Byōbu
De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
Pour l’article homonyme, voir Mont Byōbu.
Les byōbu (屏風?, littéralement « murs de vent ») sont des paravents japonais faits de plusieurs volets articulés, en général par paire. Ils portent habituellement une ou plusieurs peintures (byōbue) et, quoique rarement, un texte en dialogue avec la peinture, mais plus généralement la signature et/ou le sceau de l'artiste. Le cadre, le chant et le dos sont recouverts de tissus à motifs décoratifs.
Le paravent permet de créer des séparations, protéger des regards et des courants d'air ou d'atténuer la lumière, mais sa surface claire ou réfléchissante, lorsqu'elle est recouverte d'or ou d'argent, permet aussi de réfléchir la lumière, parfois ténue, en provenance de l'extérieur ou de l'éclairage que procurent les bougies ou les lampes à huile. Il offre la possibilité d'articuler de manière intéressante le volume de la pièce[1].