le championnat de Côte basque.
Les années 1970 : le retour en première division
En 1970, le club boucalais connaît l'une de ses plus belles saisons. Bien lancé par une victoire à Salles le Boucau-Stade joue la finale de deuxième division. Mieux, après dix ans d'absence, le club retrouve la première division qu'il avait quittée en 1960. Cette montée préfigure le plus long bail dans l'élite de l'histoire du club puisqu'il s'installe durablement pendant près de 21 saisons à ce niveau. De 1970 à 1979, durant les neuf premières saisons de cet âge d'or du club, le Boucau Stade obtient deux qualifications en seizième de finale et une finale de coupe nationale. Mais surtout, les Cadets du clubs (équipe des moins de 16 ans) remporte le titre suprême de champion de France de sa catégorie en 1972. Mieux, ils réalisent un doublé, en remportant la même saison, la Coupe Coulon. Cette génération prometteuse intègre très vite l'équipe première[Note 4], ce qui permet au club de s'installer durablement en première division.
Les années 1980 : la stabilisation en première division
Les excellents résultats des équipes de jeunes du Boucau-Stade, lui permette de se stabiliser durablement dans l'élite du rugby français. Les anciens Cadets Champions de France en 1972 sont arrivés à maturité et une génération prometteuse, quart finaliste Cadets et finaliste de la Coupe Coulon en 1978 arrivent en équipe première. Le BS connaît ses dix plus belles saisons en première division avec quatre qualifications pour les seizièmes de finale mais aussi trois Challenge de l'Espérance et un titre de Champion de France de Nationale B.
Mais à partir de la deuxième partie des années 1980, subissant le contrecoup du déclin économique et de la mise en place de l'élite, par la FFR, le BS commence à reculer dans la hiérarchie nationale, réalité renforcée par les départs massifs (chaque saison) de ses meilleurs joueurs et espoirs et malgré un 1/4 de finale du championnat de France Juniors disputé en 1984.
Saison | Division | Commentaire |
1979-1980 | 1re division, groupe A | 8e de poule. 16e de finale du championnat de France perdue 21 à 3 contre Bagnères |
1980-1981 | 1re division | 2e de poule. 16e de finale du championnat de France perdue 15 à 12 contre Brive |
1981-1982 | 1re division | 5e de poule. 16e de finale du championnat de France perdue 15 à 13 contre Aurillac |
1982-1983 | 1re division, groupe A | 7e de poule |
1983-1984 | 1re division, groupe A | 7e de poule |
1984-1985 | 1re division, groupe A | 6e de poule. 16e de finale du championnat de France perdue 17 à 9 contre Brive |
1985-1986 | 1re division, groupe A | 8e de poule |
1986-1987 | 1re division, groupe A | 9e de poule |
1987-1988 | 1re division, groupe B | 6e de poule |
1988-1989 | 1re division, groupe A | 8e de poule |
En 1988, le Boucau stade modifie son nom en incluant celui de la ville de Tarnos[13]. Il s'agit là d'une reconnaissance pour cette cité qui a toujours soutenu le club de rugby local. De plus, en construisant un nouveau stade, l'intercommunal devenu depuis le stade André Maye, dans cette commune limitrophe, le Boucau stade et son président Lucien Lassalle souhaite réparer une injustice de plusieurs dizaines d'années tout en dotant le club d'un stade moderne et confortable. Voici en quels termes le président Lassalle présente ce changement de dénomination :
« Ainsi est mis en lumière le nom Tarnos associé à parts égales au nom de Boucau. Voilà donc réalisé dans les faits ce qui existait dans les cœurs depuis 80 ans. Les deux villes sœurs Boucau-Tarnos auront donc un club de rugby de 1re division, un club qui à l’image de l’école de rugby ne demande qu’à progresser, à rassembler, pour devenir un club encore plus grand ; il en aura les moyens, en tout cas, il en a la volonté. Le Boucau stade n’est plus, mais le Boucau Tarnos stade bien dans la même tradition avec les mêmes principes de loyauté sportive vous fera connaître, j’en suis sûr, de grandes joies sur le magnifique terrain inter-municipal. Merci à tous et à très bientôt[13]. »
Ainsi naît le Boucau Tarnos Stade, après un vote massif des membres actifs du club le dans la salle de l’Apollo du Boucau, mais officiellement le 12 août suivant lors d'une réception et d'un match amical contre l'Aviron bayonnais[13].
Les années 1990 : fin de l'âge d'or et installation durable en deuxième division
Le Boucau Tarnos Stade quitte la première division après 21 saisons passées au plus haut niveau pour revenir au deuxième échelon national. D'abord, à cause de l'avènement du professionnalisme qui condamne les équipes de rugby des petites villes qui n'ont pas les moyens de suivre la surenchère économique. Ensuite, le BTS n'a pas d'aussi bons résultats au niveau des équipes de jeunes et quand il y a des individualités au-dessus du lot, ces dernières quittent le club dès les juniors où après une saison en équipe première, ce qui ne lui permet pas de profiter de leurs talents pour rester à ce niveau. Enfin, le BTS n'anticipe pas la fin d'une génération exceptionnelle et n'a pas de relève de ce niveau. Durant cette période, le club boucalais connaît dix saisons avec des hauts et des bas marquées par des aller-retour entre la première et la deuxième division. Le club connaît notamment une finale de deuxième division en 1994 perdue 23 à 9 contre Peyrehorade. C'est la troisième après celles de 1958 et 1970.
L'arrivée du professionnalisme 1995 et la modification des divisions par la FFR et la LNR éloigne encore plus le BTS du plus haut niveau. Ne pouvant plus suivre économiquement, le club fait le deuil d'un passé glorieux, qui semble aussi lointain qu'inaccessible.
Saison | Division | Commentaire |
1989-1990 | 1re division, groupe B | 7e de poule |
1990-1991 | 1re division, groupe B | 8e de poule. descente en 2e division |
1991-1992 | 2e division | 6e de sa poule de 1re phase. 2e de sa poule de play-off. 16e de finale du championnat de France perdue contre le Stade bagnérais 37 à 7 |
1992-1993 | 2e division | 1er de sa poule de 1re phase. 1er de sa poule de play-off. 8e de finale du championnat de France perdu 14 à 12 contre Sigean barrage de montée perdu 48 à 7 contre La Voulte |
1993-1994 | 2e division | 1er de sa poule de 1re phase. 1er de sa poule de play-off. Finale du championnat de France perdue 23 à 9 contre Peyrehorade. Monte en 1re division, groupe B |
1994-1995 | 1re division, groupe B | 8e de sa poule en 1re phase. 4e de sa poule en 2e phase. Descente en 2e division |
1995-1996 | 2e division | 6e de poule (pas qualifié) |
1996-1997 | 2e division | 3e de poule (16e de finale du championnat de France perdu 12 à 11 contre Pamiers) |
1997-1998 | 2e division | 1er de poule (1/4 de finale du championnat de France perdu 15 à 13 contre Hagetmau) |
1998-1999 | Nationale 1 | 10e de poule et descente en Nationale 2 |
Les années 2000 : aller-retour entre la Fédérale 1 et la Fédérale 2
Grâce au travail de bénévoles ayant repris le relais, la formation boucalo-tarnosienne reprend des couleurs dans les années 2000. Plusieurs finales (2000 et 2004), demies (2000, 2001, 2003 et 2004) et quarts de finale (2000, 2001, 2003 et 2004) chez les juniors du BTS récompensent l'investissement de tous ces éducateurs et dirigeants. Seul manque le titre suprême. Le résultat est l'arrivée de générations talentueuses et fidèles qui permettent au BTS de remonter en Fédérale 1 ou de décrocher un titre de champion de France de Fédérale 2 B avec l'équipe 2 en 2007. Mais en ne suivant pas la voie de nombreux clubs de Fédérale 1 qui recrutent sans se soucier de leur équilibre budgétaire, le club boucalais s'est fragilisé. Il voyage entre la Fédérale 2 et la Fédérale 1 au gré des bonnes ou moins bonnes saisons.
Saison | Division | Commentaire |
---|---|---|
1999-2000 | Nationale 2 | 2e de poule (8e de finale du championnat de France perdu 17 à 14 contre St Girons) |
2000-2001 | Nationale 2 | 4e de poule (éliminé en Barrage du championnat de France 25 à 24 par Salies de Béarn) |
2001-2002 | Fédérale 2 | 2e de poule (1/4 de finale du championnat de France perdue 24 à 20 contre St Sever). Montée en Fédérale 1 |
2002-2003 | Fédérale 1 | 8e de poule |
2003-2004 | Fédérale 1 | 7e de poule |
2004-2005 | Fédérale 1 | 11e de poule (descente en Fédérale 2) |
2005-2006 | Fédérale 2 | 4e de poule (8e de finale du championnat de France perdue 24 à 18 contre Nafarroa) |
2006-2007 | Fédérale 2 | 2e de poule (16e de finale du championnat de France perdue 8 à 6 contre Niort) |
2007-2008 | Fédérale 2 | 3e de poule (1/4 de finale du championnat de France perdue aux tirs au but contre Aramits). Montée en Fédérale 1 à la suite d'un dossier à la FFR |
2008-2009 | Fédérale 1 | 7e de sa poule en 1re phase. 3e de sa poule de Play Down. Descente en Fédérale 2 |
Les années 2010 & 2020 : la Fédérale 2
Redescendu en Fédérale 2, le Boucau Tarnos stade retrouve une division plus en rapport avec ses moyens budgétaires et humains. Il ne peut lutter à armes égales avec des clubs de Fédérale 1 employant d'anciens joueurs professionnels avec des budgets quatre à cinq fois supérieurs ou recrutant à crédit. Aussi la Fédérale 2 semble plus en adéquation avec ses moyens actuels. Cela n'empêche pas le club d'être ambitieux et d'essayer de rejoindre le plus haut niveau amateur. Pour ce faire, il continue à s'appuyer sur les valeurs qui font sa force : intégration de joueurs issus de son école de rugby, budget en équilibre, dirigeant dynamique et compétent ; tout en essayant d'intégrer des joueurs issus d'autres clubs qui sont intéressés par le challenge boucalo-tarnosien.
Durant cette période, le BTS est descendu en Fédérale 3en 2015, niveau où il avait joué la dernière fois en 1967. Cette descente fait l'objet d'un électrochoc. Le club se mobilise pour remonter dans la foulée. C'est chose faite en atteignant les huitièmes de Finale de Fédérale 3 où ils sont éliminés par le voisin Peyrehorade à Mouguerre dans un derby qui fera couler beaucoup d'entre à cause de l'arbitrage.
Saison | Division | Commentaire |
---|---|---|
2009-2010 | Fédérale 2 | 4e de poule (16e de finale du championnat de France perdue 9 à 6 contre le Pays Médoc) |
2010-2011 | Fédérale 2 | 5e de poule (pas qualifié) |
2011-2012 | Fédérale 2 | 2e de poule (8e de finale du championnat de France perdue contre le Stade Bagnèrais) |
2012-2013 | Fédérale 2 | 4e de poule (16e de finale du championnat de France perdue contre l'US Saint-Sulpice-sur-Lèze) |
2013-2014 | Fédérale 2 | 10e de la poule 7. Descente en Fédérale 3 |
2014-2015 | Fédérale 3 | 1er de poule (8e de finale du championnat de France perdue contre Peyrehorade sports). Remontée en Fédérale 2. |
2015-2016 | Fédérale 2 | 8e de poule de 10 (maintien, pas qualifié) |
2016-2017 | Fédérale 2 | 7e de poule de 10 (maintien, pas qualifié) |
2017-2018 | Fédérale 2 | 7e de poule de 12 (maintien, pas qualifié) |
2018-2019 | Fédérale 2 | 9e de poule de 12 (maintien, pas qualifié) |
2019-2020 | Fédérale 2 | Saison annulée à la suite du Covid 19 |
2020-2021 | Fédérale 2 | Saison annulée à la suite du Covid 19 |
2021-2022 | Fédérale 2 | 5e de poule (barrage (32e de finale du championnat de France perdu 33 à 23 à Layrac contre l'AS layracoise) |